La Direction Générale du Redéploiement de
Selon le Dr Emmanuel Beljard Edzongui, Chargé de Programme VIH/Sida et Santé de la reproduction des adolescents et jeunes à l’UNFPA, dans un pays comme le Congo où les personnes âgées de moins de 25 ans représentent plus de la moitié de la population, le gouvernement et tous les partenaires au développement ont la responsabilité de centrer leur action sur les jeunes. « Pour ce faire, il est important de promouvoir la scolarisation de toutes les filles et tous les garçons et de différer l’âge de la première naissance afin d’améliorer la qualité de vie et les perspectives d’éducation et d’emploi des jeunes femmes… L’éducation - en particulier l’achèvement de l’enseignement secondaire - peut aider les jeunes femmes à échapper à la pauvreté, en partie parce qu’elle les conduit souvent à avoir moins d’enfants. Il a en outre déclaré que la participation est un facteur de stabilité et de force des régimes démocratiques. L’expérience des jeunes en matière de citoyenneté et d’implication dans les communautés détermine la mesure dans laquelle ils participeront à la vie civique tout au long de leur existence ainsi que les formes de cette participation future. Franck Linda Noumazalaye, coordonnateur du RNAJC, a demandé aux pouvoirs publics d’appuyer les efforts des jeunes visant l’amélioration de leurs conditions de vie.
Rochekrol Matondo, Conseiller en VIH/Sida de l’Association Jeunesse Santé et Solidarité (AJ.2.S), a, dans sa communication sur « Le VIH/Sida et ses conséquences chez les adolescents et jeunes », insisté sur l’utilisation obligatoire du préservatif par les jeunes incapables de s’abstenir des rapports sexuels avant le mariage. Car les cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) notifiés au Congo montrent un indice de risque très élevé d’infection au VIH dans la population jeune où le taux de séroprévalence atteint les 5,4% chez les non scolarisés. « Nous ne ferons jamais reculer la pandémie à moins que les jeunes n’aient la formation et les services dont ils ont besoin. Sans traitement en vue, notre première ligne de défense demeure la prévention », a indiqué le Dr Emmanuel Beljard Edzongui.
Le Fonds des Nations Unies pour
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