lundi 24 septembre 2007

Des femmes financées pour la première fois pour sensibiliser leurs pairs sur le SIDA à Djibouti

Kassim Weah du Réseau Ensemble pour le Développement Durable du District d’Arta (EDDA) nous parle ici lors de l’interview qu’il a accordé à Steve Labata, Modérateur du Réseau Sida Afrique, des activités de prévention contre le VIH à Djibouti.


Quelles activités sur le VIH/SIDA avez-vous réalisé ces derniers mois ?


Durant ces derniers mois, deux projets de prévention et de sensibilisation du VIH/SIDA ont été exécutés par deux associations membres de notre Réseau. L’Association Iskoutir a exécuté un projet de sensibilisation et de prévention touchant les usagers du corridor international et du secteur privé. Le projet d’une durée d’un an est financé par le Secrétariat Exécutif du Programme de PNLS à hauteur de 870 000 FD (4 888 $ US).


Le second projet est mené par l’Association pour l’Education et la Santé des Femmes de Weah. Il est destiné à sensibiliser et prévenir du VIH/SIDA des jeunes filles et jeunes femmes en difficultés. La durée du projet est de 6 mois et financé par le Secrétariat Exécutif du PNLS à hauteur de 593 000 FD (3 331 $ US). Ce fût pour la première fois qu’une association féminine se voit confiée à un projet de sensibilisation du SIDA et cela prouve combien le tabou qui touchait ce domaine disparaît de plus en plus.


Vu l’importance du travail sur le terrain, ces deux projets seront reconduits pour bientôt à une durée d’une année pour chacun.


Quelles communautés avez-vous visé et pour quelles raisons ?

La communauté visée par notre ONG est tout d’abord la population de base de notre Région et en particulier les femmes, les personnes pauvres et vulnérables au VIH/SIDA, les jeunes, les nomades ou ruraux. Nous les avons visé parce qu’ils sont les plus vulnérables et ont besoin d’un bon avocat pour leur permettre l’amélioration de leur quotidien.


Quels défis rencontrez-vous?

Les défis que nous rencontrons sont nombreux mais le plus important à nos yeux serait le renforcement des capacités des associations de base communautaire membre de notre Réseau et une mobilisation des fonds depuis l’étranger est également à un autre défi.


Propos recueillis par Steve Labata

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