Le Mali a célébré la 8è Journée africaine et la 1ère journée mondiale de lutte contre le paludisme, le 25 avril 2008. Cette cérémonie qui s'est déroulée au Centre international de conférences, sous la présidence du président de la République , marquait aussi le lancement de la campagne de sensibilisation des populations en faveur de la lutte contre le paludisme au Mali. Selon le ministre, le thème retenu cette année, à savoir « le paludisme, une maladie sans frontières » et comme slogan pour l'Afrique « Tous unis contre le paludisme ! », nous interpelle fortement. Car nombreux sont les hommes et les femmes qui considèrent la lutte contre le paludisme comme l'affaire exclusive des services de santé.
Le paludisme, affecte plus de 100 pays dans le monde. Il constitue la première cause de mortalité et de morbidité, notamment en Afrique, où plus d'un million de décès sont enregistrés chaque année du fait de cette maladie. Il coûte au continent noir 12 milliards de dollars et ralentit de 1,3% par an la croissance économique de ce continent. Et le Mali compte parmi les pays les plus endémiques du paludisme en Afrique. En effet, dans les structures sanitaires de notre pays, plus de 900 mille cas cliniques sont enregistrés tous les ans. Le paludisme représente plus de 36% des motifs de consultation et cause près de 105 mille décès par an, soit environ 12 décès toutes les heures. Il représente également la première cause de décès des enfants de moins de cinq ans. « Au regard de ces constats, il apparaît alors urgent à travers des stratégies novatrices de repositionner la lutte contre le paludisme pour contribuer au bien être des individus et des communautés, notamment les femmes et les enfants », souligne le ministre de la santé Oumar Ibrahim Touré en situant l'édition 2008 dans la consolidation de l'ensemble des acquis.
La célébration de la journée de lutte contre le paludisme vise principalement à sensibiliser les populations sur l'importance du sujet et faire le plaidoyer auprès de l'ensemble des acteurs pour un engagement plus accru en faveur de la lutte contre le paludisme, explique-t-il. Il a évoqué la disponibilité du nouveau traitement avec les Combinaisons Thérapeutiques à base d'Arthémisinine appelées CTA sur l'étendue du territoire national. « Aujourd'hui, ces médicaments sont gratuits pour les couches les plus vulnérables que constituent les enfants de moins de cinq ans, tout comme la prise en charge et la prévention du paludisme chez les femmes enceintes le sont dans notre pays », a-t-il poursuivi.
Il a invité l'ensemble des acteurs à s'engager véritablement. « Car la lutte contre le paludisme permet non seule ment d'améliorer la santé et la survie de la mère et de l'enfant, mais contribue aussi à l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement », a conclu le ministre de la Santé Oumar Ibrahim Touré.
D'autres intervenants comme le représentant de l'OMS qui a lu un discours, et le groupe Nyogolon dans un sketch ont mis l'accent sur la sensibilisation. Une prestation du chanteur Abdoulaye Diabaté a per mis de joindre l'utile à l'agréable
T. M
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