jeudi 16 septembre 2010

TOGO: Lancement officiel de la campagne CARMMA au Togo


C'est le Palais des congrès de Lomé archicomble qui a accueilli, ce mardi 14 septembre 2010, le lancement officiel, par le Président Faure Gnassingbé, de la Campagne pour l'Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle et Néonatale en Afrique, CARMMA, au Togo. Le Chef de l'Etat a, dans son intervention, invité les togolais et les partenaires en développement à «une prise de conscience et à une mobilisation collective». «Seuls le cœur et la conscience peuvPublier le messageent faire bouger les choses», a martelé Faure Gnassingbé, en lançant la CARMMA au Togo, placée sous un thème dénué d'ambigüité: «aucune femme ne doit mourir en donnant la vie». Le Premier Ministre, Gilbert Houngbo, et plusieurs membres du gouvernement ont assisté à la cérémonie.

En lançant sa campagne ce mardi, le Togo rejoint la vingtaine de pays africains ayant décidé de passer à la phase opératoire de cette initiative prise par les Ministres de la Santé de l'Union africaine en mai 2009 à Addis-Abeba. Cet engagement du gouvernement togolais a été salué, au cours de la cérémonie de lancement, par Faustin Yao, Directeur du bureau sous-régional du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) à Dakar, représentant le Directeur régional UNFPA Afrique. « Au vu des défis qui nous attendent, nous sommes ici beaucoup plus pour une prestation de serment que pour une manifestation festive », a souligné M. Yao avant de réitérer la volonté du système des nations unies à accompagner le Togo dans la lutte pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.

Un peu plus tôt, le Ministre de la Santé, Komlan Mally, Président du Comité national de pilotage de la CARMMA, a félicité l'acceptation par le Président de la République de parrainer et de présider cette campagne qui, pendant deux semaines, va toucher tous les districts sanitaires du pays. Le Ministre de la santé a rappelé quelques actions entreprises par le gouvernement pour améliorer le secteur de la santé de façon générale dont :

· le renforcement en ressources humaines

· la construction et la réhabilitation des infrastructures et leur équipement

· la gratuité des antirétroviraux

· les campagnes intégrées de lutte contre la rougeole et la méningite, etc.

Face à la mortalité maternelle et néonatale qui démeure encore alarmante dans le pays (sur 100 000 naissances vivantes, 478 femmes meurent; 42 nouveau-nés sur 1000 meurent pour des affections diverses, etc) l'exécutif togolais compte maintenir l'effort en y associant de nouvelles priorités d'ici à 2015, dont notamment un plaidoyer pour la mise en place d'un plan quinquennal, en vue d'atteindre les OMD 4 et 5. «La présente campagne, tombe à pic, car elle va nous permettre de corriger le tir», a appuyé le Président de la République. « Le gouvernement fera des efforts pour augmenter au fur et à mesure le budget consacré à la santé », a-t-il promis avant de procéder à l'installation solennelle du Comité de pilotage de la CARMMA, composé de Madame Ahlonkoba Aithnard, du Dr Sama Essoham et du Prof Koffi Akpadza.

Une visite guidée des stands dressés à cet effet sur l'esplanade du Palais des congrès à mis fin à la cérémonie.


Source : Présidence du Togo

dimanche 15 août 2010

VIH/Sida et Abstinence Sexuelle au Togo : la Finale des Trophées Vierges a eu lieu le 30 juillet

Le concours national Trophées Vierges, édition 2010, a connu son apothéose vendredi 30 juillet 2010 dans la grande salle de spectacle de l’hôtel Eda Oba à Lomé. Organisé par l’association AV-Jeunes, avec le soutien du Gouvernement et du Centre Loyola, cet évènement vise à encourager les jeunes filles à garder leur virginité jusqu’au mariage et à revaloriser la femme africaine.

Promouvoir l’état de virginité chez les jeunes filles togolaises et revaloriser la dignité des femmes africaines, tels sont les buts visés par le concours national Trophées Vierges au Togo dont la finale a eu lieu vendredi 30 juillet à Eda Oba. Placé sous le parrainage du Ministère du Développement à la Base, de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l'emploi des Jeunes, ce concours consiste à récompenser les jeunes filles vierges de 18 à 25 ans et a connu la participation de 97 jeunes filles totale, dont 20 ont été présentées à la phase finale au lieu de 10 par rapport à la 1ère édition.

Au finish, c’est Mlle Antoinette Medahanao, 24 ans, étudiante en 2ème année d’anglais au Ghana, qui a été choisie Reine Vierge 2010 par un jury de 6 personnes (dont un huissier), présidé par l’artiste de la chanson togolaise Santy Dorim.

La nouvelle Reine, qui vient succéder celle de 2009 (Laure Tokin) aura pour mission, au cours de son mandat d’un (01) an de sensibiliser les populations à la base et surtout les jeunes filles et garçons sur l’importance de la virginité et de la chasteté afin d’éviter les infections sexuellement transmissibles, les grossesses précoces, les arrêts scolaires et de rester dignes jusqu’au mariage. La Reine et toutes les 19 autres lauréates gagnent chacune une bourse d’étude de 50.000 FCFA, une aide financière de 25.000 FCFA par mois durant 10 mois, des produits de beauté, des bons de coiffures, des fournitures scolaires à l’effigie de leurs images et un Trophée en statuette de bois représentant une femme, symbole de la pureté et de dignité de la femme grâce au concours des partenaires tels que le Ministère du Développement à la Base, de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l'emploi des Jeunesle, le CNLS-IST, le CEL, la Croix Rouge Togolaise, Jeanny Prestige, l’établissement Nathalias et l’Institut de beauté la Référence.

Venues des diverses contrées du Togo, les 20 lauréates ont été notées selon les critères suivants : démarche, culture, rythme de danse traditionnelle, et réaction du public. Elles ont eu à exécuter des danses du terroir et à répondre à une question qu’elles ont tirée chacune au choix. Les questions de culture générale portaient sur des thèmes relatifs aux IST/VIH/Sida, à la virginité, au comportement et au rôle qui doit prévaloir chez une femme pour un foyer paisible.

Quant au Président du Comité d’Organisation, M. Rodrigue Akolly, il a remercié tous les partenaires surtout le Ministère du Développement à la Base, de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l'emploi des Jeunes, le CNLS-IST, le CEL, Jeanny Presige, l'Institut de beauté la Référence et la Croix Rouge qui accompagneront la nouvelle Reine au cours de sa mission à travers leurs soutiens financier et moral.

vendredi 16 juillet 2010

Monde : Lancement du rapport OUTLOOK 2010 de l’ONUSIDA

Avant la XVIIIe Conférence internationale sur le sida qui se tiendra à Vienne du 18 au 23 juillet, l’ONUSIDA a présenté à Genève son rapport intitulé ’Outlook 2010. utlook, le nouveau rapport de l'ONUSIDA, présente les grandes lignes d'une plate-forme de traitement du VIH radicalement simplifiée appelée ?Traitement 2.0'...Pour en savoir plus, cliquer ici

Création de ONU FEMME : Le Système des Nations Unies vient de créer une novelle agence en charge de la promotion des femmes au sein de l'« ONU Femmes », entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes. La nouvelle entité offrira aux femmes et aux filles une nouvelle voix puissante et aidera à faire progresser la riposte au sida...Pour en savoir plus, cliquer ici

Togo : Abstinence Sexuelle, Grande Finale des Trophées Miss Vierges 2010

Le Comité d'Organisation des Trophées Vierges a tenu ce jeudi 08 juillet à Lomé une conf&eacu te;rence de presse en vue de faire le point sur les préparatifs et d'annoncer la grande finale qui aura lieu le vendredi 30 juillet à Lomé.

Au total, 97 jeunes filles vierges se sont inscrites pour la 2ème édition du concours de promotion de l'abstinence sexuelle et de récompense des jeunes filles vierges au Togo. Sur les 97 dossiers de candidatures, 50 jeunes filles ont été présélectionnées pour être accompagné tout au long du projet. Mais retenez que seules 20 filles sur les 50 vont participer à la soirée de récompense qui aura lieu le 30 juillet.

Au cours de cette conférence de presse, on note la présence du Directeur National de la Jeunesse, du Représentant du Directeur du Centre Loyola (partenaire officiel) et bien sûr de la Reine Vierge 2009 qui va bientôt remettre sa couronne à la prochaine Reine.

Grâce au concours des partenaires tels que le CEL et le CNLS, Les frais de scolarités, des aides financières mensuelles, des prix matériels et des renforcements de capacités sont des récompenses à attribuer aux lauréates de cette 2ème édition.

lundi 24 mai 2010

Afrique de l'Ouest : Lutte contre le Vih/Sida dans la sous-région - Plaidoyer pour la suppression des lois discriminatoires

Les experts d'une dizaine de pays d'Afrique ont engagé la réflexion pour améliorer les lois sur la prise en charge des questions liées à la lutte contre le Vih/Sida. La consultation est ouverte, lundi, à Dakar

La consultation régionale sur les droits humains, les lois et le Vih/Sida a démarré le 17 mai 2010 à Dakar. Organisée par l'Onusida, cette rencontre aura pour effet d'améliorer les lois et d'inciter des pays comme le Ghana, le Gabon, le Nigeria, entre autre, à se doter d'un cadre juridique qui régit la prise en charge des questions liées à la lutte contre le Sida.

Au cours de cette rencontre, les experts ont établi une corrélation entre l'existence d'une loi et les progrès dans la lutte contre la pandémie. Raison pour laquelle, l'un des experts du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a préconisé la mise en place de structures spécifiques.

« Nous devons favoriser la création d'un service d'assistance juridique pour les PvVih et les populations vulnérables », soutient Béchir Ndaw.

Le conseiller de l'Onusida sur les droits humains et le Vih, Mamadi Diakité, a retracé les recommandations de leur institution. Il s'agit, entre autre, de la suppression de toutes les dispositions stigmatisant les malades. « Il nous faut développer des outils de vulgarisation des lois et éliminer toutes les lois punitives et discriminatoires », plaide Mamadi Diakité.

La discrimination liée à l'accès aux services de santé aux Personnes vivant avec le Vih/Sida a été dénoncée avec vigueur. Surtout qu'au cours de ces années, les malades ont rapporté les discriminations dont ils sont victimes dans les structures de Santé.

« Plusieurs malades éprouvent toutes les difficultés pour avoir accès aux services de soins. Il nous faut stopper les violences et les pratiques discriminatoires à l'égard des malades », prêche Patric Eric de l'Onusida.

Prenant la parole, la directrice exécutive de l'Onusida pour l'Afrique de l'Ouest a insisté sur l'urgence de la mise en oeuvre de toutes les actions pour freiner au plus vite la progression du Vih/Sida.

« Il est temps d'agir. Le temps de la complaisance est révolu. Nous devons réfléchir pour apporter des solutions. Les opportunités de financement, qui existent, ne doivent pas perdurer », argumente la directrice régionale de l'Onusida pour l'Afrique occidentale et centrale, Meskerem Grunitzky Bekele.


Posté par : Rodrigue AKOLLY

Togo : Les parlementaires veulent intensifier la lutte contre le VIH en Afrique de l'Ouest


Une centaine de parlementaires d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale ont plaidé jeudi à Lomé pour que leurs Etats consacrent davantage de ressources dans la lutte contre le sida.

Les élus africains souhaitent favoriser un accès universel au traitement de la pandémie.

« Nous avons besoin d'un partenariat nouveau. Nous devons consacrer 10% des ressources nationales à la lutte contre la maladie», a déclaré Bemba Youssouf, président du Réseau des médias africains pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

« La rencontre de Lomé a pour objectif de renforcer le partenariat des différents réseaux et d'identifier les mécanismes susceptibles d'enrichir les textes de lois pour protéger les personnes vivant avec le sida en y intégrant les dimensions relatives aux droits humais et à l'approche genre », a indiqué Komi Selom Klassou, premier vice-président de l'Assemblée nationale Togolaise.

Le Togo a crée en 2001 le Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS). L’institution est présidée par le président Faure Gnassingbé.


Posté par : Rodrigue AKOLLY

samedi 28 novembre 2009

Les journalistes partenaires indispensables dans la lutte contre le paludisme au Congo

Le rôle que peut jouer les média dans la dissémination des informations sur la santé n’est plus à démontrer dans une société dite de l’information.

C’est donc pour donner aux media la position d’acteurs incontournables et indispensables dans la promotion de la santé en général et du paludisme en particulier qu’AZUR Développement, le Club Des Jeunes pour l’Education Sexuelle et à la Santé (CJESS) et le Réseau Sida Afrique avec l’appui de Malaria Consortium ont organisé à Pointe-Noire, ce 4 Novembre 2009, un atelier sur la communication sur le paludisme pour les professionnels des média.

Cet atelier qui avait pour objectifs échanger sur les techniques de couverture médiatique du paludisme ; identifier les défis rencontrés par les journalistes dans la couverture médiatique et proposer les solutions et aussi à définir un programme d’activités à court terme sur la communication sur le paludisme à des fins de plaidoyer, et a réuni vingt cinq (25) journalistes hommes et femmes évoluant dans les media à Pointe-Noire.

Plusieurs thèmes ont été développé : après la présentation du contexte de l’atelier, les journalistes ont été édifiés sur les généralistes sur le paludisme parce qu’il est difficile de parler de la maladie si l’on ne la connais pas. D’autres communications notamment le rôle de la communication dans la lutte contre le paludisme ont permis aux professionnels des medias de savoir qu’ils ont un rôle essentiel d’éduquer, d’informer, de sensibiliser, conseiller et d’orienter les populations.

En effet, le communicateur a commencé par une interrogation : Pourquoi des milliers de personnes meurent tous les jours du paludisme ? Comment faire comprendre les populations ? Cette question trouve sa solution dans le rôle que doit jouer le journaliste qui, selon le communicateur, est non seulement le « porte parole mais l’historien du moment ». Il a surenchérit en disant que si « une fausse nouvelle est un poison, une bonne est sûrement un médicament capable de guérir » ; nombreuses sont en fait des personnes qui meurent par manque d’information.

Ainsi, le journaliste doit non seulement donner la parole aux spécialistes de santé pour transmettre les informations y relatives aux populations, mais aussi aller vers les populations pour recueillir leurs points de vue sur les différents problèmes concernant le paludisme. Il est par exemple important pour les journalistes d’aller dans les hôpitaux pour voir quels sont différents problèmes concernant le traitement du paludisme.

Un autre thème a été développé sur les défis dans la couverture médiatique du paludisme. Il a été noté que les journalistes rencontrent des difficultés d’accès à l’information. En fait, souvent le personnel soignant est souvent débordé (le seul pédiatre de l’hôpital Adolphe A ; Cissé peut recevoir en une nuit 90 enfants), ce qui fatigue et souvent ils ne sont plus disposés à renseigner le journaliste.

Après la présentation du guide de reportage sur le paludisme, les professionnels de média ont travaillé en groupe pour voir quelles étaient les questions urgentes à débattre dans les media concernant le paludisme.

C’était l’aussi une occasion pour se rendre compte que les media ne sont pas considéré comme partenaire dans le programme national de Développement Sanitaire 2007- 2011. D’où l’interrogation les media sont-ils écartés par les pouvoirs publics ou ils se font écarter ?

Les professionnels des média, dans leur mot à la fin de l’atelier, ont d’abord remercié les organisateurs de cet atelier, et ont pris « l’engagement d’asseoir leur réseau afin de mieux communiquer pour réduire les cas de morbidité et de mortalité dus au paludisme ».