lundi 29 octobre 2007

Djibouti : création du Fonds de Solidarité aux Orphelins et enfants affectées par le VIH/SIDA

Je voudrai vous informer que lors du dernier Conseil des Ministres du 18 octobre dernier, un Projet de Décret relatif aux statuts du Fonds de Solidarité aux orphelins et Enfants affectés par le VIH/SIDA. Le Conseil des Ministres en République de Djibouti est dirigé d’habitude par le Président de la République, Chef du Gouvernement, Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh.

Le projet de texte porte sur la création du Fonds de Solidarité aux Orphelins et enfants affectées par le VIH/SIDA placé sous la co-tutelle du ministère de la Santé et du ministère délégué chargé de la Promotion de la Femme et du Bien-être Familial.


Ce Fonds a pour objectif de promouvoir et soutenir, par une assistance financière et technique, des programmes d’actions initiés à la base par les Associations Nationales et des ONG dans le but de prévenir la transmission du VIH, de contribuer à la prise en charge médicale, psychosociale, et économique des enfants et familles infectées ou affectées par l’épidémie du VIH/SIDA.

Le Fonds vise également à encourager la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus alternatifs ou d’encadrement des Orphelins et à développer et renforcer les compétences financières des organisations engagées dans les activités de prise en charge des Orphelins et enfants affectés.


Il précise l’organisation et le fonctionnement du fonds qui est administré par un comité de gestion composé de représentants des différents ministères et organisations impliquées dans la lutte contre la pandémie du VIH/SIDA et la solidarité aux personnes vulnérables.


Le projet de décret prévoit également la mise en place d’un comité de sélection chargé de l’examen et de l’approbation des requêtes d’assistances soumises par les organisations et composé de représentants de l’Etat et de représentants des associations impliquées.


La mise en place du Fonds de Solidarité aux Orphelins et enfants affectées par le VIH/SIDA vise à renforcer les efforts déjà entrepris par le gouvernement afin de venir en aide à ces catégories de groupes très vulnérables.

L’adoption de ce projet de texte vise ainsi à réduire les impacts socio-sanitaires de l’épidémie et de prendre avec les secteurs associatif et privé, des initiatives innovatrices s’intégrant dans la protection et le renforcement des capacités des communautés à prendre en charge les Orphelins et enfants affectés.


Le Fonds de Solidarité doté d’un montant initial de 100 millions de Francs Djibouti (561 798 $ US) constitue une des réponses nationales pour faire face aux multiples et néfastes conséquences du VIH/SIDA.

KASSIM ABDILLAHI WAISS

PRESIDENT DU RESEAU E.D.D.A.

L'urgence d'un plan de communication sur le SIDA pour Djibouti

La salle de conférence du centre Kulaan à Djibouti a abrité du 21 au 24 octobre derniers, un atelier sur l'élaboration du plan stratégique de l'EIC (information, éducation, communication) dans le cadre de la lutte contre le SIDA. Cet atelier qui a été organisé par le programme de lutte contre le Sida du ministère de la Santé avec le soutien de l'UNICEF, a réuni quatre jours durant, des responsables de l'unité de communication du Secrétariat Exécutif, médecins, techniciens de santé et autres acteurs impliqués dans la lutte contre le VIH/Sida.

Animé par M. Alimasi, consultant international, l'objectif de cet atelier est d'inventorier ensemble les comportements actuels qui pourraient favoriser la propagation de la pandémie tout en identifiant les facteurs en cause, mais aussi identifier et proposer les mesures qui devront être prises pour renforcer le volet communication du programme de lutte contre le Sida.

Selon l'expert Alimasi, le Sida étant un problème lié aux comportements, la communication joue un rôle important dans la lutte contre ce fléau.

De son côté, dans un discours prononcé lors de la clôture de l'atelier, le secrétaire général du Ministère de la Santé, le Dr Salah Banoïta s'est dit satisfait du résultat de cette rencontre, affirmant que " les travaux de cet atelier ont été conduits dans le délai imparti et dans le respect de la méthodologie définie par l'expert ".

Avant de déclarer clos l'atelier, le secrétaire général a rappelé que la deuxième étape de ce processus consistera à la mise en œuvre de cette stratégie sur le terrain.

KASSIM ABDILLAHI WAISS

Kassin.abdillahi@ dpworld.com

mardi 23 octobre 2007

Le Web 2.0 soutient les causes des personnes marginalisées

Entrevue vidéo avec Dimitri Ange Niossobantou de l'ONG AZUR Développement, le membre Congolais d'APC et également membre du Réseau Sida Afrique. Il estime que le web 2. 0 est une technologie prometteuse pour défendre les causes des personnes marginalisées. Vous pouvez suivre la vidéo de cette interview en allant sur ce lien
http://www.youtube.com/watch?v=A8oRts3590A

Le réseautage des ONG de lutte contre le SIDA au Congo serait-il une affaire d’exclusion?

Le 19 Octobre 2007 s’est tenue à Brazzaville au Congo, l’assemblée générale du Forum des ONG de lutte contre le SIDA (FOSIC).

Il y a quelques années, une expérience de réseautage des acteurs de la société civile de lutte contre le SIDA a été un échec, notamment avec la chute du défunt réseau national des ONG de lutte contre le SIDA (RENOSI).

Etant donné qu’AZUR Développement était membre du défunt réseau national, donc le RENOSI, nous avons cru nous joindre aux autres pour l’assemblée du FOSIC. Cependant, c’est avec regret et questionnement que nous nous sommes demandés pourquoi cette assemblée a semblé être exclusive.

La représentante d’AZUR Développement dépêchée d’urgence à cette assemblée a purement et simplement été chassée de l’assemblée sans explication. Pour faciliter sa sortie, on lui a ouvert « gentiment » la porte lui expliquant qu’elle n’avait pas reçu mandat d’assister à cette assemblée.


Qui étaient donc les organisateurs ? Qui attribuait donc ce fameux mandat ? Sur quelles bases la liste des participants a-t-elle été dressée ? Quels sont les objectifs de ce nouveau forum ? Pourquoi y a t-il eu l’exclusion des autres organisations? Pourquoi, une explication claire ne nous a-t-elle pas été donnée ?


La lutte contre le SIDA au Congo Brazzaville serait-elle devenue l’apanage d’un groupe d’ONG/associations ? Quels sont les critères et pourquoi décourager les bonnes volontés ?

En tout cas, heureusement que le Réseau Sida Afrique est ouvert à tous, y compris aux membres du FOSIC! Nous sommes confiants que le Réseau Sida Afrique qui regroupe des organisations de lutte contre le SIDA et autres acteurs à la base demeure un espace d’échanges et de partage pour « booster » la pandémie hors d’Afrique. Ce modèle d’ouverture fait aujourd’hui la force du réseau qui a pour but unique d’accompagner les acteurs dans leurs efforts de lutte contre le VIH/SIDA.


Ne dit-on pas que l’Union fait la force !

Médecins d’Afrique appelle la société civile congolaise à accompagner le gouvernement pour l’accès aux soins de santé

L’ONG Médécins d’Afrique a organisé le 20 octobre 2007 à Brazzaville, au Congo une conférence à laquelle ont pris part des participants de la société civile, du Gouvernement et des organisations internationales. Au cours de cette conférence, le coordonnateur de cette ONG, Jean Théophile Banzouzi a déclaré : « la société civile doit accompagner le gouvernement et les organismes internationaux pour réduire la carence sanitaire et pour augmenter l’accès aux soins de santé, qui est de moins de 30% dans e pays ».


Il se pose des problèmes de structures adéquates, de la disponibilité du personnel de santé à l’intérieur du pays, au problème d’accès de la population à l’eau potable, entre autres.


Il est à noter que Médécins d’Afrique est une ONG d'Appui au développement socio sanitaire, est une plate-forme où se fédèrent les compétences de la communauté africaine et toutes les personnes de bonne volonté dans le domaine de la santé et des activités connexes. MDA oeuvre pour la promotion des soins de santé primaires en intervenant dans les domaines de compétence suivants :Constitution d'équipes de santé, Intervention d'urgence, Expertise en matière de santé, nutrition, urgence, plantes médicinales, études d'impacts sanitaires, Réseau de dispensaires et de mutuelles communautaires.

Ainsi, un appel est lancé aux organisations de la société civile congolaise pour aider le Gouvernement à améliorer cette situation.

Action Santé Togo veut dépister 1030 fidèles des confessions religieuses

Assou-Alipoe Raphaël est le Président de l’Association Action Santé Togo (AST) et assistant médical de profession. AST est basée à Baguida à 12km de Lomé au Togo. Il vient de rejoindre les 220 membres du Réseau Sida Afrique au mois d’octobre. Il nous parle ici des activités de lutte contre le SIDA réalisées par son organisation.

Action Santé Pour Tous a pour mission d’aider la population togolaise surtout la population rurale à avoir accès aux soins de santé primaire. Elle se veut d’assister les plus pauvres en leur donnant les moyens de se suffire eux mêmes. Prendre en charge les orphelins et enfants vulnérables, victimes de trafics et d, abus sexuel. L'aide d'urgence, la réhabilitation constituent des étapes vers l'objectif principal d'autosuffisance.

Le Togo connaît un niveau national d’infection à VIH apparemment stable (environ 4%), mais d’importante variations régionales. La prévalence du VIH chez les femmes enceintes varie de moins de 2% dans les dispensaires des régions du centre et de Kara, à plus de 7% dans les régions maritime, des plateaux et des savanes, ainsi que dans la capitale Lomé[1].


1- Qu'est ce qui vous a motivé à adhérer au réseau?

Nous avons été motivés par les échanges d'information au niveau du réseau.

2- Depuis quand êtes vous impliquez dans la lutte contre le VIH/SIDA?


Je me suis impliquée dans la lutte, depuis deux ans à la suite de la mort brutale de ma nièce décédée du VIH/SIDA. Elle m'a laissé un garçon de trois ans.

3- Quelles sont les activités que vous avez déjà réalisées dans la lutte contre le VIH?

Nous organisons la sensibilisation auprès des extrascolaires. AST collabore avec l’ONG CILSIDA qui a bénéficié un appui de l’UNICEF pour la campagne de dépistage volontaire et anonyme dans la zone portuaire. Nous avons eu à faire 987 tests, dont 62 étaient positifs pour 48 femmes et 15 hommes. Grâce à nos actions les jeunes désirent connaître leur statut sérologique.


4- Avez- vous quelque chose à dire au sujet du succès de ce projet? Qu'est ce qui selon vous motive les gens à se faire dépister?

C'est un projet qui s'inscrit dans la campagne les enfants et le
Sida lancé par l'UNICEF en décembre 2005. Ce projet de dépistage
volontaire et anonyme s’adresse aux confessions religieuses. Au cours de ce projet, nous aurons à sillonner 18 confessions religieuses, dépister 1030 fidèles, et également sensibiliser 10000 fidèles.
C'est une association CILSIDA qui a en fait bénéficié l'appui financier de l'UNICEF et l’Association Santé Togo l'aide dans la réalisation de ce projet. Le test de dépistage du VIH est gratuit et anonyme et un grand travail de terrain a été abattu par nos deux Associations.


5-
Quel pourrait être votre apport dans le Réseau Sida Afrique?

Nous pouvons échanger nos petites expériences avec les autres membres.

6- Qu'attendez-vous du Réseau Sida Afrique?

Tout ce qui peut nous aider à la réalisation de nos objectifs en faveur de la population.

Interview réalisée par Sylvie Niombo



[1] Site web de AST www.e-monsite.com/asttogo

mardi 9 octobre 2007

TIC et SIDA au Niger: les jeunes fréquentant les cybercafés sont sensibilisés sur le VIH/SIDA

Ahmed Hamou est Coordonnateur National du réseau des Jeunes « Initiative Jeunes et Société de l’Information » (IJSI) au Niger. Il a répondu aux questions de Sylvie Niombo sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) et les activités sur le VIH/SIDA.

Comment utilisez-vous les TIC (téléphone cellulaire, informatique, internet, supports numériques comme CDROM, média, …) dans la lutte contre le VIH/SIDA ?

Nous diffusons des messages de sensibilisation par ordinateur (sur l’interface du logiciel de gestion du cybercafé), des affiches des adresses des sites web sur le SIDA dans les centres d’accès internet. Nous mettons à la disposition des jeunes des CD sur le SIDA. Nous communiquons des adresses des sites web sur le SIDA lors des formations en internet (surtout lors des travaux pratiques).

Quels résultats avez-vous déjà obtenu lors de ces activités TIC et VIH/SIDA ?

Nous organisons des séances de sensibilisation de la population en général, des jeunes en particulier fréquentant les cybercafés des associations membres du réseau.


Quelle est la valeur ajoutée que les TIC apportent dans la lutte contre le SIDA ? Qu’est ce qui fait la différence ?


Nous partageons les expériences et échangeons d’informations entre des personnes de tout horizon sans se voir ou se connaître des fois. Des créations des centres d’informations sur les IST/Sida peuvent permettre aux femmes et aux hommes l’accès aux informations en ligne et dans les médias. Il est possible de monter des films selon la culture des populations et les diffuser dans les médias, voire dans les villages lointains appuyés par des animations.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez pour atteindre les femmes que vous ciblez dans vos activités TIC et VIH/SIDA?

En matière des TIC, il y a des problèmes religieux, les femmes mariées ne fréquentent pas les cybercafés. Les TIC ne sont pas assez évoluées au Niger, peu de ménages ont accès à ces outils. Les structures n’ont pas de moyens de faire la promotion des aspects TIC du SIDA à la Télé, car c’est trop cher. Les jeunes filles commencent à s’intéresser à ces outils, nous comptons progresser de ce côté.

Quelles recommandations faites-vous aux preneurs de décision pour maximiser la contribution des TIC dans la lutte contre le VIH/SIDA?

Nous recommandons qu’il y ait des initiatives de créations des centres d’informations sur le SIDA ayant une configuration semblable : cybercafé, bibliothèque numérique (ou des documents sur papier) cafétéria, salle d’animation, jardins, salle de formation en informatique et dépistage. Il faudrait maximiser les serveurs vocaux sur les VIH/SIDA et placer des écrans publics de sensibilisation sur le SIDA.

lundi 8 octobre 2007

La reconnaissance de la dignité des Personnes Vivant avec le VIH, paramètre de lutte contre le VIH.

Selon l’article premier de la déclaration universelle des droits de l’homme « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits … ». Cet article pose le principe de la liberté et de l’égalité de tous les êtres humains lesquelles sont les fondements de l’épanouissement de la personne humaine.

Dans l’application, si cette disposition n’est respectée du fait des inégalités sociales, nous pouvons regretter certaines violations surtout lorsqu’il s’agit des personnes vivant avec le VIH/SIDA. En effet, en Afrique où le taux de prévalence du VIH est très élevé, les personnes vivant avec le VIH ne jouissent pas de cette égalité en dignité et en droits proclamés dans la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 Décembre 1948.

La dignité ou encore respect dû à une personne est en principe reconnue à toute personne par le seul fait qu’il soit humain. Cependant, les personnes vivant avec le VIH ne jouissent pas de ce respect. En effet, au Congo et peut être en Afrique, dés qu’une femme personne est atteinte du VIH, elle est l’objet des railleries ; le témoignage suivant en est une illustration. Il s’agit d’une femme de 48 ans, mère d’une famille nombreuse : « le jour que ma famille avait été informée de mon état de sérologie, j’ai senti des pressions terribles. Je suis abandonnée et personne ne pouvait utiliser les objets culinaires de mon ménage par crainte de contamination.
J’étais l’objet des railleries de la part de mon entourage. » Elle se résume en disant que « la stigmatisation est comparable à un virus qui conduit à la mort. C’est la raison pour laquelle les personnes vivant avec le VIH préfèrent garder le secret et anonymat face à un environnement hostile ».

Il est important de rappeler que le respect de la dignité des personnes vivant avec le VIH est une arme importante dans la lutte contre le SIDA. Au sortir de la deuxième guerre mondiale, lorsqu’il fallait établir les bases d’une paix durable dans le monde, les Nations Unies ont inscrit le respect de la dignité de la personne humaine au premier alinéa du préambule : « …la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ». De la même manière, dans le cadre de la lutte contre le VIH, le respect de la dignité des personnes infectées, constitue le fondement de leur liberté d’expression, de s’informer, de circuler, de témoigner ; le respect de cette dignité constitue aussi le fondement de la justice, en ce sens que les personnes infectées seront rétablies dans leurs droits mais aussi le fondement de la paix.

En effet, il ressort de l’article 44 de la constitution congolaise du 20 janvier 2002 que « tout citoyen a le devoir de respecter ses semblables ». Nous pouvons conclure au regard de cet article, que les personnes vivant avec le VIH ont le droit d’être respectées parce que cet article ne conditionne pas le respect de ce droit à la fortune, au statut social ou professionnel et encore moins à l’état de santé .

Roméo Mbengou

vendredi 5 octobre 2007

GAD au Niger: aider mes frères et soeurs à éviter cette terrible maladie

Kodjo Edem Kaanlekou, Président du Conseil d’Administration de Groupe Afrique pour le Développement-Niger (GAD-NIGER). Il a a bien voulu répondre à nos questions. GAD-NIGER est une association humanitaire apolitique et à but non lucratif. Elle est l'antenne nationale, au Niger de Afrika Gruppe Fur Entwicklung une organisation basée en Allemagne.

GAD-NIGER a pour but de contribuer au développement social, culturel et technique des populations du Niger, d'Afrique à travers un réseau de partenariat entre les pays du Nord et ceux du Sud.

Quels sont les objectifs de votre organisation?

· Promouvoir les aides au développement destinées à la recherche dans le domaine de l'agriculture, de l'économie, de la santé, de l'énergie, de l'eau et de l'environnement.

· Promouvoir le droit des enfants, l'éducation et la réinsertion des orphelins du SIDA.

· Encourager la scolarisation à travers la construction, l'équipement et la réfection des infrastructures scolaires.

· Convaincre et encourager les expatriés nigériens en Europe, en Amérique du Nord et dans le reste du monde à investir dans les actions visant à réduire la pauvreté au Niger.

Depuis quand avez-vous êtes-vous impliqué dans la lutte contre le SIDA pour quelles raisons le faites-vous? Etait-ce avant la création de votre association?

Depuis 2002, je le fais pour aider mes frères et soeurs à éviter cette terrible maladie qui est entrain de faire des ravages et qui touche le plus des africains.

Quels sont les résultats que vous déjà réalisé avec vos activités de lutte contre le VIH avec les jeunes ?

J'ai eu à aider beaucoup de jeunes à connaître cette maladie et à savoir comment l'éviter. J'ai également aidé plusieurs séropositifs à garder espoir.

Quelles étaient vos motivations pour adhérer au Réseau Sida Afrique ?

Avoir des informations sur le SIDA en provenance des autres pays et recevoir si possible des aides pour mieux faire ce travail.

Qu’avez- vous déjà gagné en termes d’avantages depuis que vous êtes dans le Réseau Sida Afrique?

Ils m'ont conseillé d'écrire aux associations et organismes qui luttent dans le même domaine du VIH/SIDA.

Quels sont les défis que vous rencontrez sur le terrain dans la réalisation de vos activités ?

Dans les villages, les gens ne sont pas ouverts aux sensibilisations mais nous arrivons à les persuader.

Pour plus d’informations sur GAD-Niger, allez sur leur site web www.gad-niger.new.fr