lundi 27 avril 2009

L'espoir est permis dans la réduction des nouveaux cas de paludisme au Burkina Faso

Le Burkina Faso à l’instar de la plupart des pays en Afrique de l’ouest est confronté à l’épidémie du paludisme. Au Burkina le paludisme constitue la première cause de consultation et d’hospitalisation et de décès dans les formations sanitaires. Le paludisme est devenu un problème de santé publique de part son ampleur et sa gravité?

La situation du paludisme au Burkina Faso

Au Burkina Faso, le profil épidémiologique reste dominé par les maladies transmissibles infectieuses dont le paludisme. Selon les données statistiques du système national d’information sanitaire, le paludisme est la première cause de consultation (35,12%), d’hospitalisation (40,83%) et de décès (37,5%) et 1 877 622 cas de paludisme dont 261 927 graves ont été enregistrés en 2005 sur une population estimée à plus de 10 000 000 d’habitants dans la même année. Le nombre élevé de décès du au paludisme s’explique entre autre par la faible fréquentation des formations sanitaires, la faible couverture en moustiquaires imprégnés traitées aux insecticides traitées (MTI), l’insuffisance des activités de communication de proximité en matière de lutte contre le paludisme.

Sur le plan de l’administration des soins par les services de santé l’état de la situation du personnel soignant selon les ratios des personnels dans le cadre du PNDS 2001-2010 se compose comme suit :
-1 médecin pour30086 habitants
-1churgien dentiste pour 358 711 habitants
-1pharmacien pour 369 9241 habitants
-1 infirmier pour 3711 habitants
-1 sage femme pour 24 869 habitants.

Cette situation reflète l’insuffisance du personnel de la santé par rapport au besoin de soins par rapport à une population générale estimée à plus de 12 000 000 d’habitants en 2006(sourceRGPH2006).Bien que le personnel soit qualifié il demeure insuffisant.

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