mardi 12 juin 2007

Des femmes gardent leur séropositivité secrète par crainte d'être rejetées

Tania (nom changé pour conserver l’anonymat) a 37 ans. Elle habite le quartier Mbota chez sagrande sœur qui est elle-même locataire. Elle est sous traitement ARV depuis 2 ans. Elle a un conjoint mais ce dernier ne connaît rien de la sérologie de Tania. Elle garde son état de santé secret même auprès de sagrande sœur qui la loge. C’est en 2004 que Tania était dépistée et a connu son état sérologique. Comme activité génératrice de revenu, elle vend du poisson salé au marché. Tania n’a pas encore développé la maladie et paraît encore en bon état physique, « voilà pourquoi personne ne soupçonne ma séropositivité au VIH », dit-elle.

Eliane (nom changé pour conserver l’anonymat) est une femme de 3ème âge et veuve. Elle sortait d’une hospitalisation et elle est encore amaigrie. « Bien que je sois sous traitement ARV, je n’ose pas le dire aux membres de ma famille parce je risque d’être rejetée » a-t-elle confiée aux volontaires d’AZUR Développement. « Même lors de notre visite chez elle, elle n’apas voulu que ses parents suspectent le mobile denotre visite » a confirmé un des volontaires.

Céline (nom changé pour conserver l’anonymat) vient de connaître sa sérologie et n’est pas encore enregistrée au Centre de Traitement Ambulatoire. Elle ne peut pas encore bénéficier du traitement ARV gratuit. Pour le moment, cette gratuité ne concerne que les malades déjà enregistrés et suivis au CTA. En attendant les ARV, elle est prend des antibiotiques comme Bactrim forte. Elle aussi, n’a pas annoncé sa sérologieauprès de sa famille par peur d’être abandonnée à elle-même.

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