vendredi 8 mai 2009

Remise de la charte de la société civile à la Marraine Nationale de la lutte contre le paludisme


Remise de la charte des organisation de la société civile à Madame ZONGO Epouse du Premier Ministre du Burkina Faso Marraine Nationale de la lutte contre le paludisme

Burkina Faso : cross populaire pour la lutte contre le paludisme


Vaincre le paludisme : le compte à rebours est lancé, tel est le thèmede la célébration cette année de la journée nationale de lutte contrele paludisme.

Au Burkina Faso le monde communautaire a commémoré la manifestationsous l’égide de SOS Jeunesse et Défis, à travers l’adoption d’unecharte du monde communautaire en faveur de la lutte contre lepaludisme, l’organisation d’une conférence presse et d’un cross pourla mobilisation communautaire. Le clou de cette manifestation a été la remise de la charte du mondecommunautaire pour la lutte contre le paludisme aux autoritéspolitiques présentes au district de Nongr Massom.

La charte a étéadoptée par une quarantaine de participants à l’atelier de mise enplace de la coalition de lutte contre le paludisme au Burkina Faso. Lacharte est une interpellation des autorités politiques à un fortengagement sur le paludisme et vise à renforcer les actions deprévention et de prise en charge du paludisme.

Plus de 400 personnes ont pris part au cross populaire qui a parcouru plus de 4kilomètres avec des slogans de plaidoyer et d’engagement sur la lutte contre le paludisme, tous déterminésà vaincre ce mal au Burkina Faso.

Célestin Compaoré, SOS Jeunesse et Défis, Burkina Faso

Burkina Faso, une coalition de lutte contre le paludisme tant attendue


Des organisations à base communautaires issues de huit régions sur treize du Burkina Faso donnent naissance à la Coalition Burkinabé deLutte contre le paludisme. C’est la principale conclusion de l’atelier de concertation pour la mise en place d’un mécanisme de synergie d’actions en faveur de la lutte contre le paludisme au Burkina Faso. Cette importante rencontre s’est tenue du 23 au 24 Avril 2009 àOuagadougou la capitale.


L’initiative est du Consortium SOS/JD-CCP et a rassemblé deux jours durant des participants venus de tous les quatre coins du Burkina. Au cours de leurs travaux les participantsont eut droit à des échanges avec des responsables du Programme National de Lutte Contre le Paludisme au Burkina, du Programme d’Appui au Monde Communautaire. Ces échanges ont été fructueux pour la synergie d’actions en faveur de latte contre le paludisme.


Le lancement de la coalition, sous la houlette de Célestin COMPAORE qui en assure la coordination, est une contribution au renforcementdes différentes initiatives sur la lutte contre le paludisme à travers le plaidoyer au niveau communautaire. Elle vise l’interpellation des décideurs politiques, coutumiers, des médias pour une meilleure mobilisation en faveur de la lutte contre le paludisme.


Célestin Compaoré, SOS Jeunesse et Défis, Burkina Faso

lundi 27 avril 2009

L'espoir est permis dans la réduction des nouveaux cas de paludisme au Burkina Faso

Le Burkina Faso à l’instar de la plupart des pays en Afrique de l’ouest est confronté à l’épidémie du paludisme. Au Burkina le paludisme constitue la première cause de consultation et d’hospitalisation et de décès dans les formations sanitaires. Le paludisme est devenu un problème de santé publique de part son ampleur et sa gravité?

La situation du paludisme au Burkina Faso

Au Burkina Faso, le profil épidémiologique reste dominé par les maladies transmissibles infectieuses dont le paludisme. Selon les données statistiques du système national d’information sanitaire, le paludisme est la première cause de consultation (35,12%), d’hospitalisation (40,83%) et de décès (37,5%) et 1 877 622 cas de paludisme dont 261 927 graves ont été enregistrés en 2005 sur une population estimée à plus de 10 000 000 d’habitants dans la même année. Le nombre élevé de décès du au paludisme s’explique entre autre par la faible fréquentation des formations sanitaires, la faible couverture en moustiquaires imprégnés traitées aux insecticides traitées (MTI), l’insuffisance des activités de communication de proximité en matière de lutte contre le paludisme.

Sur le plan de l’administration des soins par les services de santé l’état de la situation du personnel soignant selon les ratios des personnels dans le cadre du PNDS 2001-2010 se compose comme suit :
-1 médecin pour30086 habitants
-1churgien dentiste pour 358 711 habitants
-1pharmacien pour 369 9241 habitants
-1 infirmier pour 3711 habitants
-1 sage femme pour 24 869 habitants.

Cette situation reflète l’insuffisance du personnel de la santé par rapport au besoin de soins par rapport à une population générale estimée à plus de 12 000 000 d’habitants en 2006(sourceRGPH2006).Bien que le personnel soit qualifié il demeure insuffisant.

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Paludisme et VIH/SIDA: ce qu'il faut savoir

Toutes les 30 secondes, un enfant meurt du paludisme en Afrique et 90% de demi de milliard de cas sont enregistrés en Afrique. Des études ont prouvé qu'il existe un lien entre le paludisme et le VIH/SIDA.

En Afrique, les femmes et les enfants restent parmi les groupes les plus vulnérables aux trois maladies. Dans un certain nombre de pays, les systèmes de protection sociaux sont faibles ou inexistants, tandis que les défis de systèmes de santé, tels que les infrastructures sont faibles. Il s’avère nécessaire de les renforcer.

Par exemple, l'infection de paludisme pendant la grossesse peut augmenter le risque de transmission du VIH de la mère à enfant.
Quel est alors le lien entre le VIH/SIDA et le paludisme ?
Quels sont les effets du paludisme sur le développement socio-économique de l’Afrique ?
Qu’est ce que le Réseau Santé Afrique réalise dans le domaine de la lutte anti-paludique ?

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samedi 25 avril 2009

Une coalition togolaise de lutte contre le paludisme verra bientôt le jour !


Les étapes de la création de la coalition togolaise de lutte contre le paludisme se poursuivent. Suite à la journée d’information et de plaidoyer sur le paludisme organisée le 03 Octobre 2008 par le Réseau Sida Afrique au Togo, la trentaine de participants composée en majorité des journalistes et des ONG/Associations de santé et de développement communautaire, avait fortement recommandé la création d’une plateforme multi-sectorielle pour la lutte contre le paludisme au Togo.

Fort des résultats de cette journée, les ONG ASSAF et Association Santé pour Tous (AST) se sont mises à pied d’œuvre pour concrétiser cette recommandation. Des réunions s’est ainsi tenues entre les différentes parties prenantes à Lomé et à Baguida sous l’impulsion de l’ASSAF, le point focal du projet régional du Réseau Sida Afrique sur le paludisme au Togo. Les statuts et le règlement intérieur devant régir cette coalition de lutte contre le paludisme sont à présents disponibles.

Cette rencontre qui était une première à Lomé avait plaidé pour une implication significative de la société civile et des médias dans la lutte contre le paludisme au Togo. La contribution remarquable de Monsieur Oboussoumi Komlanvi Eloi, représentant du Coordonnateur du Programme National de Lutte contre le paludisme avait permis de cerner la situation de la lutte contre le paludisme au Togo, avec des données épidémiologiques et les stratégies de lutte ainsi que le niveau d’atteinte de leurs objectifs.

La nouvelle coalition togolaise de lutte contre le paludisme doit donc travailler de manière à lutter contre le paludisme qui constitue le 1er problème de santé publique au Togo. En effet, cette affection représente: 43% des consultations avec en moyenne 487 000 cas par an, 44% des hospitalisations soit 29 500 malades hospitalisés par an. Les enfants de moins de 5 ans, constituent le groupe d’âge le plus touché (49% des consultations, 66% des hospitalisations et 6% de létalité) ainsi que les femmes enceintes.

Cette coalition entend bâtir sur les acquis du projet régional campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme du Réseau Sida Afrique, qui a réalisé une diversité d’actions au Togo avec les organisations de la société civile et les professionnels des médias.

En mars 2008, ASSAF avait réalisé une analyse de la situation du paludisme au Togo ainsi que des informations sur les acteurs présents sur le terrain,qui avait révélé une faible implication des organisations de la société civile dans la lutte contre le paludisme, excepté quelques organisations qui font la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide.

Le projet réalisé par ASSAF au Togo a ainsi permis de relever la pente, avec une forte implication des journalistes qui s’est traduit en 2008 par la tenue régulière des clubs de presse sur le paludisme à Tsiévé et à Lomé, véritables laboratoires où les thèmes pertinents sur le paludisme étaient traités et expliqués par des professionnels. Les thèmes comprenaient le traitement du paludisme, le traitement intermittent (TPI) à base de sulfadoxine pirimétamine (Fansidar) pour les femmes enceintes, les stratégies de lutte contre le paludisme, les questions d’assainissement et d’hygiène du milieu, la gestion des données épidémiologiques du paludisme, la prévention à travers la disponibilité des moustiquaires imprégnées d’insecticide et l’implication des religions entre autres.

Une expérience intéressante qui a permis aux journalistes y prenant part de rédiger avec plus de doigté des articles de presse et de produire des émissions radios dans les organes de presse comme le Canard Indépendant, le Changement, la Presse ATOP et Togo-Presse et la Radio Horizon.

L’équipe du projet a pris part à la formation en ligne basée sur le module sur l’élaboration des stratégies de lutte contre le paludisme élaboré par le Réseau Sida Afrique. Les connaissances apprises lors de cette formation en ligne ont permis aux membres de l’équipe de mieux aborder l’exécution de leur projet et également d’orienter leurs actions. Un document repère sans lequel les points focaux de ce projet n’auraient pas eu de bons résultats sur le terrain.

Par ailleurs, ASSAF a produit un spot radio sur le paludisme qui a été diffusé régulièrement sur la radio Horizon afin de toucher une large audience dans la préfecture de Zio. Le message véhiculé par le spot s’articule autour des conséquences socio- économiques du paludisme et il vise à réveiller les consciences pour réduire le taux de mortalité due au paludisme dans la communauté.
ASSAF a tiré le meilleur parti de sa participation à ce projet afin de focaliser davantage d’actions sur le paludisme de plaidoyer en faveur des communautés rurales. C’est une organisation avec une historique de travail dans la sensibilisation sur le paludisme dans la préfecture de Zio au Togo et qui n’a pas eu de barrières pour s’engager dans ce projet régional. Comme dans d’autres pays tels que la RDC, le Bénin et le Niger, cela a renforcé leur collaboration avec le Programme de lutte contre le Paludisme et les autorités locales de la préfecture de Zio où certaines activités étaient menées.

En définitive, la coalition togolaise de lutte contre le paludisme se donne comme cheval de bataille la mobilisation des ressources pour la lutte contre le paludisme au Togo, avec un plaidoyer auprès du secteur public et privé. Après l’analyse de la situation sur la lutte contre le paludisme au Togo, les acteurs de la lutte contre le paludisme au Togo rassemblés au sein de la coalition voudraient faire reculer le paludisme et toucher davantage de populations riveraines et rurales.


Sylvie Niombo

Le Réseau Sida Afrique mobilise les journalistes pour la lutte contre le paludisme au Mali


Tidianie Mogue est Docteur en médecine et point focal du Réseau Sida Afrique au Mali. Elle parle ici au cours d’un entretien sur les activités au Mali du projet régional de plaidoyer sur le paludisme du Réseau Sida Afrique de 2008 à 2009. Jusqu’à ce jour, le Paludisme demeure au Mali un problème majeur de santé publique de par son impact sur la mortalité, la morbidité et ses répercussions socio économiques sur la population en général, et les femmes et les enfants de moins de 5 ans en particulier.

Avant tout, Dr Tidianie Mogue a voulu participer au projet régional campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme du Réseau Sida Afrique à cause de son engagement et sa motivation personnelle à contribuer à la lutte contre le paludisme sur le continent. A travers ce projet, dont certaines activités ont concernées le Mali, elle dit vouloir « sensibiliser la population pour une meilleure prévention du paludisme et une prise en charge correcte des cas. ».

Le Réseau Sida Afrique Mali est encore en pleine évolution, et quatre membres ont été impliqués dans l’exécution de ce projet sous la coordination du Dr Tidianie Mogue. La subvention obtenue leur a permis de réaliser une analyse de la situation du paludisme au Mali une analyse de la situation du paludisme au Mali qui révèle qu’il demeure un problème de santé. « Nous avons commencé le travail par une cartographie du paludisme qui a été remise au Programme National de Lutte contre le Paludisme » a-t-elle expliqué.

Dès que cette analyse a été mise en ligne, le Réseau Sida Afrique Mali a reçu des commentaires et des questions des étudiants et professionnels de la santé au Mali qui demandaient davantage d’informations sur les conséquences socio-économiques du paludisme. Cette analyse, qui rassemble des données sur le paludisme et les acteurs de la lutte au Mali, leur a permis d’élaborer un plan média pour la mobilisation des professionnels des média dans la lutte contre le paludisme dans ce pays.

Par ailleurs, l’engagement des organisations de la société civile au Mali semble évidente dans la lutte contre le paludisme aux côtés du Programme National de Lutte contre le Paludisme. Comme l’affirme le Dr Tidianie Mogue « des organisations comme le Groupe Pivot regroupent les ONG et associations qui mènent des activités sur le paludisme avec le soutien de l’Etat Malien. Pour les professionnels des média, il existe déjà un réseau des communicateurs en santé, mais uniquement focalisé sur le paludisme ». Il a ainsi été utile pour le Dr Tidianie Mogue et son équipe de mobiliser des journalistes de la presse écrite à publier des articles de presse sur le paludisme dans les journaux tels que les Echos, Nouvel Horizon, Soir de Bamako et L'Indépendant. Ils ont également travaillé avec les chaînes de radio communautaires telles que les radios de Benkan et Kati sur des sujets relatifs à la prévention du paludisme, les mesures d’urgence, les progrès de la recherche du vaccin anti-paludique, la prévention du le paludisme dur le groupe cible mère et enfant et le rôle des journaliste dans la lutte contre le paludisme.

Un club de presse sur le paludisme a été organisé le 03 Janvier 2009 à Bamako auquel 4 journalistes de la presse écrite et 7 journalistes des radios communautaires du Mali ont pris part. Ils ont eu l’opportunité de discuter sur la situation du paludisme au Mali et la participation des journalistes dans la lutte contre le paludisme. Ceux-ci ont proposé l’élaboration d’un plan pour faire une campagne de sensibilisation sur le paludisme de grande envergure sur tout le territoire national si possible sur le paludisme.

Le projet a insisté dans ses interventions sur une communauté prioritaire, comme l’affirme Dr Tidianie Mogue : « c’est la population vulnérable constituée de femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans et sur lesquelles nous avons focalisés les échanges sur ce travail».

Dr Tidianie Mogue et son équipe ont pris part à la formation en ligne sur l’élaboration des stratégies de lutte contre le paludisme offerte par le Réseau Sida Afrique aux points focaux et aux organisations membres en 2008. Un module sur ce sujet a été remis à tous les participants en format électronique et a ainsi constitué l’un des principaux outils de travail des organisations de la société civile et des professionnels des média, ce même après la formation en ligne. Ainsi, des initiatives sont entreprises dans les pays. Pour le cas du Mali, Dr Tiadinie Mogue affirme que « nous utilisons les connaissances tirées du module du Réseau Sida Afrique sur l’élaboration des stratégies de lutte contre le paludisme pour le travail effectué avec les média ».

Entre autres activités, le Réseau Sida Afrique Mali a travaillé à mobiliser et discuter sur la méthodologie de prévention du paludisme sur le groupe cible mère et enfant avec les étudiants en médecine et les infirmiers en organisant une conférence à l’Ecole des techniciens en santé le 13 Décembre 2008. L’équipe du projet au Mali a également facilité la mise en place du cercle pays du Mouvement Populaire pour la Santé (PHM) au Mali, qui mène actuellement une évaluation sur le droit à la santé, et inclure également des données et enquêtes sur le paludisme.
Par ailleurs, Dr Tidianie Mogue a contribué à la rédaction du guide de ressources francophones sur le paludisme en ligne, qui fournit des informations sur les articles de fonds, les programmes régionaux, les organisations et autres documents utiles en collaboration avec les membres du Réseau Sida Afrique du Cameroun, du Congo et du Togo.

En tant que point focal, elle a pris part aux réunions en ligne et face-à-face sur ce projet régional. Cela lui a permis d’utiliser plusieurs de communication en ligne pour échanger et orienter les actions ; tels que Yahoo Messenger, Skype, le courrier électronique, et également des outils comme le blogue sur le paludisme http://malariaafrica.wordpress.com/
A cet effet, elle souhaiterait que « même après la réalisation de ce projet régional, il faudrait mettre à jour un blogue sur le paludisme afin de permettre un meilleur suivi et une évaluation de ce qui a été réalisé. Ainsi, le Réseau aura d'avantage d'informations sur le paludisme à diffuser sur la liste de discussion en ligne.»

Assurément, cela a été avantageux pour son équipe de participer ce un projet régional car « l'union fait la force dira t-on. C'est plus crédible et mieux suivi par les partenaires. Cela permet une nette évaluation de ce que l'on fait et de pouvoir apprendre de ce que les autres font. C'est un système complémentaire », affirme t-elle. Le Réseau Sida Afrique Mali est donc prêt pour la prochaine étape du projet.

Sylvie Niombo