samedi 28 novembre 2009

Les journalistes partenaires indispensables dans la lutte contre le paludisme au Congo

Le rôle que peut jouer les média dans la dissémination des informations sur la santé n’est plus à démontrer dans une société dite de l’information.

C’est donc pour donner aux media la position d’acteurs incontournables et indispensables dans la promotion de la santé en général et du paludisme en particulier qu’AZUR Développement, le Club Des Jeunes pour l’Education Sexuelle et à la Santé (CJESS) et le Réseau Sida Afrique avec l’appui de Malaria Consortium ont organisé à Pointe-Noire, ce 4 Novembre 2009, un atelier sur la communication sur le paludisme pour les professionnels des média.

Cet atelier qui avait pour objectifs échanger sur les techniques de couverture médiatique du paludisme ; identifier les défis rencontrés par les journalistes dans la couverture médiatique et proposer les solutions et aussi à définir un programme d’activités à court terme sur la communication sur le paludisme à des fins de plaidoyer, et a réuni vingt cinq (25) journalistes hommes et femmes évoluant dans les media à Pointe-Noire.

Plusieurs thèmes ont été développé : après la présentation du contexte de l’atelier, les journalistes ont été édifiés sur les généralistes sur le paludisme parce qu’il est difficile de parler de la maladie si l’on ne la connais pas. D’autres communications notamment le rôle de la communication dans la lutte contre le paludisme ont permis aux professionnels des medias de savoir qu’ils ont un rôle essentiel d’éduquer, d’informer, de sensibiliser, conseiller et d’orienter les populations.

En effet, le communicateur a commencé par une interrogation : Pourquoi des milliers de personnes meurent tous les jours du paludisme ? Comment faire comprendre les populations ? Cette question trouve sa solution dans le rôle que doit jouer le journaliste qui, selon le communicateur, est non seulement le « porte parole mais l’historien du moment ». Il a surenchérit en disant que si « une fausse nouvelle est un poison, une bonne est sûrement un médicament capable de guérir » ; nombreuses sont en fait des personnes qui meurent par manque d’information.

Ainsi, le journaliste doit non seulement donner la parole aux spécialistes de santé pour transmettre les informations y relatives aux populations, mais aussi aller vers les populations pour recueillir leurs points de vue sur les différents problèmes concernant le paludisme. Il est par exemple important pour les journalistes d’aller dans les hôpitaux pour voir quels sont différents problèmes concernant le traitement du paludisme.

Un autre thème a été développé sur les défis dans la couverture médiatique du paludisme. Il a été noté que les journalistes rencontrent des difficultés d’accès à l’information. En fait, souvent le personnel soignant est souvent débordé (le seul pédiatre de l’hôpital Adolphe A ; Cissé peut recevoir en une nuit 90 enfants), ce qui fatigue et souvent ils ne sont plus disposés à renseigner le journaliste.

Après la présentation du guide de reportage sur le paludisme, les professionnels de média ont travaillé en groupe pour voir quelles étaient les questions urgentes à débattre dans les media concernant le paludisme.

C’était l’aussi une occasion pour se rendre compte que les media ne sont pas considéré comme partenaire dans le programme national de Développement Sanitaire 2007- 2011. D’où l’interrogation les media sont-ils écartés par les pouvoirs publics ou ils se font écarter ?

Les professionnels des média, dans leur mot à la fin de l’atelier, ont d’abord remercié les organisateurs de cet atelier, et ont pris « l’engagement d’asseoir leur réseau afin de mieux communiquer pour réduire les cas de morbidité et de mortalité dus au paludisme ».

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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