L’Espace parole du 29 juin au profit de personnes vivant avec le Vih (Pvvih) à « La source » (siège de la coordination Vih/Sida Eglise Evangélique du Congo-EEC) a été animé conjointement par le Dr Guinot Nkihouabonga, gynécologue obstétricien au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) de Brazzaville et le Docteur B. Banzouzi Ndamba, Point focal du Projet EEC, assistés par le Docteur William Poaty de la Coordination Vih/Sida-EEc et par le Dr Juldace Samba du Centre de Traitement Ambulatoire de Brazzaville.
L’objectif global de la lutte contre le Vih/Sida est son éradication, mais l’objectif spécifique le plus poursuivi demeure la prévention. Le désir d’enfants chez les personnes vivant avec le Vih/Sida (Pvvih) entraîne un paradoxe entre la légitimité de la procréation et le risque éventuel de contamination ou de récontimination. La procréation sans transmission du virus nécessite préalablement un traitement efficace, un suivi dans le strict respect des règles de prévention (rapports protégés) des couples sérodiscordants ou séropositifs. Ils subissent, néanmoins des difficultés liées à l’éthique du médecin, car la maladie est potentiellement mortelle, ce qui risque d’aggraver le cas de la mère et provoquer la contamination de l’enfant.
Le désir de maternité des Pvvih
La femme sous Anti Rétro Viraux (ARV), enceinte sans avis médical, devrait bénéficier d’une prise en charge multidisciplinaire et d’une mobilisation importante du personnel soignant (interniste, obstétricien, pédiatre, psychologue, etc.). Le psychologue apporte un soutien psychosocial, l’interniste lui fait bénéficier d’un suivi clinique, biologique, d’une éducation thérapeutique et du traitement des infections opportunistes ; l’obstétricien lui, s’occupe de la prévention de la transmission de la mère à l’enfant.
Le rôle du traitement ARV chez la femme enceinte
Les objectifs du traitement par ARV sont de réduire la réplication virale maternelle en fin de grossesse et de diminuer la quantité du virus dans le sang et dans la filière génitale de la mère au moment de l’accouchement.
Le désir d’enfants aujourd’hui chez les Pvvih correspond au devoir d’être en bonne santé et de la bonne observance du traitement ARV, même le jour de l’accouchement car il serait erroné de parler du risque 0% de la prévention de la transmission mère à l’enfant (PTME) surtout en Afrique où les traitements de 3ème ligne sont très coûteux de même que l’absence remarquable de l’appareillage adapté. Les Pvvih en de telles situations doivent sans attendre voir un médecin et bénéficier d’un suivi strict.
Buno Bilombo,
Bimensuel ‘’Echanges’’, Coordination Vih/Sida EEC
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1 commentaire:
Ce n'est plutôt pas un comentaire mais une question, je sais que vous allee me dire que c'est déjà repondu mais il me faut une confirmation.
Allez je me lance:
Une personne atteinte du VIH peut elle avoire un enfant qui n'est pas atteint du virus?
et son mari va-til echapper?
Désolé je n'est pas pu m'en empécher de faire deux(2) questions.
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