jeudi 28 juin 2007

Dynamiser le réseau en utilisant les TIC

Nous avons le plaisir de vous informer dans le cadre de la restructuration du Réseau Sida Afrique, nous avons été sélectionnés pour une subvention Harambee (pour la coordination des réseaux en Afrique) pour accroître le partage des connaissances sur le VIH/SIDA et le développement de partenariat pour les membres du Réseau Sida Afrique.

Comme certains le savent, cette initiative de réseautage a commencé en en 2004 et regroupe actuellement plus de 200 membres qui sont des organisations et individus engagés dans la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique Francophone, qui communiquent à travers un groupe et un site web www.reseausida.org ainsi que des rencontres physiques.

Dans les 6 prochains mois, nous allons réaliser ce qui suit.

Elaboration d’une base de données des membres en ligne

Le système de gestion des nouvelles adhésions va être mieux gérée et une base de données sera accessible sur www.reseausida.org. Les données seront disponibles par pays, par groupe cible, par activité, etc. Cette base de données sera ouverte aux bailleurs de fonds et aux partenaires intervenants dans le domaine du VIH/SIDA et assurera une meilleure visibilité de vos actions.

Publication d’un bulletin d’informations électronique ou newsletter sur le VIH/SIDA.

Un bulletin électronique spécial VIH/SIDA qui donnera des informations et des liens vers des articles sur le VIH/SIDA des membres et d’autres sources sera publié hebdomadairement.

Il s’agira également de travailler avec les membres du Réseau pour rédiger et publier des articles d’analyse critique sur les succès, les échecs des programmes VIH/SIDA dans les pays et également des informations clés sur les populations vulnérables qui ne sont pas encore atteintes par ces programmes dans les pays, pour permettre aux membres et à d’autres organisations d’intervenir.

Création d’un blogue, un wiki et un calendrier d’évènements en ligne.
Le calendrier d’évènements sur le VIH/SIDA dans le monde sera en ligne seront accessibles à partir du site web du Réseau www.reseausida.org. Le calendrier indiquera également quels sont les membres qui participeront aux différents évènements afin de favoriser les rencontres physiques entre eux.

Le blogue servira à documenter les histoires vécues par les bénéficiaires des projets sur le terrain, donner les points de vue informels et critiques des membres du Réseau sur certains sujets pertinents au VIH/SIDA.

Le wiki sera un espace de collaboration des membres sur les ressources utiles où chacun peut ajouter ou modifier. Par exemple, le wiki sera utile pour travailler sur des projets conjoints entre membres, une liste de ressources utiles pour la recherche de fonds, etc.

Des indications et conseils seront donnés en temps opportun aux membres du Réseau pour utiliser ces nouveaux outils.

Renforcement de la collaboration et développement de partenariats

La collaboration et le développement de partenariats concrets s’effectueront entre les membres et avec les donateurs et organisations travaillant dans le domaine du VIH/SIDA.

A cet effet, il est prévu de mener les actions suivantes :

(i) Organisation et structuration des coordinations nationales

(ii) Rencontres des membres dans les pays

(iii) Marketing sur le réseau pour l’établissement des relations avec les donateurs et les potentiels organisations partenaires

(iv) Appui technique pour la conception de projets de sensibilisation sur le VIH/SIDA
Nous allons identifier deux organisations compétentes au sein du Réseau pour assister et devenir des mentors pour les membres du Réseau qui ont déjà manifesté de travailler sur l’élaboration de projets VIH/SIDA communs. Ainsi ces organisations mentors vont les accompagner dans le processus de conception des projets et aboutir à des documents de projet qui soient présentés aux partenaires pour financement.

Formation de modérateurs et facilitateurs de la liste du Réseau
L’un des principaux moyens de communication des plus de 200 membres du Réseau Sida Afrique est une liste de discussion créée dans Yahoo Groupe, puis récemment transférée sur Dgroups.

Les échanges sont réguliers sur cette liste et traitent des sujets divers sur le VIH/SIDA ; mais aussi parfois avec des sujets qui ne sont pas intéressants pour tous.
Il s’avère nécessaire que la liste de discussion du Réseau soit mieux gérée et permette aux membres d’échanger davantage. Ainsi, nous planifions une formation sur la facilitation en ligne à Brazzaville au Congo pour 3 à 5 participants qui viendront des différents pays. Le programme de cette formation portera sur les principes de base de la modération d’une liste et les astuces pour la facilitation des discussions.

Les modérateurs et facilitateurs formés pourront ainsi initier des discussions thématiques en ligne sur la base des besoins des membres et identifier les personnes ressources pour ces discussions en ligne.

Dans les prochains jours, les membres seront contactés individuellement pour les activités décrites ci-haut.

Pour plus d’informations sur ce projet, veuillez écrire individuellement à reseausida@yahoo.fr.

La femme semble être considérée comme une simple « chair »

Chers collègues, nous oublions un détail très important : plus de 90% des enfants infectés par le VIH dans le monde le sont principalement par la voie mère-enfant. Les femmes en âge de procréation sont de plus en plus infectées par le VIH et représentent dans la tranche de 15 à 49 ans en moyenne 60% du nombre total des personnes infectées en Afrique au Sud du Sahara.
Les programmes PTME (Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant) sont de plus en plus implémentés à travers les pays d’Afrique ; et dans certains, il est question de passage à l’échelle (généralisation) : c’est l’expérience Camerounaise.

Les femmes sont reçues et suivent la prophylaxie antirétrovirale en vue de diminuer le risque de transmission du VIH au bébé. La lacune ici est que la femme est considérée comme une simple « chair » qui reçoit un traitement pour ne pas transmettre le VIH à son enfant. Il y a absence totale ou inadéquate de suivi communautaire.
Notre association s’est engouffrée dans la brèche qui était ainsi ouverte et après plus de 18 mois de travail nous débouchons sur quelques observations fortes.

Ne parlant que de ce qui nous intéresse aujourd’hui, la PTME permet de remonter vers l’ensemble de la famille et constitue une porte d’entrée importante dans la prise en charge de cas de SIDA pédiatrique et donc d’identification des OEV du SIDA.
Sachant que le taux de natalité reste élevé en Afrique et que culturellement une femme se définit par la maternité dans nos contrées, allez donc savoir combien passent par ces programmes.

L’autre approche peut s’appuyer sur les ONG, les autorités, les enquêtes auprès des ménages, les associations de parents d’élèves, les écoles, les églises, les leaders au sein de la communauté, les chefs de villages, de quartiers…etc.

Les interventions
Quel bonheur de retrouver Mr Glen WILLIAMS de Stratégies pour l'espoir et l’expérience « Sous l'arbre Mupundu »qui nous a tant inspirée et séduite. Je pense que je n’ai rien à ajouter aux propos du Dr Franck M'BOUSSOU, simplement merci pour la contribution visant à considérer la détresse psychologique et émotionnelle de ces enfants qui ont besoin d’être accompagnés dans le processus de normalisation.

Sur le plan socio-économique, les publications soulignent la nécessité d’intervenir précocement, avant que les enfants ne deviennent orphelins. Plus longtemps le père ou la mère restera en vie, plus les enfants de la famille auront de chance d’aller à l’école et d’avoir une vie épanouit. Reprenons les propositions de Julien (Formation professionnelle et insertion afin de s’assurer de l’autonomie future).

En amont il est primordial d’agir sur les familles pour renforcer leurs capacités à prendre elle-même en charge leurs enfants ; les foyers d’accueils devraient être le dernier rempart uniquement. Il est préférable de cibler le ménage plutôt que l’individu, car tous les membres de la famille subissent l’impact de l’épidémie et prolonger la relation parent-enfant est la garantie d’un épanouissement sûr et durable pour les enfants.

Il est possible pour les enfants rendus orphelins par le SIDA de vivre une enfance productive, en bonne santé et en toute sécurité ; mais cela uniquement si tous les acteurs de la société réagissent par des activités immédiates, durables et coordonnées qui donnent priorité à la protection de l’enfant et au maintient de la cellule familiale, fut-elle de substitution.


P.S : J’espère n’avoir pas mal interprété les prises de positions de quelques participants au débat.

Patrice Désiré NDZIE
Coordonnateur des Programmes
KidAIDS-Cameroun.


Faut-il dire orphelin ou enfant vulnérable?

Je suis heureux de l’avancée des échanges et de la pertinence des interventions des uns et des autres sur ce sujet fort sensible des « orphelins et enfants vulnérables du fait du SIDA ».
Tout le mérite revient à la coordination de notre réseau, qui de manière symbolique inaugure cette nouvelle ère par les enfants, c'est-à-dire notre avenir.

Je planterais le décor par l’article fort « inquiétant » de M. Nicholas Gouede du PNUD ; lequel traduit de manière significative la menace qui pèse sur la quasi totalité des pays d’Afrique subsaharienne : La « génération perdue ». C’est la triste réalité, pas une nouvelle forme d’afro pessimisme ; il y a donc urgence et nous sommes tous interpellés : gouvernements, institutions internationales, acteurs communautaires, hommes de religion…

Tenez, pour renchérir les propos de Monsieur Gouede, plus de 90% des près de 15 millions d’orphelins dans le monde vivent en Afrique. Mieux encore, une étude à ce sujet menée dans 23 pays montre que le nombre d’orphelins atteint son apogée environ 7 à 10 ans après celle de la séroprévalence. Cet effet à retardement signifie que le nombre d’orphelins continuera d’augmenter jusqu’en 2015 au moins (même si chez les adultes l’épidémie était maîtrisée) et qu’il ne pourrait plafonner dans certains pays qu’après 2020 (source, Hunter and Williamson, Developping Strategies and Policies for Support of HIV/AIDS-infected and affected Children, Project report, 1997.). En d’autres termes, nous ne sommes qu’au début du problème dont l’ampleur se dévoilera d’année en année.

Intéressons-nous maintenant au concept même d’Orphelin et Enfant Vulnérable (OEV). Force est de constater que nous n’avons pas à faire à un groupe homogène d’enfants ; d’abord parce qu’il y a une différence fondamentale entre « orphelin » et « enfant vulnérable » et parce que certaines politiques ne voudraient pas considérer ce groupe sous l’angle de la vulnérabilité spécifique au VIH/SIDA.

Ces différences sont fondamentales parce qu’elles déterminent les types d’interventions et donc les procédés de ciblage et d’identification. Les orphelins et les enfants vulnérables présentent des caractéristiques différentes, et il est donc incorrect de les considérer comme un groupe homogène d’enfants nécessiteux. Chacun peut être exposé à des risques différents et à des vulnérabilités particulières.

S’il est simple de définir «orphelin du SIDA» comme tout enfant ayant perdu son père, sa mère ou ses deux parents à cause du SIDA avant l’âge de 18 ans (ou 15 ans pour certains), certains acteurs par souci d’efficacité considèrent à juste titre certainement, « enfant vulnérable » comme des enfants dont les parents vivent avec le VIH ou sont eux-mêmes infectés par ce virus. Je vois ici l’approche SERMENT MERVEIL dont l’intéressant travail à Brazzaville est une rupture salvatrice pour ce groupe spécifique d’OEV (c’est d’ailleurs ma propre sensibilité).
Pour les autres, «Enfant vulnérable » se définirait en s’appuyant en général sur de simples indicateurs de subsistance.

Ils jugent alors que le terme « orphelin », et plus particulièrement « orphelin du SIDA », puisse faire plus de mal que de bien, en contribuant de manière non négligeable au mépris et aux mauvais traitements auxquels sont exposés ces enfants. Je fais un clin d’œil à Henri Christian LONGENDJA dont la contribution donne peut-être un argumentaire intéressant à ce groupe, il dit : «…ces enfants sont taxés de sorciers et rejetés dans la rue… ».

Au Cameroun, le programme National de Soutien aux OEV reprend cette approche et a une vue globale sur l’ensemble des vulnérabilités, en considérant certainement que le contexte d’épidémie généralisée du VIH/SIDA (5,5%) dans le pays y contribue fortement. Ce n’est pas au goût de nombreuses associations et réseaux de personnes vivant avec le VIH et de bien d’autres acteurs communautaires ; mais ceci a le mérite de ne pas exacerber la stigmatisation et la discrimination des familles affectées par le VIH.
Identification et ciblage des OEV.

Sylvie Niombo a de bonnes raisons d’être inquiète au sujet de l’identification de ces enfants. Comme je le disais tantôt, selon l’approche nous aurons des procédés et des interventions différentes. Je commencerais par ce qui semble être cher à SERMENT MERVEIL au Congo et KidAIDS au Cameroun, les « orphelins du SIDA » et les « enfants vulnérables du fait du SIDA ». Pour éviter les redites, je reprend tout ce que Julien suggère (registres de décès, enquête sociale, questionnaires sur le genre de mort) en insistant sur le cas où cela serait faisable et respecterais la confidentialité et les questions d’éthique. Je sais que cela a été fait à Brazzaville (bravo) ; mais peut s’avérer hyper difficile dans d’autres contextes.

De manière complémentaire, les acteurs communautaires dans la prise en charge des PVVIH, les programmes de soins à domicile, de conseils et dépistage volontaire, les structures sanitaires, les associations et réseaux de PVVIH peuvent être mis à contribution.

P.S : J’espère n’avoir pas mal interprété les prises de positions de quelques participants au débat.

Patrice Désiré NDZIE
Coordonnateur des Programmes
KidAIDS-Cameroun.

Ces enfants sont victimes de beaucoup de maux

Il me semble que la problématique de prise en charge psychologique des orphélins victimes du VIG/SIDA est nécessaire. Souvznt ces enfants sont victimes de beaucoup de maux : ils sont taxés de sorciers et réjetés sur la rue, stressés, la situation sociale est généralement médiocre, privés de tout.

Pour les découvrir, le travail est à faire à deux niveaux : sur la rue et dans les familles.
La nouvelle approche de travail social de rue que nous développons peut aider. Nous comptons la partager prochainement. Travailler avec les familles, avec les enfants, échanger avec eux autours du SIDA, ...

Actuellement, le codhod a pris l'approche d'échange citoyen by night forum video publique. A cette occasion, nous drainons beaucoup d'enfants et échange avec eux après avoir visualisé un film. Si on a des CD ou DVD sur la thématique SIDA, je pense qu'on peux faire quelque chose et entrer facilement en contact avec ces enfants.

A la prochaine.
Henri Christin LONGENDJA
Président CODHOD ET Animateur du Programme Jeune Citoyen et Genre

En milieu rural, ou il n' y a pas de possibilté de dépistage

J'interveiens au sujet de la prise en charge des enfants rendus vulnérables par le VIH/SIDA ( orphelins du sida, enfants des parents vivant avec le VIH, enfants vivant avec le VIH...). C'est à vrai dire la signification que l'ONUSIDA donne au concept OEV.

En ce qui concerne l'identification de ces enfants, la procédure normale serait celle de consulter les régistres de décès par sida , et ceux des enfants vivant avec le VIH dans les hopitaux, suivi d'une enquete sociale dans les familles.
J'estime que les enquetes de ménages ne nous permets pas d'identifier avec certitude les enfants rendus vulnérables par le VIH/SIDA, parce le sida est considéré comme une maladie honteuse et les familles ne s'affichent pas facilement.

En milieu rural, ou il n' y a pas de possibilté de dépistage, meme en ville pour atteindre les sujets décédés VIH+ mais non dépistés, nous n'avons pas d'autres choix que d'utiliser une enquete de menage en intérogeant les familles sur les symptomes que présentaient la personne décédée/ l'enfant malade.

Dans la perspective de protection sociale à long terme des enfants, il est important d'octroyer aux tuteurs vulnérables en fonction du degré de cette vulnérabilité, un micro-credit social, pour lancer une activité génératrice de revenus.
Pour la formation professionnelle mieux l'apprentissage des petit metier, il faut prévoir une possibilité d'insertion des enfants après la formtion. En les regroupant par metiers et en facilitant leur installation comme artisans. Cela est difficile mais possible en des expériences pilotes existent à Brazzaville.

Vous pouvez vous rapprocher de Serment Merveil ou bien Médecins d'Afrique

Cordialement,
Julien M.
Psychologue et
Administrateur à SERMENT MERVEIL

www.serment-merveil.org

La stratégie de l'espoir sous l'arbre de MUPUNGU

J'ai eu la chance de tomber sur un article qui expliquait le travail abattu par un archidiocèse basée en Zambie. Il s'agit de "La stratégie de l'espoir sous l'arbre de MUPUNGU". Cet archidiocèse apporte une assistance médicale et matérielle, prend des mesures de protection sociale et assure des soutiens psycho-spirituels aus personnes atteintes de VIH/SIDA ainsi qu'aux enfants orphelin du VIH/SIDA.

Pour ce faire, l'une de leur stratégie est l'inclusion d'histoires personnelles des personnes séropositives dans leur lieux de travail et dans leur quotidien.

La narration de ses histoires s'effectue sous un arbre appelé "l'Arbre de Mupungu". Les personnes d'une communauté quelconque sont invité à exprimer leurs avis sur la question des personnes séropositives, lors de ses débats les séropositifs interviennent aussi pour exprimer ce qu'il ressente face à tel ou tel autre attitude. Sous l'Arbre de Mupungu tout le monde s'assoit sans distinction aucune. (Bien entendu l'arbre change d'un lieu à un autre mais il porte toujours le même nom, c'est un peu une allusion à l'arbre à palabre typique des traditions africaines pour l'établissement du dialogue).

Après les différentes interventions, le groupe (sous la supervision d'un pair éducateur, d'un psycho-sociologue ou autre activiste responsable et engagé) effectue un cheminement précis, à savoir:

-examiner les besoins sociaux des séropositifs (enfants adultes),
-analyser les obstacles de la commuication entre les séropositifs et les séronégatifs (enfants entre eux, adultes entre eux et enfants par rapport aux adultes atteind ou non),
-proposer des mesures pour modifier les comportements des uns et des autres, individuellement et ensemble,
-établir un canevas des attitudes positives à avoir de part et d'autre.

Je pense que le cheminement susmentionné pourrait servir aux ONG du Réseau qui souhaite élaborer des projets dans le sens d'un soutien psycho-social à apporter aux enfants rendus orphelins par le VIH/SIDA. Avec l'Arbre de Mupungu, les soins à domicile , autant psychologiques que sociales, pour les personnes (enfants ou adultes) vivant avec le VIH/SIDA peuvent porter de bons résultats pour leur état d'esprit du fait de la coexistence pacifique préétablie.

Christy

L'appui aux orphelins semble assez gangrené

Partnership ne s'investit pas directement dans la
prise en charge des orphelins car il nous semble
qu'il faut une bonne logistique pour pouvoir
satisfaire ce groupe vulnérable.

Ce que nous faison, nous partageons les informations
avec les structures qui s'y investissent et leur
proposons notre appui en organisatio, animation
et gestion.

Le milieu de l'appui aux orphelins semble assez
gangrené ces dernières années et trouver des
organisations sérieuses et dévoués parfois
difficile. Nous pensons que deux ou trois
organisations
travaillant en réseau et bénéficiant d'un bon
partenariat institutionnel et logistique avancerait
mieux. Les cas patents ou sournois d'exploitation
devraient nous amener au niveau du réseau à évaluer
d'abord les capacités des organisations et si possible
dessiner l'appui complémentaire à leur accorder avant
de certifier qu'ellent s'occupe des orphelins en
général et des orphelins du sida en particulier.
Je pense que les orphelins du sida, du paludisme et
de la tuberculose devraient être ensemble.

Je pose ici le problème du label qualité que nous
devrions essayer de proner au sein du réseau
Sidaafrique. Le paquet de service minimum à délivrer
devrait entrer en ligne de compte et nous tourner
plus vers les résultats effectifs que les bonnes
intentions.
Pierre Chekem
Environmental scientist.
Partnership Cameroon

Discussion : prise en charge psycho sociale des enfants rendus orphelins par le SIDA

Pendant un mois les membres du réseau sida Afrique ont partagé leurs expériences sur la prise en charge psychosociale des enfants orphelins du sida. La prise en charge psycho sociale des orphelins est une approche délicate sur le déficit créé par le manque d’expertise dans nos pays et surtout le nombre d’acteurs engagés dans ce domaine. Au cours de cet échange quatorze interventions ont été enregistrées.

Le résumé de cette discussion est disponible en ligne à cette adresse URL

http://www.dgroups.org/groups/ReseauSidaAfriqueeForum/index.cfm?op=dsp_resource_details&resource_id=41690&cat_id=15138


Fin de l'atelier de renforcement des capacités des membres de la société civile

Dans notre dernier message nous avons partagé avec vous les differentes activités que nous avons réalisées dans le cadre de l'atelier de renforcement des capacités des membres de la société civile à Pointe Noire organisé par l'agence Régional d'information et de Prévention du VIH/SIDA (ARIPS) avec l'appui de Babacar Gueye, consultant venu du Sénégal.

Au cours des journées du 11 et 12 Mai au Forum Mbongui, nous avons partagé les themes du renforcement organisationel, des enjeux actuels de la lutte contre le VIH au Sénégal, de la prise en charge des travailleuses du sexe au sénégal, des résultats de l'UNGASS, du Three Ones et de l'accès universel au traitement ARV.

Nous avons passé la journée du 13 au site de Motombi avec l'ensemble des 80 délégués ou nous avons partagé l'importance du réseautage.

Dans le cadre des visites auprés des organisations, nous avons été reçu à l'ACBEF, à Halt Sida, à ADPERE et à Madinguo Kayes par MKD.
Nous avons effectué le déplacement sur Brazza pour partager les résultats de nos activités avec le CNLS. Nous saisissons ici cette occasion pour remercier le DR PURUEHNCE, pour sa diponibilité, sa collaboration et les encouragements formulés pour notre initiative. et au dela de sa personne c'est au CNLS que nous adressons des félicitations pour avoir mis en place un cadre stratégique ou la société civile est pleinement impliquée. Encore merci au Dr PURUEHNCE.

Nos remerciements sont aussi adressés à l'Honnorable Micheline POTIGNON pour son appui, son engagement et sa participation effective à nos activité du début à la fin.A ces remerciements, nous associons aussi le maire de l'arrondissement 1, Mr Magloire Mabounda qui a été n'a ménagé aucun effort pour la réussite de nos activités ayant facilité par ailleurs en compagnie du consulat du Sénégal la rencontre avec la communauté de la CEDEAO.

A l'Honnorable Mabio de Madinguo Kayes nous disons merci pour nous avoir accueilli dans son village et nous adressons toutes nos félicitations por l'initiative de la foire combien noble ou des séance de sensibilisations sont toujours tenues et bientot le dépistage.

A AZUR DEVELLOPEMENT, nous disons mercie pour son appui et ses encouragements, et particuliérement à Sylvie nous disons merci.

A tous les membres de l'ARIPS nous adressons toutes nos félicitations npour avoir mené les travaux et l'organisation des activités de façon professionnelle.

A Madame GOMA Régine nous disons bravo et du courage et au dela de notre personne c'est la société civile de Poite Noire en particulier et du Congo en générale qui vous doit des remerciements.

Nous avons le sentiment que nos fréres et soeurs congolais ont trouvé un réel intéret à nos activités, nous avons laissé une société civile consciente des enjeux actuels de la lutte et qui dores et déja s'est engagé dans la voie de la synergie et de l'harmonisation de leur action.

Merci

Gueye Babacar depuis Pointe-Noire

Les hôpitaux chinois refusent d'opérer un enfant de 5 ans atteint du SIDA

Bonjour,

Je vous transmets cette triste histoire en anglais au sujet d'un
enfant de 5 ans que les grands hôpitaux de Chine refusent d'opérer par
crainte de rendre les chirurgiens vulnérables à l'infection VIH. Un
autre garçon atteint du SIDA que les médecins avaient refusé d'opérer
est déjà décédé.
http://www.shanghai daily.com/ sp/article/ 2007/200706/ 20070626/
article_321021. htm

Cette histoire laisse réflechir.

Salutations
Sylvie

mardi 12 juin 2007

Les Associations AZUR Développement et ARIPS plaident pour la lutte contre le VIH/SIDA auprès des autorités administratives de Tié-Tié à Pointe-Noire


plaidoyer
Originally uploaded by reseausida
Le mercredi 11 avril 2007 dans la salle de mariage de la Mairie de Tié-Tié, les associations AZUR Développement et ARIPS (Agence Régionale d’Information et de Prévention du Sida) ont organisé une rencontre avec le Maire de l’Arrondissement 3 Tié-Tié, Mr Pierre Albert Bayonne, dans le cadre du plaidoyer en faveur du projet de prévention du VIH/SIDA auprès des jeunes filles et garçons non scolarisés et déscolarisés des quartiers Voungou et Loussala.
Ont également pris part à cette rencontre, le Secrétaire de la Mairie de Tié-Tié, les 6 chefs de quartiers Voungou et Loussala et membres de leurs bureaux respectifs, le Coordonnateur de l’Unité de lutte contre le SIDA des départements de Pointe-Noire et du Kouilou, le Commissaire Adjoint de Police de Tié-Tié, les médecins chefs des Centres de Santé Intégrés (CSI) de Tié-Tié, l’Inspecteur de la Jeunesse et des sports de Tié-Tié, les confessions religieuses et les responsables des associations de lutte contre le Sida,etc.
Notons qu’AZUR Développement et ARIPS sont deux ONG sœurs oeuvrant pour la lutte contre le VIH/SIDA et entendent mener des activités de prévention du VIH/SIDA auprès des jeunes filles et garçons non scolarisés et déscolarisés de Voungou et Loussala.

Avant que ne débutent les activités de communication sociale auprès du groupe partenaire prioritaire, des descentes dans les quartiers précités ont été effectuées par les membres d’AZUR Développement et ARIPS. Descentes au cours desquels ceux-ci ont eu des entretiens avec les 6 chefs de quartiers 309, 310, 311, 312, 313 et 314.
Au cours donc de la réunion de plaidoyer du 11 avril 2007, 4 allocutions avaient été prononcées respectivement par Mr Marc Foukou, Mme Régine Goma, le Docteur Jean Pierre Nkouendolo et Mr Pierre Albert Bayonne, respectivement Coordonnateur de projets VIH/SIDA à AZUR Développement, Présidente d’ARIPS, Coordonnateur de l’unité de lutte contre le SIDA des départements de Pointe-Noire et du Kouilou et Administrateur Maire de l’Arrondissement 3 Tié-Tié.
Mr Marc Foukou a dans son allucution, montré le bien fondé de l’implication des ONG dans la lutte contre le VIH/SIDA car une réponse multisectorielle face à cette pandémie s’impose à cause des conséquences qu’elle a dans la société tout entière. Il a en outre sollicité l’implication des autorités locales et de la population de Voungou et Loussala afin que les jeunes soient sensibilisés, conscientisés et responsabilisés face au VIH/SIDA.
Madame Régine Goma a quant à elle fait le point des descentes effectuées dans les quartiers Voungou et Loussala et a expliqué à l’auditoire les différentes activités qu’entendent mener AZUR Développement et ARIPS auprès des jeunes.

Prenant la parole à son tour, le Docteur Jean Pierre Nkouendolo a fait un état des lieux de la situation du VIH/SIDA au Congo en général et au Kouilou et Pointe-Noire en particulier. Le taux de prévalence de Pointe-Noire s’élève à 4, 8% a-t-il précisé. Aussi, le rapport annuel 2006 d’activités VIH/SIDA à Pointe-Noire et au Kouilou indique que sur 5361 personnes dépistées dans les Centres de dépistage volontaire (CDV) et au Centre de traitement ambulatoire (CTA), 2683 sont infectées par le VIH soit un pourcentage de 50%.
Il a en outre rappelé que depuis janvier 2007, les médicaments Anti rétroviraux (ARV) sont maintenant gratuits à la suite de la décision du Chef de l’Etat, Son Excellence Denis Sassou Nguesso. Et que le test de dépistage est aussi gratuit et anonyme.
La dernière allocution a été celle de Mr l’Administrateur Maire de Tié-Tié. Il a d’abord salué la détermination qui a caractérisé les différentes parties prenantes à l’activité de plaidoyer. Ensuite, il a tenu a précisé que ‘’la santé n’a pas de prix, parce que valeur indéniable et précieuse avec le souffle de vie. La santé est donc un vaste chantier qui interpelle toutes les synergies d’activités, d’initiatives, de réalisations, de mesures, de prudence et de conscience.’’ Il a également rappelé que la lutte contre la maladie commence par la prévention qui indique l’éducation à travers aussi le porte à porte, le dialogue, la communication sociale, le contact, la sensibilisation, la mobilisation et l’implication participatives, l’usage des concepts en langues locales, ainsi que s’en suit en prime la perpétuelle prise de conscience.
Enfin, l’Administrateur Maire de Tié-Tié a dit que le chemin de l’honneur est d’être utile à la société en tous lieux et en toute opportunité. Pour conclure, il a précisé, je cite : ‘’Madame la Présidente d’ARIPS et Mr Le Coordonnateur d’AZUR Développement, recevez par cette occasion la liberté d’action de la feuille de route de vos activités et actions pondérables de lutte contre le Sida auprès des jeunes et familles des quartiers Voungou et Loussala. Sur ces entrefaites, je déclare lancées les activités de lutte contre le Sida dans les six quartiers de Voungou et Loussala.’’

Dans les tous prochains jours, les jeunes filles et garçons de Voungou et Loussala recevront les ‘’paquets d’activités’’ liées à la prévention du Vih/Sida à travers des communications sociales et l’éducation par les pairs. Notons que ces activités connaîtront l’appui financier du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS). Cependant, il était nécessaire que les autorités locales soient sensibilisées et impliquées car la lutte contre le Sida est une affaire de tous.
Marc Foukou,
Coordonnateur de projets Vih/Sida
Association AZUR Développement
E-mail : marcfoukou@azurdev.org
www.azurdev.org

Des femmes de courage abandonnées par leurs maris, par ce qu’elles sont séropositives.

Nous avons parlé à plusieurs femmes qui se retrouvent seules avec des enfants, abandonnées par leurs maris dès l’annonce de leur séropositivité. La stigmatisation des femmes vivant avec le VIH/SIDA est très visible et devrait être combattue.

Voici l’histoire de deux femmes courageuses qui ont accepté leur état et ont décidé de lutter.
Philomène (nom changé pour conserver l’anonymat) est enregistrée au Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) et est sous traitement ARV. Démunie, elle est sous la charge de sa mère car son mari qui l’a délaissée avec deux enfants jumeaux d’une année lorsqu’il a su que sa femme était séropositive.

La mère de Philomène vend du manioc et c’est grâce à ce petit commerce qu’elle vient en aide à sa fille et sespetits fils. Malgré ses efforts, un de ses petits filsne va plus à l’école, par ce qu’elles n’ont pas les moyens de payer leur scolarité à l’école publique qui s’élève à 5000 FCFA par année soit 10 $ US.
Philomène, nous a confié pendant la visite des volontaires d’AZUR Développement, qu’elle n’a jamais révélé son état sérologique auprès de ses parents et amis.

Marianne (nom changé pour conserver l’anonymat) est séropositive depuis 5 ans et est mère de 3 enfants. Elle est sous ARV depuis 2003. Elle n’a jamais parlé de sa sérologie à ses parents. Le père de ses enfants l’a abandonné depuis qu’il a su qu’elle était séropositive.

Elle vit au quartier Mouyondzi. En dépit de son état desanté qui s’est dégradé, Marianne prévoit déjà se lancer dans le petit commerce lorsqu’elle aura repris des forces.

AZUR Développement sollicite en ce moment un appui auprès des individus et partenaires des appuis pour financer des micros projets pour les femmes vivant avec le VIH/SIDA qui sont abandonnées avec leurs enfants par leurs maris ou leurs familles.

Si vous voulez contribuer, écrivez-nous à programmes@azurdev.org
.

Des femmes gardent leur séropositivité secrète par crainte d'être rejetées

Tania (nom changé pour conserver l’anonymat) a 37 ans. Elle habite le quartier Mbota chez sagrande sœur qui est elle-même locataire. Elle est sous traitement ARV depuis 2 ans. Elle a un conjoint mais ce dernier ne connaît rien de la sérologie de Tania. Elle garde son état de santé secret même auprès de sagrande sœur qui la loge. C’est en 2004 que Tania était dépistée et a connu son état sérologique. Comme activité génératrice de revenu, elle vend du poisson salé au marché. Tania n’a pas encore développé la maladie et paraît encore en bon état physique, « voilà pourquoi personne ne soupçonne ma séropositivité au VIH », dit-elle.

Eliane (nom changé pour conserver l’anonymat) est une femme de 3ème âge et veuve. Elle sortait d’une hospitalisation et elle est encore amaigrie. « Bien que je sois sous traitement ARV, je n’ose pas le dire aux membres de ma famille parce je risque d’être rejetée » a-t-elle confiée aux volontaires d’AZUR Développement. « Même lors de notre visite chez elle, elle n’apas voulu que ses parents suspectent le mobile denotre visite » a confirmé un des volontaires.

Céline (nom changé pour conserver l’anonymat) vient de connaître sa sérologie et n’est pas encore enregistrée au Centre de Traitement Ambulatoire. Elle ne peut pas encore bénéficier du traitement ARV gratuit. Pour le moment, cette gratuité ne concerne que les malades déjà enregistrés et suivis au CTA. En attendant les ARV, elle est prend des antibiotiques comme Bactrim forte. Elle aussi, n’a pas annoncé sa sérologieauprès de sa famille par peur d’être abandonnée à elle-même.

samedi 2 juin 2007


Le Blogue du Réseau sida Afrique !!

Bonjour à tous !

Nous venons de mettre un nouveau système d’information qui permettra au Réseau sida Afrique de mieux s’affirmer et de mieux mener l’ensemble de ses actions. Le réseau sida Afrique est avant tout un réseau électronique sur les questions liées au VIH/SIDA. Il y a quelques semaines, nous avons décidé de remodeler notre image. Le système d’information du Réseau sida a été complètement formaté. Nous avons adhéré à Dgroup, Gestionnaire de groupe de discussion en ligne. Le Réseau s’est ainsi doté de nouvelles fonctionnalités et d’une meilleure sécurité dans la gestion de son groupe de discussion.

Le présent blogue est également le fruit de cette opération. L’objectif est de donner un plus grand espace d’expression aux membres du réseau, cela afin de rendre plus efficace nos actions. Car nul n’est sans ignorer que le meilleur moyen de lutter actuellement contre le sida reste la sensibilisation.

Vous pourrez également constater que le site du réseau sida a été complètement relooké. Il s’agit pour nous de donner une nouvelle image à notre site Web. Une image mieux adaptée et susceptible de participer aux éventuelles compétitions.

Le système d’information du réseau sida s’est également doté d’un agenda partagé pour l’ensemble des membres du réseau. L’accès à cet agenda reste réservé aux membres officiellement inscrits au réseau. Il permettra ainsi de planifier l’ensemble des actions que nous souhaiterons mener communément, et permettra également de partager l’information sur l’ensemble de nos activités.

Aujourd’hui le réseau sida Afrique compte près de 215 membres (associations et personnes) sur toute l’Afrique. Le nombre d’adhérents ne cesse de croître. Nous en sommes satisfait et souhaitons constituer un mouvement qui s’étendra dans l’avenir au-delà des frontières de l’Afrique.

Mais outre cela, n’oublions pas que l’objectif du réseau reste la sensibilisation sur les questions VIH/Sida. Unissons donc nos forces et constituons un réseau plus solide que le roc.

Dimitri Ange NIOSSOBANTOU

Webconsultant
AZUR DEVELOPPEMENT