Nous avons parlé à plusieurs femmes qui se retrouvent seules avec des enfants, abandonnées par leurs maris dès l’annonce de leur séropositivité.
La stigmatisation des femmes vivant avec le VIH/SIDA est très visible et devrait être combattue.Voici l’histoire de deux femmes courageuses qui ont accepté leur état et ont décidé de lutter.Philomène (nom changé pour conserver l’anonymat) est enregistrée au Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) et est sous traitement ARV.
Démunie, elle est sous la charge de sa mère car son mari qui l’a délaissée avec deux enfants jumeaux d’une année lorsqu’il a su que sa femme était séropositive.La mère de Philomène vend du manioc et c’est grâce à ce petit commerce qu’elle vient en aide à sa fille et sespetits fils.
Malgré ses efforts, un de ses petits filsne va plus à l’école, par ce qu’elles n’ont pas les moyens de payer leur scolarité à l’école publique qui s’élève à 5000 FCFA par année soit 10 $ US.Philomène, nous a confié pendant la visite des volontaires d’AZUR Développement, qu’elle n’a jamais révélé son état sérologique auprès de ses parents et amis.Marianne (nom changé pour conserver l’anonymat) est séropositive depuis 5 ans et est mère de 3 enfants. Elle est sous ARV depuis 2003. Elle n’a jamais parlé de sa sérologie à ses parents.
Le père de ses enfants l’a abandonné depuis qu’il a su qu’elle était séropositive.Elle vit au quartier Mouyondzi. En dépit de son état desanté qui s’est dégradé, Marianne prévoit déjà se lancer dans le petit commerce lorsqu’elle aura repris des forces.
AZUR Développement sollicite en ce moment un appui auprès des individus et partenaires des appuis pour financer des micros projets pour les femmes vivant avec le VIH/SIDA qui sont abandonnées avec leurs enfants par leurs maris ou leurs familles.Si vous voulez contribuer, écrivez-nous à programmes@azurdev.org
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