samedi 24 novembre 2007

Démystifier le dépistage volontaire: pourquoi se faire dépister?

Le dépistage est toujours un enjeu fondamental dans la lutte contre le SIDA. Dans la vie courante il arrive qu’on se pose la question de savoir si l’on est infecté ou non. La réponse à cette question se trouve à travers un test de dépistage qui peut confirmer qu'une infection est présente ou non. Que faire? Un entretien individuel avec un médecin, un centre de dépistage anonyme nous aide dans vos réflexions sur le pour et le contre d'un test de dépistage.
Pourquoi se faire dépister ?
On doit se faire dépister parce que nous pensons avoir vécu une situation présentant un risque de transmission.
Comme risques de transmission on peut citer :
- les rapports sexuels vaginaux et/ou anaux non protégés
- les rapports sexuels bucco-génitaux non protégés, quand du sperme ou du sang des règles pénètre dans la bouche et/ou est avalé
- l'utilisation commune de seringues et d'aiguilles usagées lors de l'usage de drogues intraveineuses et l’utilisation collective d’objets tranchants.
- en s’engageant dans une nouvelle relation de fidélité avec son/sa partenaire, en renonçant à l’utilisation de préservatif on doit s’assurer par le dépistage qu’on ne s’est pas infecté par le passé.
- Vous êtes enceinte et n'êtes pas sûre de ne pas vous être infectée par le passé. Vous souhaitez protéger votre enfant d'une transmission du VIH.
- Vous avez des symptômes qui pourraient être dus à une infection par le VIH et votre médecin désire en déterminer la cause.
Pourquoi certains refusent de se faire dépister ?
Certains refusent de se faire dépister parce qu’ils ont peur de :
- La stigmatisation
- La discrimination
- La non-confidencialité des résultats du test de dépistage par certains agents de santé indélicats
- Le développement par certaines personnes de fausses idées ; car disent-elles « on doit mourir de quelque chose un jour ».
Comment l’information sur les centres de dépistage volontaires est transmise aux populations au Bénin ?
L’information sur les centres de dépistage volontaire est transmise aux populations :
- Au cours des séances d’information d’éducation et de communication
- Par des annonces publicitaires mass médias: TV, radios communautaires etc.…
- A l’aide des supports de sensibilisation : Affiches de tout format, plaquettes, dépliants/prospectus, brochures, etc.….
- Au cours des Conférences, théâtres, sketchs. Etc.…..


MARTINS Christian

mardi 20 novembre 2007

Le Conseil du Fonds mondial fait pression pour lever les r estrictions de déplacement concernant les personnes viva nt avec le VIH

Le Conseil du Fonds mondial a approuvé deux décisions visant à assouplir les restrictions de déplacement pour les personnes vivant avec le VIH, au cours de la Seizième réunion du Conseil, qui s’est tenue les 12 et 13 novembre à Kunming, en Chine. Dans la première décision, il est stipulé que l’organisation ne tiendra plus de réunions du Conseil ou du Comité dans des pays restreignant l’entrée à court terme de personnes vivant avec le VIH/SIDA et/ou exigeant que les visiteurs potentiels déclarent leur séropositivité sur les formulaires de demande de visa ou autre documentation requise pour entrer dans le pays. Dans la deuxième décision, on demande à l’ONUSIDA d’être le premier à constituer un détachement spécial avec pour objectif d’éliminer les politiques et pratiques restreignant les déplacements pour les personnes séropositives. Actuellement, 60 pays, y compris la Chine, sont dotés de lois qui restreignent l’entrée des personnes vivant avec le VIH. Avant la réunion du Conseil en Chine, le Fonds mondial a été en mesure de négocier favorablement avec les hauts responsables chinois sur la question, qui ont promis un changement prochain de la législation. Le Président du Fonds mondial, Rajat Gupta, la vice-Présidente Elizabeth Mataka et le Directeur exécutif, le Dr Michel Kazatchkine, ont déclaré dans un communiqué à propos de cette décision : « Avec la construction de ce partenariat public-privé, le Fonds mondial considère la participation égale et à part entière des personnes vivant avec les maladies à tous les niveaux du modèle d’entreprise du Fonds mondial comme un élément clé de la réalisation de ses objectifs ». « Les restrictions de déplacement liées au VIH n’ont pas de valeur en santé publique, au contraire elles stigmatisent et sapent les droits fondamentaux des personnes vivant avec le VIH. Le Fonds mondial apporte tout son soutien aux preuves scientifiques actuelles, aux « meilleures pratiques » de santé publique et aux principes humanitaires liés à la question ».



KASSIM ABDILLAHI WAISS

PRESIDENT DU RESEAU E.D.D.A.

dimanche 18 novembre 2007

Un atelier de renforcement de capacité pour les acteurs de lutte contre le SIDA au Togo

Un atelier de renforcement de capacités s’est tenu du 06 au 09 Novembre dernier à l’école des sage femmes (ENSF) de Lomé au Togo pour les associations membres du Réseau des associations de jeunes et adolescents en lutte contre le VIH/SIDA au Togo (RAJAS/TG) et les réseaux partenaires (TOCAHSO, RASJED, RAJAPE, RESPOEV, RAJES).

Les différents modules de formation étaient :

- concept de planification et résultats/ approche genre ;
- quelle coordination pour les associations des jeunes au Togo ;
-le rôle des associations de jeunes dans la Prévention de la Transmission Mère Enfant (PTME) et la Prise en Charge pédiatrique ;
- contenu de la campagne « les enfants et le SIDA» ;
-le rôle des associations de jeunes dans la protection et soutien aux enfants affectés ;
- présentation du guide méthodologue de pair éducateur
- approche jeunes / jeunes (expérience des USP, Amies des jeunes) et calcul du degré vulnérabilité personnel
- concept du Réseau (textes et fonctionnement d’un Réseau)

Le Docteur Ocloo, Administrateur VIH à l’UNICEF Togo a fait une brève présentation de l’UNICEF, son historique, son mandat, ses principes directeurs, son action et son plan stratégique. Il a aussi présenté le contenu de la campagne « les enfants et le SIDA » lancée par UNICEF en octobre 2005 et par l’UNICEF Togo en décembre 2005.

La coordination des associations de jeunes au Togo a été présentée par Mr Amoussou, le coordinateur adjoint du SP/CNLS/VIH-SIDA. Il a aussi présenté la loi portant protection des personnes en matière du VIH/ SIDA au Togo.

Le rôle des associations de jeunes dans la Prévention de la Transmission Mère Enfant (PTME) et la Prise en Charge pédiatrique a été présenté par le représentant du PNLS en la personne de Mr Adjari. Aucours de son exposé, il est ressorti que le Togo dispose de 34 centres PTME (7 autres centres PTME verront jour bientôt) et de 26 centres de prises en charge pédiatrique. La prévalence du VIH chez les femmes enceintes est de 4,2% ; les femmes enceintes infectées attendues en 2007 sont de 10329 ; 95% des enfants infectés l’ont été par le biais de leurs mères.

Mr Anato Simplice de l’Arc-en-ciel a fait la présentation du guide méthodologique de pair éducation. L’approche jeunes par les jeunes et le calcul du degré de vulnérabilité personnel a été fait par Mr Zekpa Antoine, responsable de l’USP, Amies des jeunes de Adamavo et CILSIDA. La protection de l’enfant a été présentée par une chargée de protection de l’enfant à l’UNICEF. Tandis que Mr Akakpo Justin a entretenu les participants sur le concept du réseau.

Les participants, environ une quarante sortent bien outillés de cet atelier pour apporter des solutions à la problématique du VIH/SIDA au Togo.
Cet atelier a été organisé par RAJAS-TG duquel AST est membre, avec l’appui financier de l’UNICEF Togo.

Raphaël Assou-Alipoe
Président AST

jeudi 8 novembre 2007

Quels liens entre les pratiques traditionnelles et le VIH/SIDA?

Un atelier régional qui regroupera plus de 80 participants se tiendra au Kempinski Palace du 8 au 11 novembre. Il s'agit pour les Oulémas comme pour les responsables politiques de la région de réfléchir ensemble sur les liens entre le VIH/SIDA et les pratiques traditionnelles, le but étant de permettre aux citoyens et citoyennes arabomusulmans de bâtir un avenir meilleur.

Le ministère de la Santé, à travers le secrétariat exécutif du CILSPT, illustre encore ce mois-ci combien la République de Djibouti a investi la dynamique régionale.
En effet, à un mois de la célébration de la Semaine Nationale, manifestation d'envergure désormais incontournable de la lutte contre le VIH, les équipes du ministère et du SE n'ont pas voulu ménager leurs efforts en soutenant la tenue d'un atelier régional organisé en collaboration avec le PNUDIHARPAS en cofinancement avec I'AFD du 8 au 11 novembre au Kempinski. Cet atelier qui accueillera plus de 80 participants venus d'une douzaine de pays se consacrera a I'analyse des liens entre les pratiques traditionnelles et le VIH sida.

En rassemblant majoritairement des membres actifs de la société civile du monde arabo-islamique venus d'aires géographiques aussi différentes que I'Algérie, Bahreïn, le Soudan, le Yémen ou la Somalie pour ne citer qu'eux, il permettra de renforcer les capacités de leadership pour un impact a long terme. En effet, les participants qui seront regroupés pour quatre longues journées continues de travail s'engageront dans une revue des connaissances scientifiques sur les pratiques traditionnelles qui violent les droits humains et favorisent la diffusion du VIH, y compris les MGF et examineront des moyens d'implémenter des réponses sans pour autant négliger de valoriser également les pratiques traditionnelles qui ont également démontré leurs bienfaits. La délégation djiboutienne sera dignement représentée par une vingtaine de représentants des différents secteurs (ministériels à travers notamment la Justice, les Biens " wakfs" ou la Promotion de la Femme mais aussi communautaires avec des ONG des cinq régions accordant la priorité aux femmes). Elle aura la responsabilité de se faire le relais des propositions au sein de notre société et le débat promet d'être riche !

mercredi 7 novembre 2007

Monitoring des média congolais sur la couverture médiatique du VIH/SIDA

INFO PLUS un récent membre du Réseau Sida Afrique en RDC et également membre de GEMSA, a participé en collaboration avec l'Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM) et Medias Watch de l'Ile Maurice, au Monitoring des médias congolais (presse écrite et audiovisuelle).

Le monitoring a couvert la période du 23 octobre au 4 novembre 2007 dans le but d’apprécier le taux de couverture médiatique sur le VIH/SIDA.

Ce monitoring qui a été fait dans le cadre des pays membres de la SADC sera publié au début de l'année 2008.
Les modérateurs du Réseau Sida Afrique ont souhaité qu’INFO PLUS partage la méthodologie utilisée pour le monitoring afin que de telles initiatives soient répliqués dans d’autres pays.

BANZA TIEFOLO
Président INFO PLUS

mardi 6 novembre 2007

La pornographie sur Internet et ses conséquences

Le contenu pornographique sur Internet ne peut nous laisser indifférents tenant compte de ses nombreuses conséquences sur les jeunes.
Nous pensons que le contenu pornographique sur Internet a des graves conséquences notamment, la dépravation de la jeunesse. Nombreux des jeunes âgés de 10 à 18 ans ne vont sur Internet que pour visiter les sites pornographiques laissant de côté les sites de formations et d’informations utiles pour leur épanouissement social et même intellectuel.

En effet, Selon un article publié le 7 Septembre 2007, « près de 80% de jeunes congolais qui fréquentent les cybercafés, à Brazzaville, ne visites que les sites pornographiques ». C’est dire que ces sites sont beaucoup consultés malgré l’interdiction par les propriétaires des cybers. Et toujours selon cet article « les personnes âgés de 20 à 40 ans vont sur Internet pour chercher l’âme sœur, notamment sur les sites de tchatche » ; ce que l’article qualifie du « cyber analphabétisme ».
Le fait pour les jeunes de visiter les sites pornographiques a pour conséquence immédiate la sexualité précoce, mais aussi les viols, grossesses précoces, des avortements entraînant parfois à la mort ou des infections diverses, des maladies sexuellement transmissibles et aussi les mauvais résultats scolaires. L’autre conséquence c’est la mauvaise conception de l’Internet car, beaucoup considèrent l’Internet comme un simple moyen de distraction. Ce qui fait que nombreux ne profitent pas du bien fait de l’Internet.

L’apport des gouvernements est indispensable pour changer les choses. En fait, ceux-ci doivent légiférer sur la question s’ils veulent que les jeunes de leurs pays profitent des biens fait de l’Internet.

Le secteur privé doit multiplier des actions sur les formations relatives aux NTIC parce que cette parce que la consultation massive des sites pornographiques est due au fait que certaines personnes ne savent pas quoi regarder sur le Net.
Par ailleurs les acteurs de lutte contre le VIH/SIDA doivent également multiplier des actions en vue de ralentir la visitation des sites pornographiques parce que la sexualité précoce expose davantage les jeunes à la contamination dans la mesure où ils n’ont pas assez conscience de la maladies et ne peuvent exiger le préservatif.



Roméo Mbengou

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Forum inter pays de la société civile africaine pour la lutte contre le SIDA à Pointe-Noire

Ce forum a été reporté du 29 Novembre au 02 Décembre 2007 et se tiendra à Pointe-Noire en République du Congo. Le thème principal du forum est : « Ramifions-nous dans nos actions de lutte contre le SIDA pour une performance dans nos communautés.»

Près de 300 personnes se sont déjà inscrites. Ce forum vise à créer un plateau de ramification des interventions pour une riposte collective au sein des communautés dans la lutte contre le SIDA. Pour plus d’informations, contactez Régine Goma d’ARIPS à

aripsforum@yahoo.fr

RDC: atelier national des professionnels des médias sur le PAP/VIH/SIDA

2007Le Front Media Sida, une plateforme regroupant des professionnels des médias congolais engagés dans la lutte contre le sida, à savoir ACSA et RCP, organise du 8 au 10 novembre 2007 au Centre Catholique Nganda à Kinshasa, un atelier national des professionnels des médias sur le PAP/VIH/SIDA, programme d'actions prioritaires du gouvernement congolais.Cette activité bénéficie de l'appui financier du PNMLS, programme national multisectoriel de lutte contre le sida. L'atalier national s'inscrit dans le cadre de la campagne nationale de prévention contre le sida. En RDCongo, le Forum des Partenaires constitué du gouvernement, des agences de l'ONU, des ONGs nationales et internationales fonctionne comme un organe consultatif du CNMLS, conseil national multisectoriel de lutte contre le sida. Grâce à l'appui de l'ONUSIDA, le Front Media Sida est né pour renforcer le leadership des medias congolais dans la lutte contre le sida.
Cette plateforme est aussi ouverte aux organisations syndicales patronales du secteur de la presse écrite et de l'audiovisuel privés.

Médard Mbuyal Mangala
Secrétaire Exécutif Adjoint
Front Media Sida

lundi 5 novembre 2007

Les membres du Réseau Sida Afrique s’engagent dans la campagne sur le droit à la santé

Plus de 10 organisations membres du Réseau Sida Afrique au Congo, RDC, Gabon, Togo, Burkina Faso, Cameroun, Niger, entre autres ont adhéré depuis le mois d’octobre à la campagne sur le droit à la santé coordonnée par People Health Movement. Les équipes pays de cette campagne vont mener des évaluations sur le droit aux soins de santé dans leurs pays et organiser des activités de plaidoyer. Dans certains pays comme le Congo, la RDC et le Togo plusieurs membres du Réseau se sont mis ensemble pour mener les activités. Dans d’autres pays comme le Gabon, la campagne sera menée avec d’autres réseaux de lutte contre le SIDA. Pour plus d’informations sur la campagne, allez à http://www.phmovement.org/en/campaigns/righttohealth?

Les femmes demeurent les plus touchées par la pandémie au Togo

C’est ce qui ressort des données d’une caravane de dépistage volontaire dans la zone portuaire à l’intention des confessions religieuses et groupements de femmes et d’hommes au Togo commencée le 02 Septembre 2007 a pris fin ce 04 Novembre 2007. Lors de cette caravane, 1405 tests de dépistage ont été réalisés dont 77 sont positifs, 18 hommes
contre 59 femmes.

Cette caravane s’est tenu dans le cadre de la campagne « Unissons-nous pour les enfants contre le SIDA » qui
avait été lancée par l’UNICEF au Togo en décembre 2005 avec pour objectifs:
- la Prévention de la transmission Mère Enfant ;
- procurer un traitement pédiatrique ;
- prévenir l’infection chez les adolescents et les jeunes ; et
- protéger et soutenir les enfants affectés par le Sida.

L’Association Santé pour Tous, qui est membre du Réseau Sida Afrique, collabore avec CILSIDA, qui a bénéficié de l’appui financier de l’UNICEF pour exécuter le projet.

Qant à la caravane, les objectifs de poursuivis étaient de :
- renforcer les capacités de connaissances des fidèles de 18 confessions religieuses et 6 groupements de femmes et d’hommes sur les de la campagne ;
- renforcer les capacités des leaders religieux et des groupes de soutien sur la prise en charge psychosociale et spirituelle ;
- organiser des journées de dépistage volontaire, anonyme et gratuit dans les confessions religieuses et les groupements ;
- organiser des journées de réflexions des jeunes et adolescents sur la problématique vie spirituelle, vie professionnelle et vie familiale et le VIH ;
- organiser une marche pour bouter le VIH hors de la zone et une prise en charge psychosociale et spirituelle au niveau des confessions religieuses.

Ainsi pour atteindre ces objectifs, l’Association Santé pour Tous et CILSIDA ont organisé un atelier de renforcement des capacités des leaders religieux et membres du groupe de soutien à la prise en psychosociale spirituelle du 20 au 25 août 2007 au centre socioculturel ‘Afanoukopé pendant lequel 50 personnes ont été formées.

Un concours de concert spirituel a également été organisé avec les chorales des confessions religieuses centrées sur les messages de prévention du VIH/SIDA.

La caravane de dépistage, débutée le 02 Septembre sur la paroisse catholique Sainte Thérèse a sillonné les Eglises catholiques Sainte Lucie de Baguida, Notre dame de Trinité Afanoukopé, Saints Pierre et Paul Kagomé ;les Eglises Evangéliques Presbytériennes de Baguida, d’Adamavo ; Eglises Méthodistes de Baguida et d’Adamavo ;Eglise Evangélique la Grâce d’Adamavo ;Eglise Pentecôte de Kagomé ;Eglises des Assemblées de Dieu I et II d’ Adamavo et Assemblées de Dieu de kagomé ; Eglise Christianise Céleste de Elokopé- Baguida et 6 groupements de femmes et d‘hommes.

Il faudrait rappeller qu’au total 1405 personnes ont été dépistées volontairement. L’engouement et le désir des gens à connaître leur statut sérologique ont favorisé le succès de cette campagne.

Raphael Assou

Le contenu pornographique sur Internet déprave les jeunes

Le contenu pornographique sur Internet ne peut nous laisser indifférent tenant compte de ses conséquences sur les jeunes.

Nous pensons que le contenu pornographique sur Internet a des graves conséquences notamment, la dépravation de la jeunesse. Nombreux des jeunes âgés de 10 à 18 ans ne vont sur Internet que pour visiter les sites pornographiques laissant de côté les sites de formations et d’informations utiles.

En effet, Selon un article publié le 7 Septembre 2007, « près de 80% de jeunes congolais qui fréquentent les cybercafés, à Brazzaville, ne fréquentent que les sites pornographiques ». C’est dire que ces sites sont beaucoup consultés malgré l’interdiction par les propriétaires des cybers.

Et toujours selon cet article « les personnes âgés de 20 à 40 ans vont sur Internet pour chercher l’âme sœur, notamment sur les sites de tchatche ; ce que l’article qualifie du « cyber analphabétisme ».

Le fait pour les jeunes de visiter les sites pornographiques a pour conséquence immédiate la sexualité précoce, et aussi les viols, grossesses précoces, des avortements entraînant parfois à la mort ou des infections, des maladies sexuellement transmissibles et aussi les mauvais résultats scolaires. L’autre conséquence c’est la mauvaise conception de l’Internet. En effet, beaucoup considèrent l’Internet comme un simple moyen de distraction. Ce qui fait que nombreux ne profitent pas du bien fait de l’Internet.

L’apport des gouvernements est indispensable pour changer les choses. En fait, ceux-ci doivent légiférer sur la question s’ils veulent que les jeunes de leurs pays profitent des biens fait de l’Internet.

Le secteur privé doit multiplier des actions sur les formations relatives aux NTIC parce que cette parce que la consultation massive des sites pornographiques est due au fait que certaines personnes ne savent pas quoi regarder sur le Net.

Roméo Mbengou

AZUR Développement

Congo Brazzaville




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Les enfants ne vont au cybercafé que pour la porno

Bonjour les amis,


Pour moi la technologie de l’information nuit aux petits enfants ; Certains d’entre eux ne vont au cybercafé que pour la pornographie.

Le gouvernement a son tour doit légiférer cela par ce que pour le secteur privé, soit les responsables des ces maisons c’est juste du « business » et ils ne peuvent interdire les petits enfants d’accéder aux sites porno. D’autres essaient d’utiliser les cybercafés pour donner une bonne éducation aux enfants, mais les autres le font par simplement par pour « gagner leur pain quotidien ».


Philomene Kibangou

ONG Les Anges du Ciel

RDC



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Bonsoir chers collègues,

Nous sommes d’avis que l'Internet influe négativement sur l'éducation de nos enfants. La plupart d'entre eux viennent « chatter » ou regarder des images porno.

Très tôt ils sont tentés par l'aventure sexuelle. Des fois, ils s'évadent à longueur de journée avec des partenaires fictifs. La technologie de l'information au lieu de servir les enfants, elle les « désorientent ».

Les parents doivent s'intéresser de l'utilisation que font leurs jeunes enfants de l'outil internet. Au niveau des cybercafés, il faut mener des actions de sensibilisation pour convaincre les propriétaires de la responsabilité qu'ils portent dans l'éducation des enfants qui fréquentent leurs cybercafés.


Kossomi Moussa

ONG Arc-En-Ciel

Niger


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dimanche 4 novembre 2007

Djibouti : mobilisation communautaire face au fléau du millénaire

Les 15-34 ans constituent la tranche d'âge la plus exposée aux risques de contamination au VIH/SIDA. Parce qu'ils sont sexuellement actifs et cèdent parfois à la tentation sans la moindre protection d'usage. Les communicateurs du Secrétariat Exécutif en charge d'endiguer la prolifération de la pandémie ne cessent de le répéter à longueur d'années. La campagne de prévention commence à porter ses fruits auprès des jeunes d'Ambouli à Djibouti. Ces derniers, regroupés au sein de l'association pour la promotion des jeunes d'ambouli (APJA), veulent sensibiliser leurs congénères et les moins jeunes des deux sexes parmi leur voisinage.

Leurs contacts de proximité avec le public cible peuvent s'avérer déterminants en termes de communication. C'est pourquoi les adhérents et animateurs de l'APJA ont récemment bénéficié d'un soutien de la part du Secrétariat Exécutif. Le SE leur a remis la première tranche (472.500 FD) d'une enveloppe de 945.000 FD au titre du renforcement de capacités, le 2 octobre dernier. Les membres de l'APJA ont organisé le jeudi 18 octobre dernier une première journée d'information au profit des jeunes du quartier. L'initiative était placée sous l'encadrement des responsables de l'association pour le développement de l'équilibre et de la promotion familiale (ADEPF). Le chef du 3ème arrondissement, les notables du quartier, des pairs éducateurs et de nombreux parents ont aussi pris part à cette mobilisation communautaire face au fléau du millénaire. Les uns et les autres ont émis des messages alarmants face aux jeunes non scolarisés de ce quartier, un des groupes les plus vulnérables,sur les risques de contamination et conséquences terribles liés au vagabondage sexuel.

Selon le président de l'APJA, M.Mohamed Abdi Houssein, la première tranche de cette enveloppe devrait leur permettre de réaliser une série d'actions en vue de sensibiliser les jeunes sur ce point.

"Des séances de causerie, des tournois de foot, des projections de films, des sketchs, des conférences/débats, ainsi que la création d'un point de distribution de préservatifs sont prévus dans notre plan d'action", a-t-il précisé.

Persuadé que la sensibilisation demeure actuellement la seule arme susceptible de contrer la propagation du virus, M.Mohamed Abdi Houssein s’est dit optimiste quant aux retombées de cette louable initiative.

Créée en septembre 2005 par un groupe de jeunes dévoués à la cause de leurs prochains, l'association pour la promotion des jeunes d'Ambouli (APJA) est plus que jamais déterminée à s'impliquer face à ce fléau.

Idris Abdou

Source: Kassim Weah

Un fonds de prise en charge des OEV mis en place à Djibouti

La salle de réunion du ministère de la Promotion de la Femme a abrité hier un atelier d'information sur la situation des orphelins et enfants vulnérables (OEV). Organisé en collaboration avec l'Unicef et le Secrétariat Exécutif de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, cet atelier a vu la participation d'une vingtaine d'associations œuvrant dans le cadre de la prise en charge des enfants orphelins et enfants vulnérables.

Ainsi, après la campagne d'information et de sensibilisation menée dans les districts de l'Intérieur, le chargé du programme des OEV au ministère de la Promotion de la Femme, M.Ahmed Ali ne cache pas la difficulté de la tâche. Pour le responsable, il faut mener une sélection draconienne quant aux associations et ONG militant dans la prise en charge des OEV.

Pour lui, " il est important de sensibiliser les acteurs sur le terrain parce que dit-il, ils représentent de véritables courroies de transmission ".

A Djibouti, la situation des enfants rendus vulnérables par le VIH/Sida est préoccupante. En effet, selon les estimations fournies par l'Unicef et l'ONUSIDA, le nombre d'enfants devenus orphelins à cause du VIH s'élevait à 5000 en 2005. Ce nombre représente 15% du total des orphelins du pays qui sont estimés à 33.000.

Certes, les ONG et associations ont commencé des activités de prise en charge des orphelins du Sida. Toutefois ces activités demeurent timides et ne couvrent pas toute l'étendue du pays.

En outre, il importe de reconnaître que malgré les efforts conjugués des institutions et des organisations de la société civile pour contenir la propagation du VIH et garantir une prise en charge efficiente aussi bien sur le plan médical que psychosocial en faveur des personnes adultes infectées ou affectées par le VIH/Sida, une des conséquences prévisibles que constituent les enfants affectés par le Sida n'a pas reçu l'attention qu'elle méritait.

La situation des Orphelins et Enfants Vulnérables à Djibouti. Afin d'apporter des réponses adéquates à l'urgence de la situation, le gouvernement djiboutien vient de constituer un fonds (cent millions de francs Djibouti) pour la prise en charge des OEV et a diligenté une première analyse de situation sous l'autorité du ministère chargé de la promotion de la femme. Le processus d'analyse de situation a permis de dégager les domaines de vulnérabilités des OEV et l'élaboration et l'adoption d'une définition nationale du concept d'OEV en accord avec les

Idris Abdou

Source: message de Kassim Weah

recommandations de la communauté internationale.