Entrevue vidéo avec Dimitri Ange Niossobantou de l'ONG AZUR Développement, le membre Congolais d'APC et également membre du Réseau Sida Afrique. Il estime que le web 2. 0 est une technologie prometteuse pour défendre les causes des personnes marginalisées. Vous pouvez suivre la vidéo de cette interview en allant sur ce lien
http://www.youtube.com/watch?v=A8oRts3590A
mardi 23 octobre 2007
Le Web 2.0 soutient les causes des personnes marginalisées
Le réseautage des ONG de lutte contre le SIDA au Congo serait-il une affaire d’exclusion?
Le 19 Octobre 2007 s’est tenue à Brazzaville au Congo, l’assemblée générale du Forum des ONG de lutte contre le SIDA (FOSIC).
Il y a quelques années, une expérience de réseautage des acteurs de la société civile de lutte contre le SIDA a été un échec, notamment avec la chute du défunt réseau national des ONG de lutte contre le SIDA (RENOSI).
Qui étaient donc les organisateurs ? Qui attribuait donc ce fameux mandat ? Sur quelles bases la liste des participants a-t-elle été dressée ? Quels sont les objectifs de ce nouveau forum ? Pourquoi y a t-il eu l’exclusion des autres organisations? Pourquoi, une explication claire ne nous a-t-elle pas été donnée ?
La lutte contre le SIDA au Congo Brazzaville serait-elle devenue l’apanage d’un groupe d’ONG/associations ? Quels sont les critères et pourquoi décourager les bonnes volontés ?
Ne dit-on pas que l’Union fait la force !
Médecins d’Afrique appelle la société civile congolaise à accompagner le gouvernement pour l’accès aux soins de santé
L’ONG Médécins d’Afrique a organisé le 20 octobre 2007 à Brazzaville, au Congo une conférence à laquelle ont pris part des participants de la société civile, du Gouvernement et des organisations internationales. Au cours de cette conférence, le coordonnateur de cette ONG, Jean Théophile Banzouzi a déclaré : « la société civile doit accompagner le gouvernement et les organismes internationaux pour réduire la carence sanitaire et pour augmenter l’accès aux soins de santé, qui est de moins de 30% dans e pays ».
Il se pose des problèmes de structures adéquates, de la disponibilité du personnel de santé à l’intérieur du pays, au problème d’accès de la population à l’eau potable, entre autres.
Action Santé Togo veut dépister 1030 fidèles des confessions religieuses
Assou-Alipoe Raphaël est le Président de l’Association Action Santé Togo (AST) et assistant médical de profession. AST est basée à Baguida à 12km de Lomé au Togo. Il vient de rejoindre les 220 membres du Réseau Sida Afrique au mois d’octobre. Il nous parle ici des activités de lutte contre le SIDA réalisées par son organisation.
Action Santé Pour Tous a pour mission d’aider la population togolaise surtout la population rurale à avoir accès aux soins de santé primaire. Elle se veut d’assister les plus pauvres en leur donnant les moyens de se suffire eux mêmes. Prendre en charge les orphelins et enfants vulnérables, victimes de trafics et d, abus sexuel. L'aide d'urgence, la réhabilitation constituent des étapes vers l'objectif principal d'autosuffisance.
Le Togo connaît un niveau national d’infection à VIH apparemment stable (environ 4%), mais d’importante variations régionales. La prévalence du VIH chez les femmes enceintes varie de moins de 2% dans les dispensaires des régions du centre et de Kara, à plus de 7% dans les régions maritime, des plateaux et des savanes, ainsi que dans la capitale Lomé[1].
1- Qu'est ce qui vous a motivé à adhérer au réseau?
Nous avons été motivés par les échanges d'information au niveau du réseau.
2- Depuis quand êtes vous impliquez dans la lutte contre le VIH/SIDA?
Je me suis impliquée dans la lutte, depuis deux ans à la suite de la mort brutale de ma nièce décédée du VIH/SIDA. Elle m'a laissé un garçon de trois ans.
3- Quelles sont les activités que vous avez déjà réalisées dans la lutte contre le VIH?
4- Avez- vous quelque chose à dire au sujet du succès de ce projet? Qu'est ce qui selon vous motive les gens à se faire dépister?
C'est un projet qui s'inscrit dans la campagne les enfants et le
Sida lancé par l'UNICEF en décembre 2005. Ce projet de dépistage
volontaire et anonyme s’adresse aux confessions religieuses. Au cours de ce projet, nous aurons à sillonner 18 confessions religieuses, dépister 1030 fidèles, et également sensibiliser 10000 fidèles.
C'est une association CILSIDA qui a en fait bénéficié l'appui financier de l'UNICEF et l’Association Santé Togo l'aide dans la réalisation de ce projet. Le test de dépistage du VIH est gratuit et anonyme et un grand travail de terrain a été abattu par nos deux Associations.
5- Quel pourrait être votre apport dans le Réseau Sida Afrique?
6- Qu'attendez-vous du Réseau Sida Afrique?
Tout ce qui peut nous aider à la réalisation de nos objectifs en faveur de la population.
Interview réalisée par Sylvie Niombo
mardi 9 octobre 2007
TIC et SIDA au Niger: les jeunes fréquentant les cybercafés sont sensibilisés sur le VIH/SIDA
Ahmed Hamou est Coordonnateur National du réseau des Jeunes « Initiative Jeunes et Société de l’Information » (IJSI) au Niger. Il a répondu aux questions de Sylvie Niombo sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) et les activités sur le VIH/SIDA.
Quelle est la valeur ajoutée que les TIC apportent dans la lutte contre le SIDA ? Qu’est ce qui fait la différence ?
Nous partageons les expériences et échangeons d’informations entre des personnes de tout horizon sans se voir ou se connaître des fois. Des créations des centres d’informations sur les IST/Sida peuvent permettre aux femmes et aux hommes l’accès aux informations en ligne et dans les médias. Il est possible de monter des films selon la culture des populations et les diffuser dans les médias, voire dans les villages lointains appuyés par des animations.
lundi 8 octobre 2007
La reconnaissance de la dignité des Personnes Vivant avec le VIH, paramètre de lutte contre le VIH.
Dans l’application, si cette disposition n’est respectée du fait des inégalités sociales, nous pouvons regretter certaines violations surtout lorsqu’il s’agit des personnes vivant avec le VIH/SIDA. En effet, en Afrique où le taux de prévalence du VIH est très élevé, les personnes vivant avec le VIH ne jouissent pas de cette égalité en dignité et en droits proclamés dans la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 Décembre 1948.
La dignité ou encore respect dû à une personne est en principe reconnue à toute personne par le seul fait qu’il soit humain. Cependant, les personnes vivant avec le VIH ne jouissent pas de ce respect. En effet, au Congo et peut être en Afrique, dés qu’une femme personne est atteinte du VIH, elle est l’objet des railleries ; le témoignage suivant en est une illustration. Il s’agit d’une femme de 48 ans, mère d’une famille nombreuse : « le jour que ma famille avait été informée de mon état de sérologie, j’ai senti des pressions terribles. Je suis abandonnée et personne ne pouvait utiliser les objets culinaires de mon ménage par crainte de contamination.
J’étais l’objet des railleries de la part de mon entourage. » Elle se résume en disant que « la stigmatisation est comparable à un virus qui conduit à la mort. C’est la raison pour laquelle les personnes vivant avec le VIH préfèrent garder le secret et anonymat face à un environnement hostile ».
Il est important de rappeler que le respect de la dignité des personnes vivant avec le VIH est une arme importante dans la lutte contre le SIDA. Au sortir de la deuxième guerre mondiale, lorsqu’il fallait établir les bases d’une paix durable dans le monde, les Nations Unies ont inscrit le respect de la dignité de la personne humaine au premier alinéa du préambule : « …la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ». De la même manière, dans le cadre de la lutte contre le VIH, le respect de la dignité des personnes infectées, constitue le fondement de leur liberté d’expression, de s’informer, de circuler, de témoigner ; le respect de cette dignité constitue aussi le fondement de la justice, en ce sens que les personnes infectées seront rétablies dans leurs droits mais aussi le fondement de la paix.
En effet, il ressort de l’article 44 de la constitution congolaise du 20 janvier 2002 que « tout citoyen a le devoir de respecter ses semblables ». Nous pouvons conclure au regard de cet article, que les personnes vivant avec le VIH ont le droit d’être respectées parce que cet article ne conditionne pas le respect de ce droit à la fortune, au statut social ou professionnel et encore moins à l’état de santé .
Roméo Mbengou
vendredi 5 octobre 2007
GAD au Niger: aider mes frères et soeurs à éviter cette terrible maladie
Kodjo Edem Kaanlekou, Président du Conseil d’Administration de Groupe Afrique pour le Développement-Niger (GAD-NIGER). Il a a bien voulu répondre à nos questions. GAD-NIGER est une association humanitaire apolitique et à but non lucratif. Elle est l'antenne nationale, au Niger de Afrika Gruppe Fur Entwicklung une organisation basée en Allemagne.
GAD-NIGER a pour but de contribuer au développement social, culturel et technique des populations du Niger, d'Afrique à travers un réseau de partenariat entre les pays du Nord et ceux du Sud.
Quels sont les objectifs de votre organisation?
· Promouvoir les aides au développement destinées à la recherche dans le domaine de l'agriculture, de l'économie, de la santé, de l'énergie, de l'eau et de l'environnement.
· Promouvoir le droit des enfants, l'éducation et la réinsertion des orphelins du SIDA.
· Encourager la scolarisation à travers la construction, l'équipement et la réfection des infrastructures scolaires.
· Convaincre et encourager les expatriés nigériens en Europe, en Amérique du Nord et dans le reste du monde à investir dans les actions visant à réduire la pauvreté au Niger.
Depuis quand avez-vous êtes-vous impliqué dans la lutte contre le SIDA pour quelles raisons le faites-vous? Etait-ce avant la création de votre association?
Quels sont les résultats que vous déjà réalisé avec vos activités de lutte contre le VIH avec les jeunes ?
Quelles étaient vos motivations pour adhérer au Réseau Sida Afrique ?
Qu’avez- vous déjà gagné en termes d’avantages depuis que vous êtes dans le Réseau Sida Afrique?
Quels sont les défis que vous rencontrez sur le terrain dans la réalisation de vos activités ?
Pour plus d’informations sur GAD-Niger, allez sur leur site web www.gad-niger.new.fr