vendredi 16 juillet 2010
Monde : Lancement du rapport OUTLOOK 2010 de l’ONUSIDA
Togo : Abstinence Sexuelle, Grande Finale des Trophées Miss Vierges 2010

Le Comité d'Organisation des Trophées Vierges a tenu ce jeudi 08 juillet à Lomé une conf&eacu te;rence de presse en vue de faire le point sur les préparatifs et d'annoncer la grande finale qui aura lieu le vendredi 30 juillet à Lomé.
Au total, 97 jeunes filles vierges se sont inscrites pour la 2ème édition du concours de promotion de l'abstinence sexuelle et de récompense des jeunes filles vierges au Togo. Sur les 97 dossiers de candidatures, 50 jeunes filles ont été présélectionnées pour être accompagné tout au long du projet. Mais retenez que seules 20 filles sur les 50 vont participer à la soirée de récompense qui aura lieu le 30 juillet.
Au cours de cette conférence de presse, on note la présence du Directeur National de la Jeunesse, du Représentant du Directeur du Centre Loyola (partenaire officiel) et bien sûr de la Reine Vierge 2009 qui va bientôt remettre sa couronne à la prochaine Reine.
Grâce au concours des partenaires tels que le CEL et le CNLS, Les frais de scolarités, des aides financières mensuelles, des prix matériels et des renforcements de capacités sont des récompenses à attribuer aux lauréates de cette 2ème édition.
lundi 24 mai 2010
Afrique de l'Ouest : Lutte contre le Vih/Sida dans la sous-région - Plaidoyer pour la suppression des lois discriminatoires
La consultation régionale sur les droits humains, les lois et le Vih/Sida a démarré le 17 mai 2010 à Dakar. Organisée par l'Onusida, cette rencontre aura pour effet d'améliorer les lois et d'inciter des pays comme le Ghana, le Gabon, le Nigeria, entre autre, à se doter d'un cadre juridique qui régit la prise en charge des questions liées à la lutte contre le Sida.
Au cours de cette rencontre, les experts ont établi une corrélation entre l'existence d'une loi et les progrès dans la lutte contre la pandémie. Raison pour laquelle, l'un des experts du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a préconisé la mise en place de structures spécifiques.
« Nous devons favoriser la création d'un service d'assistance juridique pour les PvVih et les populations vulnérables », soutient Béchir Ndaw.
Le conseiller de l'Onusida sur les droits humains et le Vih, Mamadi Diakité, a retracé les recommandations de leur institution. Il s'agit, entre autre, de la suppression de toutes les dispositions stigmatisant les malades. « Il nous faut développer des outils de vulgarisation des lois et éliminer toutes les lois punitives et discriminatoires », plaide Mamadi Diakité.
La discrimination liée à l'accès aux services de santé aux Personnes vivant avec le Vih/Sida a été dénoncée avec vigueur. Surtout qu'au cours de ces années, les malades ont rapporté les discriminations dont ils sont victimes dans les structures de Santé.
« Plusieurs malades éprouvent toutes les difficultés pour avoir accès aux services de soins. Il nous faut stopper les violences et les pratiques discriminatoires à l'égard des malades », prêche Patric Eric de l'Onusida.
Prenant la parole, la directrice exécutive de l'Onusida pour l'Afrique de l'Ouest a insisté sur l'urgence de la mise en oeuvre de toutes les actions pour freiner au plus vite la progression du Vih/Sida.
« Il est temps d'agir. Le temps de la complaisance est révolu. Nous devons réfléchir pour apporter des solutions. Les opportunités de financement, qui existent, ne doivent pas perdurer », argumente la directrice régionale de l'Onusida pour l'Afrique occidentale et centrale, Meskerem Grunitzky Bekele.
Posté par : Rodrigue AKOLLY
Togo : Les parlementaires veulent intensifier la lutte contre le VIH en Afrique de l'Ouest

Une centaine de parlementaires d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale ont plaidé jeudi à Lomé pour que leurs Etats consacrent davantage de ressources dans la lutte contre le sida.
Les élus africains souhaitent favoriser un accès universel au traitement de la pandémie.
« Nous avons besoin d'un partenariat nouveau. Nous devons consacrer 10% des ressources nationales à la lutte contre la maladie», a déclaré Bemba Youssouf, président du Réseau des médias africains pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
« La rencontre de Lomé a pour objectif de renforcer le partenariat des différents réseaux et d'identifier les mécanismes susceptibles d'enrichir les textes de lois pour protéger les personnes vivant avec le sida en y intégrant les dimensions relatives aux droits humais et à l'approche genre », a indiqué Komi Selom Klassou, premier vice-président de l'Assemblée nationale Togolaise.
Le Togo a crée en 2001 le Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS). L’institution est présidée par le président Faure Gnassingbé.
Posté par : Rodrigue AKOLLY
samedi 28 novembre 2009
Les journalistes partenaires indispensables dans la lutte contre le paludisme au Congo
C’est donc pour donner aux media la position d’acteurs incontournables et indispensables dans la promotion de la santé en général et du paludisme en particulier qu’AZUR Développement, le Club Des Jeunes pour l’Education Sexuelle et à la Santé (CJESS) et le Réseau Sida Afrique avec l’appui de Malaria Consortium ont organisé à Pointe-Noire, ce 4 Novembre 2009, un atelier sur la communication sur le paludisme pour les professionnels des média.
Cet atelier qui avait pour objectifs échanger sur les techniques de couverture médiatique du paludisme ; identifier les défis rencontrés par les journalistes dans la couverture médiatique et proposer les solutions et aussi à définir un programme d’activités à court terme sur la communication sur le paludisme à des fins de plaidoyer, et a réuni vingt cinq (25) journalistes hommes et femmes évoluant dans les media à Pointe-Noire.
Plusieurs thèmes ont été développé : après la présentation du contexte de l’atelier, les journalistes ont été édifiés sur les généralistes sur le paludisme parce qu’il est difficile de parler de la maladie si l’on ne la connais pas. D’autres communications notamment le rôle de la communication dans la lutte contre le paludisme ont permis aux professionnels des medias de savoir qu’ils ont un rôle essentiel d’éduquer, d’informer, de sensibiliser, conseiller et d’orienter les populations.
En effet, le communicateur a commencé par une interrogation : Pourquoi des milliers de personnes meurent tous les jours du paludisme ? Comment faire comprendre les populations ? Cette question trouve sa solution dans le rôle que doit jouer le journaliste qui, selon le communicateur, est non seulement le « porte parole mais l’historien du moment ». Il a surenchérit en disant que si « une fausse nouvelle est un poison, une bonne est sûrement un médicament capable de guérir » ; nombreuses sont en fait des personnes qui meurent par manque d’information.
Ainsi, le journaliste doit non seulement donner la parole aux spécialistes de santé pour transmettre les informations y relatives aux populations, mais aussi aller vers les populations pour recueillir leurs points de vue sur les différents problèmes concernant le paludisme. Il est par exemple important pour les journalistes d’aller dans les hôpitaux pour voir quels sont différents problèmes concernant le traitement du paludisme.
Un autre thème a été développé sur les défis dans la couverture médiatique du paludisme. Il a été noté que les journalistes rencontrent des difficultés d’accès à l’information. En fait, souvent le personnel soignant est souvent débordé (le seul pédiatre de l’hôpital Adolphe A ; Cissé peut recevoir en une nuit 90 enfants), ce qui fatigue et souvent ils ne sont plus disposés à renseigner le journaliste.
Après la présentation du guide de reportage sur le paludisme, les professionnels de média ont travaillé en groupe pour voir quelles étaient les questions urgentes à débattre dans les media concernant le paludisme.
C’était l’aussi une occasion pour se rendre compte que les media ne sont pas considéré comme partenaire dans le programme national de Développement Sanitaire 2007- 2011. D’où l’interrogation les media sont-ils écartés par les pouvoirs publics ou ils se font écarter ?
Les professionnels des média, dans leur mot à la fin de l’atelier, ont d’abord remercié les organisateurs de cet atelier, et ont pris « l’engagement d’asseoir leur réseau afin de mieux communiquer pour réduire les cas de morbidité et de mortalité dus au paludisme ».
mardi 6 octobre 2009
Congo : un réseau des journalistes décidé à s’engager dans la lutte contre le paludisme
Cette initiative est le fruit d’un constat : celui de la faiblesse de l’implication des journalistes dans la lutte contre le paludisme, maladie qui constitue l’une des premières causes de mortalité au Congo. Constat que la lutte contre le paludisme implique la participation de tous, mais aussi des journalistes en vue de changer les mentalités des populations et aussi de susciter l’intervention accrue des pouvoirs publics pour la prise des actions visant à éradiquer le paludisme dans le pays.
C’est dans cette optique que dans le cadre du projet de plaidoyer contre le paludisme, exécuté par AZUR Développement grâce au soutien financier de Malaria Consortium, appuie cette initiative de réseautage des professionnels des média dans le département du Kouilou.
Sous la direction de Monsieur David Hermann Malanda, Journaliste à DVS+, onze (11) professionnels des média femmes et hommes intéressés à plaider contre le paludisme se sont réunis le 24 Septembre 2009 à Pointe-Noire. Après la présentation aux participants de l’objet de la réunion, en prenant l'exemple sur le R E M A S T P (réseau de médias africain pour la lutte contre le sida la tuberculose et le paludisme les participants ont donné chacun leur point de vue. Après de fructueux échanges sur la dénomination du réseau, ils sont parvenus à la dénomination suivante : R C C P S (Réseau des Communicateurs Congolais pour la Promotion de la santé).
Ce réseau a pour objectif de faire le plaidoyer auprès des décideurs politiques et autres acteurs ou parties prenantes ; fournir des conseils et appuyer toute les autres organisations opérant dans le secteur de la santé afin de les aider à utiliser efficacement les médias pour promouvoir leur action ; et de contribuer à la maîtrise et la prévention de prévalence du paludisme, VIH/SIDA, la tuberculose et autre maladies inscrites comme problème de santé publique au congo.
Ces objectifs pourront être atteints par le biais de la production et la diffusion d'information et des émissions à travers la radio, la télévision et la presse écrite à Pointe-Noire. Ainsi, il sera produit et diffusé des programmes d’informations d’éducation orientés vers la réduction de taux de morbidité et de mortalité au Congo.
De même ce réseau de communicateurs congolais sur la santé organisera régulièrement les débats sur les médias d'information qui mettent l'accent sur la santé publique et en particulier le paludisme. Pour un des participants, ce « réseau sera pour nous un moyen de formation et d’information, et nous osons espérer que nous travaillerons au-delà de nos attentes parce que la lutte contre le paludisme et autres maladies nous concerne tous ».
Il est important de souligner qu’il est attendu des journalistes qu’ils interviewent également les parlementaires sur les questions de lutte contre le paludisme. Un guide de reportage sur le paludisme est en cours d’édition et un atelier de formation des journalistes est prévu d’ici Janvier 2010.
Roméo Mbengou
Congo : un réseau des journalistes décidé à s’engager dans la lutte contre le paludisme
Cette initiative est le fruit d’un constat : celui de la faiblesse de l’implication des journalistes dans la lutte contre le paludisme, maladie qui constitue l’une des premières causes de mortalité au Congo. Constat que la lutte contre le paludisme implique la participation de tous, mais aussi des journalistes en vue de changer les mentalités des populations et aussi de susciter l’intervention accrue des pouvoirs publics pour la prise des actions visant à éradiquer le paludisme dans le pays.
C’est dans cette optique que dans le cadre du projet de plaidoyer contre le paludisme, exécuté par AZUR Développement grâce au soutien financier de Malaria Consortium, appuie cette initiative de réseautage des professionnels des média dans le département du Kouilou.
Sous la direction de Monsieur David Hermann Malanda, Journaliste à DVS+, onze (11) professionnels des média femmes et hommes intéressés à plaider contre le paludisme se sont réunis le 24 Septembre 2009 à Pointe-Noire. Après la présentation aux participants de l’objet de la réunion, en prenant l'exemple sur le R E M A S T P (réseau de médias africain pour la lutte contre le sida la tuberculose et le paludisme les participants ont donné chacun leur point de vue. Après de fructueux échanges sur la dénomination du réseau, ils sont parvenus à la dénomination suivante : R C C P S (Réseau des Communicateurs Congolais pour la Promotion de la santé).
Ce réseau a pour objectif de faire le plaidoyer auprès des décideurs politiques et autres acteurs ou parties prenantes ; fournir des conseils et appuyer toute les autres organisations opérant dans le secteur de la santé afin de les aider à utiliser efficacement les médias pour promouvoir leur action ; et de contribuer à la maîtrise et la prévention de prévalence du paludisme, VIH/SIDA, la tuberculose et autre maladies inscrites comme problème de santé publique au congo.
Ces objectifs pourront être atteints par le biais de la production et la diffusion d'information et des émissions à travers la radio, la télévision et la presse écrite à Pointe-Noire. Ainsi, il sera produit et diffusé des programmes d’informations d’éducation orientés vers la réduction de taux de morbidité et de mortalité au Congo.
De même ce réseau de communicateurs congolais sur la santé organisera régulièrement les débats sur les médias d'information qui mettent l'accent sur la santé publique et en particulier le paludisme. Pour un des participants, ce « réseau sera pour nous un moyen de formation et d’information, et nous osons espérer que nous travaillerons au-delà de nos attentes parce que la lutte contre le paludisme et autres maladies nous concerne tous ».
Il est important de souligner qu’il est attendu des journalistes qu’ils interviewent également les parlementaires sur les questions de lutte contre le paludisme. Un guide de reportage sur le paludisme est en cours d’édition et un atelier de formation des journalistes est prévu d’ici Janvier 2010.
Roméo Mbengou