mercredi 20 août 2008

Stop tabou sur la sexualité, l'émission radio qui dit ce que personne n'ose dire à Pointe-noire

En réalité la lutte contre le SIDA sans associer les médias est une lutte vouée à beaucoup d'échecs, car ce qui est dit par les médias est toujours considéré comme vrai et éducatif; l'essentiel que cela reflète une cohésion avec la réalité sur le terrain.

Il faut également ajouter que, la sexualité est à la base à plus de 90% de la contamination du VIH; c'est pour autant dire que si nous ne parlons pas de la sexualité dans nos campagnes de lutte contre le SIDA, rien ne pourra également marcher.

Mais, étant donné que la sexualité est toujours taboue dans la société africaine, les résultats sont là, dans ce sens où l'Afrique berceau de l'humanité dit-on , devient réservoir du VIH/SIDA à cause de nos coutumes, à respecter mais sans pour autant mettre la vie des humains en danger. Pourquoi continuer à sauvegarder un tabou qui ne nous apporte que le négatif ?

Il est temps de briser ce tabou sexuel avec courage mais dans le respect pour prétendre lutter véritablement contre le SIDA et d'autres maux sexuels associés. C'est en ce sens que nous Club des Jeunes pour l'Education Sexuelle et à la Santé "CJESS" avons pensé depuis 2004 briser le tabou sexuel pour lutter avec efficacité les maux sexuels et le VIH/SIDA; notre slogan est "lutte- courage- respect.
Dans ce même sens, nous nous sommes dit que les médias étaient des partenaires efficaces et incontournables dans la lutte contre le SIDA. Nous avons donc mis en place une émission intitulée "VERITE EN PLUS" c’est-à-dire qu'au-delà de la vérité que vous connaissez ou vous avez; il existe un plus, c'est dans la sexualité. Cette émission passe sur les ondes depuis 2004, elle a pour slogan "stop au tabou". Dans cette émission nous parlons de la sexualité sans tabou; et personne n'est épargné dans cette émission puisque, dans ce domaine sexuel chacun se retrouve; que tu sois Africain ou Européen, adolescent ou vieillard; vous aurez le même langage dans la sexualité; elle a un langage particulier. Ce n'est ni une façon d'encourager la débauche ni la dépravation des moeurs, mais une façon d'encourager l'humain à avoir un comportement sexuel responsable; chaque domaine nécessite une éducation et une instruction de base. Si la famille qui est la base de l'éducation ne fait rien, l'église ne fait pas cas, l'Etat n'ose pas en parler; les associations ont le devoir de faire quelque chose de particulier dans ce sens.

Nous vous rappelons qu’au cours de cette émission qui dure une(1) heure du temps; nous recevons plus de 300 messages SMS et appels des personnes qui nous posent des multiples questions dans tous les secteurs de la sexualité; préoccupations posées, qui, non résolues, sont à la base de la transmission du VIH, à la croissance des violences sexuelles, à la prostitution, aux séparations, aux grossesses indésirables, aux avortements provoqués, à la frigidité, à l'impuissance sexuelle, ...Ces mêmes messages nous confirment le changement positif des mentalités des populations en écoutant cette émission face à certains comportements irresponsables vis à vis du sexe. Et donc à Pointe-Noire, nous sommes devenus des repères car nous recevons des appels à n'importe quel moment de la journée pour résoudre tel ou tel problème sexuel même au téléphone. D’où les numéros 00242533-30-01/ 00242955-00-72 sont devenus comme les numéros des sapeurs pompiers en cas d'incendie ou de la police en cas de braquages.

Il faut donc dire que, cette émission a donné des bons fruits et nous profitons de solliciter des appuis multiformes des amis qui peuvent et veulent nous encourager à faire plus dans ce secteur. Utiliser nos médias constitue une règle de base pour la réussite de la lutte contre le SIDA ou même le paludisme. Donc, j'encourage nos amis du Togo qui veulent déjà mettre en place une émission de sexualité sans tabou à le faire sans honte. Je sais que pour un début, avec les coutumes togolaises cela sera un peu difficile, mais ils vont s'en sortir sans problème. Je suis prêt à partager mon expérience avec eux dans tous les sens car chez nous, nous sommes très avancé parce que je fais déjà ces émissions en pleine air avec des foules et des foules. Je vais les produire dans les églises, les camps militaires sinon partout où le besoin se fait ressentir.

Chaque mercredi à partir de 20h00, c'est devenu un rendez-vous à ne pas manquer pour les populations de Pointe-noire et du Cabinda voire même du Gabon puisque les messages SMS nous parviennent. Le feedback est très intéressant entre nous (émission) et les populations qui ont, pour une fois trouvé une source d'enrichissement en connaissances. Pour tous les amis qui veulent m'écrire pour partager avec moi, voici mon adresse électronique hermanmalanda@yahoo.fr.

Davy Herman Malanda
Journaliste

2 commentaires:

élise et guillaume a dit…

Bonjour,

Je suis jeune comédien et metteur en scène. Je me permets de laisser un commentaire pour vous faire part de mon projet de théâtre - documentaire : réunir différents témoignages autour du même thème, de la même ‘scène’ que la plupart d’entre nous avons vécu : notre premier rapport sexuel.


Grâce à un blog anonyme (http://www.votrepremierefois.blogspot.com/) , nous souhaitons réunir de nombreuses voix, d’hommes et de femmes, de tous les âges et de toutes origines, tant sociales religieuses ou ethniques.

Qu’est-ce qu’une première fois pour un adolescent nigérien ? pour une femme irakienne ? pour un grand père agriculteur ? pour un handicapé ? pour un maladroit ? une prostituée ? pour un hippie ? pour la reine Marie Antoinette ? pour un jeune d’aujourd’hui ?


Notre envie est réunir ces instants que chacun gardent en mémoire et qui ont une résonance bien différente selon les enjeux… car la sexualité peut être un enjeu politique, identitaire, familial qui va au delà du plaisir et de l’expérience première.

Nous conserverons bien entendu la pudeur, la tendresse ou la rage de vos souvenirs, sans jamais trahir ceux qui se sont dévoilés.
Nous souhaitons offrir avant tout de l’humain sans jamais être en position de voyeur.

J'espérais que notre blog pouvais être en lien avec le vôtre...


en espérant pouvoir dialoguer prochainement,

guillaume et élise/
http://www.votrepremierefois.blogspot.com

Anonyme a dit…

Lire la suite dans www.baatou-keurgui.com pour REMEDES ET RECOMMAMDATIONS Quelles sont les conséquences de l'éjaculation prématurée ?

Lorsqu'elle persiste, l'EP peut dégrader la fonction sexuelle tant de l'homme que de sa partenaire. Souvent l'éjaculateur prématuré se plaint d'une diminution ou d'une absence des sensations de plaisir au moment de l'éjaculation. Dans quelques cas, il peut survenir secondairement des difficultés à maintenir l'érection, et une diminution du désir sexuel : C'est souvent parce que l'homme est tellement préoccupé d'essayer de contrôler son éjaculation qu'il s'empêche de se laisser aller au plaisir de l'acte sexuel. Souvent les hommes imaginent que la solution est de réduire le temps consacré aux préliminaires : Le résultat est que la partenaire n’est plus assez stimulée pour atteindre un état d’excitation suffisant. Le rapport peut alors être douloureux du fait d’une absence de lubrification : Ceci ne peut qu'accroître l'anxiété, et faire éjaculer l'homme encore plus vite. La partenaire risque aussi d'avoir des difficultés à atteindre l'orgasme, et cela réduira d'autant son plaisir. Finalement cela conduit souvent à moins faire l'amour, ce qui fait aussi éjaculer plus vite. L'homme et sa partenaire sont donc pris dans un cercle vicieux qui aggrave progressivement leurs problèmes et dégrade leur vie sexuelle.
Quelles sont les causes de l'éjaculation prématurée ?

L'éjaculation prématurée est très rarement par l emotion ,le desir, certaines maladies . La plupart des hommes ont tendance à éjaculer rapidement lors de leurs premiers rapports. Certaines situations, en créant une tension nerveuse ( manque de temps, crainte d'être surpris) empêchent de se détendre (par exemple ne disposer que de quelques minutes pour un rapport avec sa petite amie pendant que ses parents sont sortis, ou n'avoir pas d'autre endroit pour faire l'amour que le siège arrière d'une voiture...etc.). Quand l'expérience sexuelle s'accroît, et quand le contexte dans lequel on peut faire l'amour permet de se sentir plus en sécurité, il devient plus facile d'apprendre à contrôler son éjaculation.