mardi 18 septembre 2012

TOGO : Journée Internationale de la Jeune Fille

La communauté internationale célèbre désormais, chaque 11 octobre, la journée internationale des filles.
Cette reconnaissance est le fruit du plaidoyer mondial de l’ONG PLAN, visant à montrer les défis uniques auxquels font face les filles dans les pays en développement. C’est le Gouvernement Canadien qui a porté la proposition auprès de l’ONU, après que PLAN ait emmené une délégation de jeunes filles et jeunes femmes à la Commission de l’ONU sur le statut de la femme, en mars 2011 à New York.
Cette reconnaissance a également pu voir le jour grâce aux nombreux signataires d’une pétition qui a circulé pendant 2 ans dans le monde. Plus de 7 185 internautes l’ont signée à travers le monde. Le parlement européen, et notamment 36 parlementaires français ont signé en octobre dernier une déclaration en faveur de cette journée.
« En désignant le 11 octobre comme journée internationale des filles, le monde s’attache à mettre un accent tout particulier sur les besoins des filles à travers le monde. Nous savons que dans de nombreux pays les filles restent exclues dans de nombreux domaines : de l’école à l’accès au monde du travail et dans les pires des cas, elles n’ont même pas la possibilité de naître » déclare Nigel Chapman, CEO de l’ONG Plan International.
De nombreuses filles et jeunes femmes ont par ailleurs appelé depuis quelques années à la reconnaissance de cette journée mondiale.
A la Commission de l’ONU sur le statut de la femme, Lil Shira, une jeune femme Camerounaise a déclaré « les filles sont négligées, marginalisés, discriminées au sein des familles et de la société. La plupart des filles ignorent tout de leurs droits. Une journée des filles permettra aux filles de se sentir respectées, reconnues et leur contribution aura une vraie valeur au regard de la société. »
La recherche a montré qu’investir dans le potentiel des filles et des jeunes femmes avait un effet bénéfique dans l’élimination de la pauvreté – non seulement pour les filles elles-mêmes, mais pour leurs communautés et pour des pays entiers. Les filles qui passent une année supplémentaire à l’école voient leurs revenus futurs augmenter de 10 à 20 %.
Dans le cadre de la célébration de cette Journée, l’association des Volontaires pour la Promotion des Jeunes (AV-Jeunes), à travers son organe dénommé Royaume des Vierges organise pour la cinquième fois consécutive la table ronde de la jeune fille togolaise. Cette activité regroupe jeunes filles du Togo, mères et grand-mères (habillées uniquement en tissu pagne), autour d’une table ronde pour discuter des problèmes qui minent la gent féminine. Il s’agit entre autre du dialogue familial et de la responsabilité des parents dans l’éducation des enfants.
En effet, le Royaume des Vierges est le cadre de concertation de toutes les jeunes filles ayant une fois participé au programme Trophées Vierges ; elles sont regroupées au sein de cette structure afin de partager leurs idéaux et d’amener leurs pairs à l’adoption des comportements sains et responsables pour un avenir plus sûr.
Pour le compte de cette année, les débats porteront essentiellement sur le code de la personne et de la famille et le plaidoyer en faveur de l'adoption de la Loi portant prévention et répression des violences faites à la femme et à la jeune fille au Togo.
 

samedi 28 juillet 2012

Atelier de renforcement de capacités du Royaume des Vierges en SSR/VIH


Au milieu, le Coordonnateur National Adjoint du CNLS - En manche longue jaune, Rodrigue Akolly
Pour des comportements sexuels responsables : 17 filles vierges et 3 puceaux formés à Lomé pendant cinq jours (du 23 au 27 juillet) en matière de la Santé Sexuelle et de la Reproduction.


Entamée depuis lundi 23 juillet à Lomé dans les locaux du Secrétariat Permanant du Conseil National de Lutte contre le Sida (SP/CNLS), la formation à l’intention de 17 filles vierges et 3 puceaux sur la notion de comportements sexuels responsables, s’est achevée ce vendredi 27 juillet.

En rappel, cet atelier de renforcement de capacités des membres du Royaume des Vierges fait partie, d’une part, des recommandations issues de l’atelier de renforcement de capacités des associations membres du Réseau National des Jeunes en Santé de la Reproduction (RNJ/SR) organisé à Lomé du 7 au 11 mai 2012 par PASCI, avec l’appui financier de l’UNFPA ; et d’autre part, du programme de promotion de l’abstinence sexuelle et de la virginité chez les jeunes par l’associations AV-Jeunes.

Ces filles et garçons appartenant à l’organe de l’AV-Jeunes dénommé "Royaume des vierges" ont été formés sur la sexualité responsable et sur la santé reproductive, afin de servir de modèles dans la société.

Au terme de cet atelier de cinq jours, les participants et participantes ont présenté un communiqué final et élaboré un plan d’action (2012/2013) sur la base des différents modules développés au cours de la formation.

Ils se sont engagés à mettre en application le plan d’action élaboré à la fin de cette formation avec le concours des partenaires, histoire de contribuer au changement de comportement dans leurs milieux respectifs.



Ce plan d’action est axé sur 5 objectifs à savoir :
1.      Amener les jeunes et adolescents à reporter au plus longtemps possible leur premier rapport sexuel ;
2.      Renforcer les capacités des jeunes et adolescents en matière de la santé sexuelle et de la reproduction ;
3.      Informer les jeunes et adolescents sur les services offerts par les centres conviviaux et les USP, Amies des Jeunes ;
4.      Promouvoir l’éducation des jeunes, surtout celle des jeunes filles ;
5.      Faire le suivi et l’évaluation des activités.

Les participants ont invité les autorités togolaises et les partenaires à accompagner le "Royaume des vierges" dans la mise en œuvre de son plan d’action et à les associer à des actions visant à sensibiliser les jeunes en matière du VIH.
Ces vierges entendent regrouper quelque 40 autres membres du Royaume des Vierges lors de la 5ème table ronde de la jeune fille togolaise contre le SIDA, prévue pour fin août 2012.
Les "Trophées Vierges" visent notamment à promouvoir la virginité chez la jeune fille togolaise. Le concept "trophées vierges" a pour but de promouvoir l’abstinence sexuelle chez les jeunes filles jusqu’au mariage et d’encourager le dialogue et l’éducation sexuelle dans le cadre familial et de prévenir les grossesses précoces et non désirées chez les jeunes. La grande finale de la quatrième édition rassemblera le 19 août prochain à Lomé, dix lauréates ; une campagne de dépistage volontaire et gratuit du VIH sera également organisée.

Selon Rodrigue Akolly, Directeur Exécutif de l’Association "AV-Jeunes" et président du Comité Trophées Vierges, la formation qui a pris fin ce vendredi vise notamment à renforcer les capacités des vierges sur plusieurs notions : prévention des grossesses précoces et non désirées, toilette intime, le VIH/Sida et les IST etc...
"Je souhaiterais que les jeunes filles soient très actives sur le terrain. Elles doivent sensibiliser les autres filles sur les valeurs de la virginité et surtout servir d’exemple dans leur communauté", a-t-il souligné. 

Le Discours de la cérémonie de clôture a été fait par M. Damien Amoussou, Coordonnateur National Adjoint du SP/CNLS. Au cours de son intervention, M. Amoussou a félicité les organisateurs de l’initiative, et a adressé ses vifs remerciements aux participants surtout aux parents, pour leur confiance placée aux organisateurs. Il a aussi rassuré les membres du royaume des vierges de la prise en compte de leur plan d’action qui s’inscrit parfaitement dans le Plan Stratégique National en cours. FIN

Formateurs :
1.       Dr Angèle Maboudou, Chargée de programme de PASCI
2.       M. Rodrigue Akolly, Directeur Exécutif d’AV-Jeunes (bénéficiaire de l’atelier de formation en SSR organisé du 11 au 15 mai par PASCI)
3.       M. Alex METEPEY, Coordonnateur programme VIH à AIESEC (bénéficiaire de l’atelier de formation en SSR organisé du 11 au 15 mai par PASCI)

Fait à Lomé, le vendredi 27 juillet 2012
Département de communication d’AV-Jeunes

jeudi 8 mars 2012

Bénin: Boni Yayi lance la campagne de vulgarisation de la loi protégeant les femmes

"La loi portant prévention et répression des violences faites aux femmes, votée en janvier dernier par les législateurs béninois, vient d'être promulguée par mon gouvernement. Sa mise en application permettra à mes compatriotes d'adopter un comportement vertueux et digne envers les femmes", a déclaré le président Boni Yayi, invitant tous les Béninois à son appropriation.

"J'invite tous les béninois, quelques soient leurs catégories sociales, à son appropriation", a-t-il déclaré. En effet, il a déploré que la femme béninoise, quelque que soit la catégorie sociale à laquelle elle appartient, vit constamment une tragédie qui la défigure, l'humilie et la traumatise. "Ces droits fondamentaux sont en permanence violés et ceci menace son épanouissement et son développement complet", a-t-il regretté. Pour le chef de l'Etat béninois, la violence à l'égard des femmes au Bénin est devenue si fréquente, si habituelle qu'on ne s'en émeut que lorsqu'un drame survient. "Sur environ 52 % de la population que constituent les femmes, 69 % ont déclaré avoir subi des violences au moins une fois dans leur vie. Ces souffrances subies sont les cries sur les femmes (72, 8 %) ; les menaces de divorce (32,8 %) ; le refus de manger ce que la femme a préparé (30,9%) ; les injures de la femme devant les étrangers (22,6 %) ; les violences sexuelles (28,5 %) et l'excision (15%)", a-t-il cité.

Face à ce tableau sombre, a-t-il indiqué, depuis plus de deux décennies, le gouvernement mène des actions pour éradiquer les violences faites aux femmes. "Mais le phénomène semble si profondément enraciné que les résultats escomptés sont à peine perceptibles. Alors pour prendre le taureau par les cornes, la loi portant prévention et répression des violences faites aux femmes a été votée et promulguée. Ces dispositions peuvent contribuer à atteindre l'épanouissement de la femme et à son développement", a-t-il estimé.

Source : http://www.afriquinfos.com/articles/2012/3/8/afrique-occidentale-198154.asp

mardi 21 février 2012

TOGO : 4ème édition des Trophées Vierges 2012 officiellement lancée



La matinée du vendredi 17 février 2012, dans la salle de conférence du SP/CNLS, a lieu le lancement officiel de la quatrième édition des trophées vierges 2012. C’était en présence du Directeur de la jeunesse, du coordonnateur adjoint du SP/CNLS-IST, du Directeur du CEL, de la Reine Trophées Vierges 2011, des membres du comité d’organisations, des représentants de la plate-forme citoyenne, des invités et de nombreux journalistes. Dans son allocution, Rodrigue Akolly, président du comité Trophées Vierges Togo a dévoilé et expliqué le thème retenu pour l’édition de cette année : « Fille vierge, jeune garçon emboîtes lui le pas ».

L’initiative de cette année se veut également d’encourager les jeunes garçons à la prtique de l’abstinence sexuelle jusqu’au mariage.

Selon Rodrigue Akoly, « aujourd’hui, la jeune fille est confrontée à plusieurs sortes de problèmes dont des grossesses précoces, des avortements clandestins et le VIH/sida. Et toutes ces choses sont dues aux activités sexuelles précoces, d’où la nécessité de conscientiser les jeunes. Nous avons voulu orienter nos actions dans le domaine de l’abstinence sexuelle et de la bonne fidélité, histoire de revaloriser la tradition qui consiste à encourager la jeune fille vierge à garder son statut jusqu’au mariage »

Tous les intervenants ont souligné la nécessité de faire reculer le VIH dans la population jeune en proposant des méthodes fiables et efficaces, et qui respectent l’intégrité du jeune. Les partenaires sont invités à accompagner Evénement par leur soutient sous diverse forme.

Notons que cet évènement vise à amener les jeunes filles et garçons, et surtout les parents à une plus grande responsabilité pour la construction d’une société avec des femmes et des hommes dignes, soucieux de conserver les bonnes mœurs et valeurs.

dimanche 11 décembre 2011

Congo Brazzaville Des petites subventions pour renforcer la protection des femmes vivant avec le VIH/SIDA en Afrique du Centre et de l’Ouest


Des petites subventions pour renforcer la protection des femmes vivant avec le VIH/SIDA en  Afrique du Centre et de l’Ouest

Zéro discrimination. Contribuer à la réalisation de cet objectif est un engagement que 11 associations de femmes séropositives ont pris au Cameroun, Centrafrique, Congo, RDC et Togo. En effet, en Novembre 2011, dix huit femmes vivant avec le VIH/SIDA au Togo, portent plainte contre le personnel soignant du centre hospitalier régional d’Atakpamé pour négligence dans les soins ; des responsables d’églises pour refus de marier les couples séropositifs ; des patrons d’ateliers d’apprentissage aux petits métiers pour refus d’admissions des apprenantes séropositives ; et des belles-familles pour spoliation de leurs biens.

Cette action en justice résulte  de la mise en œuvre de l’un des projets financés en 2011 par les petites subventions du  projet régional de renforcement des capacités des organisations de femmes dans la lutte contre le VIH/SIDA mise en œuvre par AZUR Développement et le Réseau Sida Afrique avec le financement du Fonds National pour la Démocratie (NED). Les participantes à l’atelier régional de formation sur le leadership, les droits humains et le VIH/SIDA organisé en Avril 2011 à Brazzaville, ont proposé des projets de sensibilisation et de vulgarisation des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Au total, six projets ont été  sélectionnés pour un montant total 29,448 $ US qui sera partagé entre 11 organisations de femmes séropositives.

L’Association Femme Plus du Togo en synergie avec l’Association Assistance Plus Togo, assistent juridiquement dix huit femmes vivant avec le VIH/Sida qui ont été lésées dans leurs droits et ayant porté plainte au Tribunal de Grande Instance d’Atakpamé au Togo. Elles  renforcent aussi leurs actions de mobilisation communautaire, et ainsi 200 femmes séropositives sont entrain d’être sensibilisées sur leurs droits et les procédures judiciaires dans le cadre de la vulgarisation de la loi portant protection des personnes en matière de lutte contre le VIH/Sida au Togo.  Elles organisent des réunions de plaidoyer avec les tribunaux, le personnel soignant et les responsables des hôpitaux ainsi qu’avec les associations pour un engagement concret dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination des femmes séropositives. Dans ce cadre, elles ont porté plainte contre le Centre Régional Hospitalier d’Atakpamé pour négligence dans les soins.

Les organisations Les Anges du Ciel, l’Association Femme  de Vie Positive (AFVP), et  l’Association pour la protection et soutien des veuves (APSV) en République Démocratique du Congo,  organisent  une formation sur le  leadership,  les droits humains et  le plaidoyer à l’endroit des membres de 07 associations des femmes séropositives et de soutien aux orphelins vulnérables. Elles sensibilisent environ 400 femmes et jeunes filles séropositives suivies dans 06 unités de prise en charge médicale et les services de Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant (PTME) à Kinshasa sur les droits sexuels et reproductifs et la violence fondée sur le genre. Par ailleurs, elles oeuvrent  à instaurer un dialogue entre les professionnels de santé des services de maternité  descentres de santé  ciblés afin de résoudre les problèmes liés aux droits sexuels et reproductifs, à la stigmatisation et la discrimination auxquels les femmes et jeunes filles séropositives sont confrontées au quotidien.

L’Association Bomoi en République du Congo renforce ses capacités  dans la promotion des  droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Elle a formé 15 de ses membres qui animent désormais des sessions de la vulgarisation de la loi  n° 030-2011 du 03 Juin 2011  portant lutte contre le VIH/Sida et protection des personnes vivant avec le VIH auprès de 200 femmes séropositives suivies à l’hôpital de base de Makélékélé à Brazzaville. L’objectif de Bomoi est également de réduire la stigmatisation et la discrimination en milieu hospitalier et communautaire, et elle organise des réunions avec le personnel soignant et des membres des associations de personnes  vivant avec le VIH au cours des quelles des juristes et des syndicalistes sont invités comme personne ressources pour aborder des thèmes sur le droit aux soins de santé, le droit au travail, la  confidentialité et  le consentement éclairé, l’annonce du statut sérologique au partenaire, la prise en charge juridique ; entre autres. Une Journée  porte ouverte  à l’orée de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA devrait permettre d’évoquer avec des témoignages  les  questions de droits  humains relatifs au  VIH/SIDA.

Le Congrès National des Jeunes Femmes VIH+ (CNJFV+) en partenariat avec Solidarité des Femmes Infectées et Affectées par le VIH (SOFIAV) au Centrafrique s’attellent à améliorer les connaissances de 167 femmes et 55 hommes vivant avec le VIH/SIDA  sur leurs droits et devoirs en vue de participer activement à leur défense et à leur promotion dans les préfectures de M’baiki et Sibut en vulgarisant la loi n°06030 du 12 septembre 2006 fixant les droits et obligation des personnes vivant avec le VIH/Sida en République Centrafricaine. De même, le Congrès National des Jeunes Femmes VIH+ mobilise les autorités locales et travailleurs des secteurs de justice et des affaires sociales à agir en faveur de la protection des personnes vivant avec le VIH/Sida dans les zones d’intervention. Le Conrgès National des Jeunes femmes VIH+ va également faciliter l’organisation des réunions mensuelles task force  sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA par les organisations de personnes séropositives locales  qui se sont jusque là concentrées sur la mobilisation au dépistage volontaire, les séances de counselling  et la sensibilisation à la prévention du VIH dans ces deux préfectures.

L’Association des Femmes Actives et Solidaires(AFASO) et l’association Mère et Enfants Solidaires  (MERENSO) au Cameroun mobilisent 300 femmes séropositives à s’imprégner des droits humains relatifs au VIH/Sida et à utiliser les connaissances pour réduire les violences dont elles sont parfois victimes ou d’autres  atteintes à leurs droits. Ces deux structures comptent ainsi améliorer la prise en charge des femmes séropositives à travers une formation de 20 points focaux des assocications de personnes séropositives et  des réunions d’échanges sur  les droits humains relatifs au VIH/SIDA et à la santé,  les conventions ratifiées par le Cameroun relatives au VIH/SIDA, les textes réglementant la prise en charge du VIH au Cameroun, l’avant projet de loi portant protection des personnes v ivant avec le VIH, l’auto-stigmatisation/auto-discrimination chez les femmes vivant avec le VIH, et les notions élémentaires sur le réseau et sur les stratégies de plaidoyer. Ces  points focaux  vont identifier des cas de violations des droits et élaborer des stratégies pour y répondre. Elles prévoient des rencontres avec les responsables des centres de prise en charge médicale, des autorités  sanitaires,  de la Justice  et des structures de lutte contre le VIH/SIDA.
                                                                                                                                                      
L’Association des Femmes pour le Développement de la Bouenza (AFDB) en partenariat avec l’Association Longue Vie  Espérée (ALVE) en République du Congo font la vulgarisation de la loi  n° 030-2011 du 03 Juin 2011 portant lutte contre le SIDA et protection des personnes vivant sur le VIH/Sida auprès de 150 femmes séropositives et 50 hommes vivant avec le VIH/SIDA dans le département de la Bouenza. Elles organisent une formation sur le leadership et le plaidoyer pour les membres des trois associations de personnes séropositives du département ; et s’activent à faciliter la création d’un cadre de concertation entre ces structures et les acteurs impliqués dans la prise en chage des personnes vivant avec le VIH/SIDA pour une meilleure programmation des activités et une couverture accrue et efficace. Par ailleurs, elles apportent des conseils et effectuent des médiations familiales pour les femmes séropositives  rejetées par leurs familles. Elles interviennent dans les cas de stigmatisation et plaident localement pour l’accès aux soins des femmes et filles séropositives vivant en zone rurale.  

AZUR Développement et le Réseau Sida Afrique organiseront, d’ici Janvier 2012, des missions de suivi dans les différents pays afin de permettre aux militantes des droits humains et du VIH/SIDA de partager les meilleures pratiques et renforcer les échanges sur les stratégies de lutte contre la stigmatisation et la discrimination des femmes vivant avec le VIH/SIDA.

Pour plus d’informations sur ces projets, veuillez contacter AZUR Développement au Congo à cette adresse électronique info@azurdev.org ou au +242 06 656 61 89.

mardi 30 août 2011

VIH/Sida au Togo : Mlle Marianne SONDOU, Reine Vierge Togo 2011


Financée par le Réseau Jésuite Africain pour la lutte contre le Sida (AJAN, basé au Kénya), la société NEACOM-PS, la Croix Rouge Togolaise et la microfinance FUCEC-TOGO et d'autres partenaires, la campagne nationale socioculturelle de promotion de la virginité de la jeune fille et de récompense des jeunes filles vierges au Togo en matière de lutte contre le VIH et le Sida, synonyme de la célébration de la fête de la virginité au Togo, a eu son apothéose le 29 juillet 2011 avec la compétition de 53 candidates dont 10 ont été présentées pour la phase finale.

Venues de toutes les régions du Togo, les 10 lauréates âgées de 18 à 23 ans révolues et dont une extrascolaire et les autres de niveau 1ère à BAC+3. ont été notées selon les critères suivants : démarche, sourire, élocution, culture, rythme de danse traditionnelle, et réaction du public. Elles ont eu à exécuter des danses du terroir, à nouer un pagne sur la tête, à plier une chemise ou un pagne, et à répondre chacune à une question tirée au choix. Ces questions de culture générale ont porté sur des thèmes relatifs aux IST/VIH/Sida, à la virginité, au comportement et au rôle que doit jouer une femme dans un foyer. Le cumule de toutes les sorties relatives aux différentes épreuves, est estimé à 75 points.

Au terme de la soirée, et après délibération du jury, composé des personnalités provenant du domaine de la psychologie, de l’enseignement, du Sida et de la jeunesse, l’une des candidates a été couronnée Reine Vierges 2011. Ce titre de Reine est décerné à la candidate qui possède les compétences et capacités requises, en tenant compte des critères retenus par le comité.

La Reine Vierge 2010, Mademoiselle Antoinette Medahanao, 25 ans, étudiante en 1ère année de Communication, a remis sa couronne à Mademoiselle Marianne SONDOU, Reine Vierge 2011.

Elue Reine Vierge 2011, Mademoiselle Marianne SONDOU est, à l’âge de 20 ans, étudiante en 3ème année de Géographie à l’Université de Kara. Elle obtint, un total de 59 points sur 75 lors des différentes épreuves. La nouvelle Reine Vierge porte sa couronne pour un mandat d’un an. Elle devient alors la nouvelle locataire du Royaume des Vierges du Togo.

Au cours de son mandat, elle aura pour mission de sensibiliser les populations à la base et surtout les jeunes filles et garçons sur l’importance de la virginité et de la chasteté afin d’éviter les infections sexuellement transmissibles, les grossesses précoces, les arrêts scolaires et de rester dignes jusqu’au mariage. L’une des activités de la Reine 2011, durant son mandat, est de promouvoir le domaine de entrepreneuriat au sein du royaume des vierges.

Il faut rappeler que la soirée a été rendue très belle grâce à la prestation des artistes de la chanson, des troupes de danse des tout-petits enfants, de la comédie musicale et des humoristes.

mercredi 11 mai 2011

Des femmes leaders pour renforcer la lutte contre le VIH/SIDA

A Brazzaville, les femmes responsables des organisations de la société civile congolaise et d’ailleurs, œuvrant dans la lutte contre la pandémie du sida et les droits des femmes se sont retrouvées en atelier pour débattre le leadership féminin et des droits des femmes dans le contexte du VIH/SIDA du 18 au 21 avril dernier à Brazzaville.


« Nous serons désormais capables de mener des activités dans nos associations, d’élaborer des projets pays ou locaux, savoir à quel bailleur de fonds s’adresser et de mobiliser des ressources financières », résume Célestine Bayidikila, présidente de l’association des Femmes pour le développement de la Bouenza, à Nkayi, participante à l’atelier régional leadership, droits humains et Vih/sida 18 au 21 Avril, 2011 au Congo ( Brazzaville), organisé par l’Association AZUR Développement en partenariat avec le Réseau Sida Afrique avec l’appui financier de la Fondation Nationale pour la Démocratie (NED), le PNUD et le Programme Concerté Pluri-Acteurs (PCPA).

Pour Philomène Moukendi, participante aussi à ce atelier, présidente de l’association des Anges du Ciel, point focal Réseau Sida Afrique, en RD Congo, estime que sa présence à cet atelier se justifie par le leadership de la femme, droits humains, le Vih/sida et la mobilisation des ressources qui l’ intéresse beaucoup parce que ce sont les domaines sur lesquelleselle travaille beaucoup.
« Ces thèmes, c’est parce qu’il y a plusieurs femmes qui sont intelligentes, qui ont des capacités, mais qui n’ont pas confiance en elles même, et qui ne savent pas faire quelque chose ou prendre une décision. De ce fait, les femmes se sentent parfois inférieures. L’objectif de cet atelier, c’est donc pour parler du leadership féminin afin de susciter le débat ou peut être réveiller des idées qui dorment encore », a tambouriné Philomène Moukendi.


La question du leadership touche aujourd’hui toutes les sensibilités surtout pour des femmes qui dirigent ou qui sont appelées à diriger une association ou une Organisation non gouvernementale (ONG). Mais si hier, certaines associations n’ont pas évolué, c’est parce que la notion du leadership n’était pas encore bien connue ou appliquée au niveau des organisations et/ou associations féminines. D’après Celestine Bayidikila, présidente de l’association des Femmes pour le Développement de la Bouenza, « à Nkayi, nous avons crée depuis février 2011 une association à Nkayi (dans le département de la Bouenza, au sud-est de Brazzaville) œuvrant dans la lutte contre le Vih/sida, mais nous ne savons pas comment diriger une association, mobiliser les fonds, élaborer des projets et nous ne savons pas à qui s’adresser ». La plupart des cas, certaines associations ne le sont que de nom.

Innover désormais le travail

C’est un atelier qui va apporter beaucoup de changements dans plusieurs organisations féminines. Chara Rebbeka Babela Loubienga, présidente de l’association Connaissance et Vie, une association du Congo-Brazzaville, créée depuis 2007, elle a eu à renforcer ses compétences de gestion, dans l’élaboration des projets, dans la mobilisation des ressources et dans l’évaluation d’une ONG.

Elle avait des lacunes en ce qui concerne la mobilisation des fonds, car nous ne savions pas tellement comment faire pour aborder les bailleurs de fonds. Et là nous venons d’apprendre comment monter un projet pour intéresser le médiateur, voire au niveau des ambassades pour avoir une crédibilité. « Nous pouvons dire que nous avons renforcé rnos connaissances et que nous allons faire la restitution auprès des autres qui n’ont pas pu participer à cet atelier pour qu’elles puissent aussi avoir l’information, la formation que nous avons reçue. Car l’association est travail d’équipe, où chacune doit mettre la main à la pâte. Le leader ne doit pas tout faire seul plutôt déléguer les tâches aux autres… », insiste Chara Rebbeka Babela Loubienga.

Jacqueline Essopi, présidente fondatrice de l’association Mères et Enfants Solidaires au Cameroun (Douala), une association qui œuvre dans la prise en charge des enfants et orphelins vulnérables (OEV), participante à l’atelier régional leadership, droits humains et Vih/sida du 18 au 21 Avril, 2011 au Congo ( Brazzaville), estime qu’elles vont accroître le nombre de bailleurs de fonds parce qu’elles savent maintenant comment mobiliser des ressources financières. « Tout ce que j’ai acquis ici comme connaissance va pouvoir me permettre désormais que moi-même je puisse monter mes projets et les soumettre aux bailleurs de fonds tant au niveau local que régional… », raconte Jacqueline Essopi.

Mobiliser des ressources

Selon Jacqueline Essopi, « être leader, c’est être compétente pour diriger un groupe en acquérant des connaissances sur la bonne gouvernance et le leadership et le montage des projets parce que c’est dans le montage de projet qu’on peut avoir des bailleurs de fonds pour bien mener nos activités et atteindre nos objectifs ».
Ce qui est vrai c’est que la mobilisation des fonds n’est pas une mince affaire. Il faut avoir des stratégies et surtout de l’expérience, voire être une association crédible.

Selon Hortense, présidente de l’association Espoir et Actions du Bénin, elle pense que cet atelier régional à refléter toutes les activités que nous menons au niveau de nos associations. Et la stratégie qui a conduit l’atelier était très bonne parce qu’il y a des ateliers qui ont des thèmes académiques où des participantes ne comprennent rien. Or ici, ce sont des expériences vécues.

«Concernant la mobilisation des moyens financiers par exemple, quand je vais rentrer au Bénin, je vais utiliser la stratégie que nous venons d’arrêter ici, celle qui consiste à faire ou à initier des projets à moindre coût. Ensuite, les soumettre auprès des partenaires qui peuvent financer ou bien les soumettre auprès des ambassades par pays. Cette stratégie me permettra de n’est plus m’insérer dans la politique du pays qui ne nous avantage pas », fait savoir Hortense, présidente de l’association Espoir et Actions du Bénin..

Jean Thibaut Ngoyi