samedi 28 novembre 2009

Les journalistes partenaires indispensables dans la lutte contre le paludisme au Congo

Le rôle que peut jouer les média dans la dissémination des informations sur la santé n’est plus à démontrer dans une société dite de l’information.

C’est donc pour donner aux media la position d’acteurs incontournables et indispensables dans la promotion de la santé en général et du paludisme en particulier qu’AZUR Développement, le Club Des Jeunes pour l’Education Sexuelle et à la Santé (CJESS) et le Réseau Sida Afrique avec l’appui de Malaria Consortium ont organisé à Pointe-Noire, ce 4 Novembre 2009, un atelier sur la communication sur le paludisme pour les professionnels des média.

Cet atelier qui avait pour objectifs échanger sur les techniques de couverture médiatique du paludisme ; identifier les défis rencontrés par les journalistes dans la couverture médiatique et proposer les solutions et aussi à définir un programme d’activités à court terme sur la communication sur le paludisme à des fins de plaidoyer, et a réuni vingt cinq (25) journalistes hommes et femmes évoluant dans les media à Pointe-Noire.

Plusieurs thèmes ont été développé : après la présentation du contexte de l’atelier, les journalistes ont été édifiés sur les généralistes sur le paludisme parce qu’il est difficile de parler de la maladie si l’on ne la connais pas. D’autres communications notamment le rôle de la communication dans la lutte contre le paludisme ont permis aux professionnels des medias de savoir qu’ils ont un rôle essentiel d’éduquer, d’informer, de sensibiliser, conseiller et d’orienter les populations.

En effet, le communicateur a commencé par une interrogation : Pourquoi des milliers de personnes meurent tous les jours du paludisme ? Comment faire comprendre les populations ? Cette question trouve sa solution dans le rôle que doit jouer le journaliste qui, selon le communicateur, est non seulement le « porte parole mais l’historien du moment ». Il a surenchérit en disant que si « une fausse nouvelle est un poison, une bonne est sûrement un médicament capable de guérir » ; nombreuses sont en fait des personnes qui meurent par manque d’information.

Ainsi, le journaliste doit non seulement donner la parole aux spécialistes de santé pour transmettre les informations y relatives aux populations, mais aussi aller vers les populations pour recueillir leurs points de vue sur les différents problèmes concernant le paludisme. Il est par exemple important pour les journalistes d’aller dans les hôpitaux pour voir quels sont différents problèmes concernant le traitement du paludisme.

Un autre thème a été développé sur les défis dans la couverture médiatique du paludisme. Il a été noté que les journalistes rencontrent des difficultés d’accès à l’information. En fait, souvent le personnel soignant est souvent débordé (le seul pédiatre de l’hôpital Adolphe A ; Cissé peut recevoir en une nuit 90 enfants), ce qui fatigue et souvent ils ne sont plus disposés à renseigner le journaliste.

Après la présentation du guide de reportage sur le paludisme, les professionnels de média ont travaillé en groupe pour voir quelles étaient les questions urgentes à débattre dans les media concernant le paludisme.

C’était l’aussi une occasion pour se rendre compte que les media ne sont pas considéré comme partenaire dans le programme national de Développement Sanitaire 2007- 2011. D’où l’interrogation les media sont-ils écartés par les pouvoirs publics ou ils se font écarter ?

Les professionnels des média, dans leur mot à la fin de l’atelier, ont d’abord remercié les organisateurs de cet atelier, et ont pris « l’engagement d’asseoir leur réseau afin de mieux communiquer pour réduire les cas de morbidité et de mortalité dus au paludisme ».

mardi 6 octobre 2009

Congo : un réseau des journalistes décidé à s’engager dans la lutte contre le paludisme

Une première réunion visant la constitution d’un réseau des journalistes pour le plaidoyer et la lutte contre le paludisme s’est tenue le Jeudi 24 Septembre 2009 à Pointe Noire au Congo.

Cette initiative est le fruit d’un constat : celui de la faiblesse de l’implication des journalistes dans la lutte contre le paludisme, maladie qui constitue l’une des premières causes de mortalité au Congo. Constat que la lutte contre le paludisme implique la participation de tous, mais aussi des journalistes en vue de changer les mentalités des populations et aussi de susciter l’intervention accrue des pouvoirs publics pour la prise des actions visant à éradiquer le paludisme dans le pays.

C’est dans cette optique que dans le cadre du projet de plaidoyer contre le paludisme, exécuté par AZUR Développement grâce au soutien financier de Malaria Consortium, appuie cette initiative de réseautage des professionnels des média dans le département du Kouilou.

Sous la direction de Monsieur David Hermann Malanda, Journaliste à DVS+, onze (11) professionnels des média femmes et hommes intéressés à plaider contre le paludisme se sont réunis le 24 Septembre 2009 à Pointe-Noire. Après la présentation aux participants de l’objet de la réunion, en prenant l'exemple sur le R E M A S T P (réseau de médias africain pour la lutte contre le sida la tuberculose et le paludisme les participants ont donné chacun leur point de vue. Après de fructueux échanges sur la dénomination du réseau, ils sont parvenus à la dénomination suivante : R C C P S (Réseau des Communicateurs Congolais pour la Promotion de la santé).

Ce réseau a pour objectif de faire le plaidoyer auprès des décideurs politiques et autres acteurs ou parties prenantes ; fournir des conseils et appuyer toute les autres organisations opérant dans le secteur de la santé afin de les aider à utiliser efficacement les médias pour promouvoir leur action ; et de contribuer à la maîtrise et la prévention de prévalence du paludisme, VIH/SIDA, la tuberculose et autre maladies inscrites comme problème de santé publique au congo.

Ces objectifs pourront être atteints par le biais de la production et la diffusion d'information et des émissions à travers la radio, la télévision et la presse écrite à Pointe-Noire. Ainsi, il sera produit et diffusé des programmes d’informations d’éducation orientés vers la réduction de taux de morbidité et de mortalité au Congo.

De même ce réseau de communicateurs congolais sur la santé organisera régulièrement les débats sur les médias d'information qui mettent l'accent sur la santé publique et en particulier le paludisme. Pour un des participants, ce « réseau sera pour nous un moyen de formation et d’information, et nous osons espérer que nous travaillerons au-delà de nos attentes parce que la lutte contre le paludisme et autres maladies nous concerne tous ».

Il est important de souligner qu’il est attendu des journalistes qu’ils interviewent également les parlementaires sur les questions de lutte contre le paludisme. Un guide de reportage sur le paludisme est en cours d’édition et un atelier de formation des journalistes est prévu d’ici Janvier 2010.

Roméo Mbengou

Congo : un réseau des journalistes décidé à s’engager dans la lutte contre le paludisme

Une première réunion visant la constitution d’un réseau des journalistes pour le plaidoyer et la lutte contre le paludisme s’est tenue le Jeudi 24 Septembre 2009 à Pointe Noire au Congo.

Cette initiative est le fruit d’un constat : celui de la faiblesse de l’implication des journalistes dans la lutte contre le paludisme, maladie qui constitue l’une des premières causes de mortalité au Congo. Constat que la lutte contre le paludisme implique la participation de tous, mais aussi des journalistes en vue de changer les mentalités des populations et aussi de susciter l’intervention accrue des pouvoirs publics pour la prise des actions visant à éradiquer le paludisme dans le pays.

C’est dans cette optique que dans le cadre du projet de plaidoyer contre le paludisme, exécuté par AZUR Développement grâce au soutien financier de Malaria Consortium, appuie cette initiative de réseautage des professionnels des média dans le département du Kouilou.

Sous la direction de Monsieur David Hermann Malanda, Journaliste à DVS+, onze (11) professionnels des média femmes et hommes intéressés à plaider contre le paludisme se sont réunis le 24 Septembre 2009 à Pointe-Noire. Après la présentation aux participants de l’objet de la réunion, en prenant l'exemple sur le R E M A S T P (réseau de médias africain pour la lutte contre le sida la tuberculose et le paludisme les participants ont donné chacun leur point de vue. Après de fructueux échanges sur la dénomination du réseau, ils sont parvenus à la dénomination suivante : R C C P S (Réseau des Communicateurs Congolais pour la Promotion de la santé).

Ce réseau a pour objectif de faire le plaidoyer auprès des décideurs politiques et autres acteurs ou parties prenantes ; fournir des conseils et appuyer toute les autres organisations opérant dans le secteur de la santé afin de les aider à utiliser efficacement les médias pour promouvoir leur action ; et de contribuer à la maîtrise et la prévention de prévalence du paludisme, VIH/SIDA, la tuberculose et autre maladies inscrites comme problème de santé publique au congo.

Ces objectifs pourront être atteints par le biais de la production et la diffusion d'information et des émissions à travers la radio, la télévision et la presse écrite à Pointe-Noire. Ainsi, il sera produit et diffusé des programmes d’informations d’éducation orientés vers la réduction de taux de morbidité et de mortalité au Congo.

De même ce réseau de communicateurs congolais sur la santé organisera régulièrement les débats sur les médias d'information qui mettent l'accent sur la santé publique et en particulier le paludisme. Pour un des participants, ce « réseau sera pour nous un moyen de formation et d’information, et nous osons espérer que nous travaillerons au-delà de nos attentes parce que la lutte contre le paludisme et autres maladies nous concerne tous ».

Il est important de souligner qu’il est attendu des journalistes qu’ils interviewent également les parlementaires sur les questions de lutte contre le paludisme. Un guide de reportage sur le paludisme est en cours d’édition et un atelier de formation des journalistes est prévu d’ici Janvier 2010.

Roméo Mbengou

mardi 15 septembre 2009

Congo : des jeunes parlent de sexualité et du VIH/SIDA à bâtons rompus


Les jeunes du quartier de Mbota à Pointe-Noire ont eu l'occasion de recevoir l'équipe du Club des Jeunes pour L'Education Sexuelle et à la Santé "CJESS" pour le lancement des séries des causeries-débats en prélude au Forum National des jeunes pour la Sexualité, le SIda, la Santé de la reproduction et les IST "FONAJS" que le CJESS pense organisé en mois de décembre 2009.

Ceci a été une bonne occasion pour ces jeunes d'être informés sur les questions les plus sensibles de la sexualité, le sida et la santé de la reproduction. Ces jeunes ont véritablement loué cette initiative en disant: aujourd'hui, c'est le médecin vers le malade; qui nous permet de pouvoir naître de nouveau à travers ces enseignements reçus ce jour. Des causeries débats qui ont été animé par une équipe dynamique de trois personnes, membres du CJESS sous la direction de son président Davy Herman MALANDA.

Cette occasion a permis à l'équipe du CJESS de faire passer le message éducatif cadrant avec son objet et avec l'actualité du moment, et d'identifier les principaux problèmes des jeunes autour de cette thématique (Sexualité, Sida, santé de la reproduction et IST) en milieu jeune.

On peut à cet effet dire que, beaucoup reste à faire quant à la lutte contre les maux de cette thématique. L'information continue et la responsabilisation des jeunes eux même, constituent de nos jours une véritable arme pour croire effectivement à la lutte contre les maux relatifs à cette thématique.
Nous louons la franche collaboration associative qui peut faire de telle sorte que, les acteurs de lutte contre ces maux choisissent des axes d'interventions selon leurs capacités et compétences afin de pouvoir les associer pour arriver à une dynamique riposte contre le sida par exemple.

Rappelons que ces causeries débats vont se poursuivre dans les différents quartiers de Pointe-Noire afin de recueillir des données sur le problème de la jeunesse face à cette thématique; question de pouvoir identifier des principales actions à mener face à cela lors du forum, que nous jugeons comme l'un des cadres les plus appropriés pour éventuellement débattre avec succès les problèmes de la jeunesse face à cette thématique.

Davy Herman MALANDA
Président du CJESS
http://cjesscongo.wordpress.com

vendredi 8 mai 2009

Remise de la charte de la société civile à la Marraine Nationale de la lutte contre le paludisme


Remise de la charte des organisation de la société civile à Madame ZONGO Epouse du Premier Ministre du Burkina Faso Marraine Nationale de la lutte contre le paludisme

Burkina Faso : cross populaire pour la lutte contre le paludisme


Vaincre le paludisme : le compte à rebours est lancé, tel est le thèmede la célébration cette année de la journée nationale de lutte contrele paludisme.

Au Burkina Faso le monde communautaire a commémoré la manifestationsous l’égide de SOS Jeunesse et Défis, à travers l’adoption d’unecharte du monde communautaire en faveur de la lutte contre lepaludisme, l’organisation d’une conférence presse et d’un cross pourla mobilisation communautaire. Le clou de cette manifestation a été la remise de la charte du mondecommunautaire pour la lutte contre le paludisme aux autoritéspolitiques présentes au district de Nongr Massom.

La charte a étéadoptée par une quarantaine de participants à l’atelier de mise enplace de la coalition de lutte contre le paludisme au Burkina Faso. Lacharte est une interpellation des autorités politiques à un fortengagement sur le paludisme et vise à renforcer les actions deprévention et de prise en charge du paludisme.

Plus de 400 personnes ont pris part au cross populaire qui a parcouru plus de 4kilomètres avec des slogans de plaidoyer et d’engagement sur la lutte contre le paludisme, tous déterminésà vaincre ce mal au Burkina Faso.

Célestin Compaoré, SOS Jeunesse et Défis, Burkina Faso

Burkina Faso, une coalition de lutte contre le paludisme tant attendue


Des organisations à base communautaires issues de huit régions sur treize du Burkina Faso donnent naissance à la Coalition Burkinabé deLutte contre le paludisme. C’est la principale conclusion de l’atelier de concertation pour la mise en place d’un mécanisme de synergie d’actions en faveur de la lutte contre le paludisme au Burkina Faso. Cette importante rencontre s’est tenue du 23 au 24 Avril 2009 àOuagadougou la capitale.


L’initiative est du Consortium SOS/JD-CCP et a rassemblé deux jours durant des participants venus de tous les quatre coins du Burkina. Au cours de leurs travaux les participantsont eut droit à des échanges avec des responsables du Programme National de Lutte Contre le Paludisme au Burkina, du Programme d’Appui au Monde Communautaire. Ces échanges ont été fructueux pour la synergie d’actions en faveur de latte contre le paludisme.


Le lancement de la coalition, sous la houlette de Célestin COMPAORE qui en assure la coordination, est une contribution au renforcementdes différentes initiatives sur la lutte contre le paludisme à travers le plaidoyer au niveau communautaire. Elle vise l’interpellation des décideurs politiques, coutumiers, des médias pour une meilleure mobilisation en faveur de la lutte contre le paludisme.


Célestin Compaoré, SOS Jeunesse et Défis, Burkina Faso

lundi 27 avril 2009

L'espoir est permis dans la réduction des nouveaux cas de paludisme au Burkina Faso

Le Burkina Faso à l’instar de la plupart des pays en Afrique de l’ouest est confronté à l’épidémie du paludisme. Au Burkina le paludisme constitue la première cause de consultation et d’hospitalisation et de décès dans les formations sanitaires. Le paludisme est devenu un problème de santé publique de part son ampleur et sa gravité?

La situation du paludisme au Burkina Faso

Au Burkina Faso, le profil épidémiologique reste dominé par les maladies transmissibles infectieuses dont le paludisme. Selon les données statistiques du système national d’information sanitaire, le paludisme est la première cause de consultation (35,12%), d’hospitalisation (40,83%) et de décès (37,5%) et 1 877 622 cas de paludisme dont 261 927 graves ont été enregistrés en 2005 sur une population estimée à plus de 10 000 000 d’habitants dans la même année. Le nombre élevé de décès du au paludisme s’explique entre autre par la faible fréquentation des formations sanitaires, la faible couverture en moustiquaires imprégnés traitées aux insecticides traitées (MTI), l’insuffisance des activités de communication de proximité en matière de lutte contre le paludisme.

Sur le plan de l’administration des soins par les services de santé l’état de la situation du personnel soignant selon les ratios des personnels dans le cadre du PNDS 2001-2010 se compose comme suit :
-1 médecin pour30086 habitants
-1churgien dentiste pour 358 711 habitants
-1pharmacien pour 369 9241 habitants
-1 infirmier pour 3711 habitants
-1 sage femme pour 24 869 habitants.

Cette situation reflète l’insuffisance du personnel de la santé par rapport au besoin de soins par rapport à une population générale estimée à plus de 12 000 000 d’habitants en 2006(sourceRGPH2006).Bien que le personnel soit qualifié il demeure insuffisant.

Lire la suite de l'article ici

Paludisme et VIH/SIDA: ce qu'il faut savoir

Toutes les 30 secondes, un enfant meurt du paludisme en Afrique et 90% de demi de milliard de cas sont enregistrés en Afrique. Des études ont prouvé qu'il existe un lien entre le paludisme et le VIH/SIDA.

En Afrique, les femmes et les enfants restent parmi les groupes les plus vulnérables aux trois maladies. Dans un certain nombre de pays, les systèmes de protection sociaux sont faibles ou inexistants, tandis que les défis de systèmes de santé, tels que les infrastructures sont faibles. Il s’avère nécessaire de les renforcer.

Par exemple, l'infection de paludisme pendant la grossesse peut augmenter le risque de transmission du VIH de la mère à enfant.
Quel est alors le lien entre le VIH/SIDA et le paludisme ?
Quels sont les effets du paludisme sur le développement socio-économique de l’Afrique ?
Qu’est ce que le Réseau Santé Afrique réalise dans le domaine de la lutte anti-paludique ?

Lire la suite de l'article ici.

samedi 25 avril 2009

Une coalition togolaise de lutte contre le paludisme verra bientôt le jour !


Les étapes de la création de la coalition togolaise de lutte contre le paludisme se poursuivent. Suite à la journée d’information et de plaidoyer sur le paludisme organisée le 03 Octobre 2008 par le Réseau Sida Afrique au Togo, la trentaine de participants composée en majorité des journalistes et des ONG/Associations de santé et de développement communautaire, avait fortement recommandé la création d’une plateforme multi-sectorielle pour la lutte contre le paludisme au Togo.

Fort des résultats de cette journée, les ONG ASSAF et Association Santé pour Tous (AST) se sont mises à pied d’œuvre pour concrétiser cette recommandation. Des réunions s’est ainsi tenues entre les différentes parties prenantes à Lomé et à Baguida sous l’impulsion de l’ASSAF, le point focal du projet régional du Réseau Sida Afrique sur le paludisme au Togo. Les statuts et le règlement intérieur devant régir cette coalition de lutte contre le paludisme sont à présents disponibles.

Cette rencontre qui était une première à Lomé avait plaidé pour une implication significative de la société civile et des médias dans la lutte contre le paludisme au Togo. La contribution remarquable de Monsieur Oboussoumi Komlanvi Eloi, représentant du Coordonnateur du Programme National de Lutte contre le paludisme avait permis de cerner la situation de la lutte contre le paludisme au Togo, avec des données épidémiologiques et les stratégies de lutte ainsi que le niveau d’atteinte de leurs objectifs.

La nouvelle coalition togolaise de lutte contre le paludisme doit donc travailler de manière à lutter contre le paludisme qui constitue le 1er problème de santé publique au Togo. En effet, cette affection représente: 43% des consultations avec en moyenne 487 000 cas par an, 44% des hospitalisations soit 29 500 malades hospitalisés par an. Les enfants de moins de 5 ans, constituent le groupe d’âge le plus touché (49% des consultations, 66% des hospitalisations et 6% de létalité) ainsi que les femmes enceintes.

Cette coalition entend bâtir sur les acquis du projet régional campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme du Réseau Sida Afrique, qui a réalisé une diversité d’actions au Togo avec les organisations de la société civile et les professionnels des médias.

En mars 2008, ASSAF avait réalisé une analyse de la situation du paludisme au Togo ainsi que des informations sur les acteurs présents sur le terrain,qui avait révélé une faible implication des organisations de la société civile dans la lutte contre le paludisme, excepté quelques organisations qui font la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide.

Le projet réalisé par ASSAF au Togo a ainsi permis de relever la pente, avec une forte implication des journalistes qui s’est traduit en 2008 par la tenue régulière des clubs de presse sur le paludisme à Tsiévé et à Lomé, véritables laboratoires où les thèmes pertinents sur le paludisme étaient traités et expliqués par des professionnels. Les thèmes comprenaient le traitement du paludisme, le traitement intermittent (TPI) à base de sulfadoxine pirimétamine (Fansidar) pour les femmes enceintes, les stratégies de lutte contre le paludisme, les questions d’assainissement et d’hygiène du milieu, la gestion des données épidémiologiques du paludisme, la prévention à travers la disponibilité des moustiquaires imprégnées d’insecticide et l’implication des religions entre autres.

Une expérience intéressante qui a permis aux journalistes y prenant part de rédiger avec plus de doigté des articles de presse et de produire des émissions radios dans les organes de presse comme le Canard Indépendant, le Changement, la Presse ATOP et Togo-Presse et la Radio Horizon.

L’équipe du projet a pris part à la formation en ligne basée sur le module sur l’élaboration des stratégies de lutte contre le paludisme élaboré par le Réseau Sida Afrique. Les connaissances apprises lors de cette formation en ligne ont permis aux membres de l’équipe de mieux aborder l’exécution de leur projet et également d’orienter leurs actions. Un document repère sans lequel les points focaux de ce projet n’auraient pas eu de bons résultats sur le terrain.

Par ailleurs, ASSAF a produit un spot radio sur le paludisme qui a été diffusé régulièrement sur la radio Horizon afin de toucher une large audience dans la préfecture de Zio. Le message véhiculé par le spot s’articule autour des conséquences socio- économiques du paludisme et il vise à réveiller les consciences pour réduire le taux de mortalité due au paludisme dans la communauté.
ASSAF a tiré le meilleur parti de sa participation à ce projet afin de focaliser davantage d’actions sur le paludisme de plaidoyer en faveur des communautés rurales. C’est une organisation avec une historique de travail dans la sensibilisation sur le paludisme dans la préfecture de Zio au Togo et qui n’a pas eu de barrières pour s’engager dans ce projet régional. Comme dans d’autres pays tels que la RDC, le Bénin et le Niger, cela a renforcé leur collaboration avec le Programme de lutte contre le Paludisme et les autorités locales de la préfecture de Zio où certaines activités étaient menées.

En définitive, la coalition togolaise de lutte contre le paludisme se donne comme cheval de bataille la mobilisation des ressources pour la lutte contre le paludisme au Togo, avec un plaidoyer auprès du secteur public et privé. Après l’analyse de la situation sur la lutte contre le paludisme au Togo, les acteurs de la lutte contre le paludisme au Togo rassemblés au sein de la coalition voudraient faire reculer le paludisme et toucher davantage de populations riveraines et rurales.


Sylvie Niombo

Le Réseau Sida Afrique mobilise les journalistes pour la lutte contre le paludisme au Mali


Tidianie Mogue est Docteur en médecine et point focal du Réseau Sida Afrique au Mali. Elle parle ici au cours d’un entretien sur les activités au Mali du projet régional de plaidoyer sur le paludisme du Réseau Sida Afrique de 2008 à 2009. Jusqu’à ce jour, le Paludisme demeure au Mali un problème majeur de santé publique de par son impact sur la mortalité, la morbidité et ses répercussions socio économiques sur la population en général, et les femmes et les enfants de moins de 5 ans en particulier.

Avant tout, Dr Tidianie Mogue a voulu participer au projet régional campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme du Réseau Sida Afrique à cause de son engagement et sa motivation personnelle à contribuer à la lutte contre le paludisme sur le continent. A travers ce projet, dont certaines activités ont concernées le Mali, elle dit vouloir « sensibiliser la population pour une meilleure prévention du paludisme et une prise en charge correcte des cas. ».

Le Réseau Sida Afrique Mali est encore en pleine évolution, et quatre membres ont été impliqués dans l’exécution de ce projet sous la coordination du Dr Tidianie Mogue. La subvention obtenue leur a permis de réaliser une analyse de la situation du paludisme au Mali une analyse de la situation du paludisme au Mali qui révèle qu’il demeure un problème de santé. « Nous avons commencé le travail par une cartographie du paludisme qui a été remise au Programme National de Lutte contre le Paludisme » a-t-elle expliqué.

Dès que cette analyse a été mise en ligne, le Réseau Sida Afrique Mali a reçu des commentaires et des questions des étudiants et professionnels de la santé au Mali qui demandaient davantage d’informations sur les conséquences socio-économiques du paludisme. Cette analyse, qui rassemble des données sur le paludisme et les acteurs de la lutte au Mali, leur a permis d’élaborer un plan média pour la mobilisation des professionnels des média dans la lutte contre le paludisme dans ce pays.

Par ailleurs, l’engagement des organisations de la société civile au Mali semble évidente dans la lutte contre le paludisme aux côtés du Programme National de Lutte contre le Paludisme. Comme l’affirme le Dr Tidianie Mogue « des organisations comme le Groupe Pivot regroupent les ONG et associations qui mènent des activités sur le paludisme avec le soutien de l’Etat Malien. Pour les professionnels des média, il existe déjà un réseau des communicateurs en santé, mais uniquement focalisé sur le paludisme ». Il a ainsi été utile pour le Dr Tidianie Mogue et son équipe de mobiliser des journalistes de la presse écrite à publier des articles de presse sur le paludisme dans les journaux tels que les Echos, Nouvel Horizon, Soir de Bamako et L'Indépendant. Ils ont également travaillé avec les chaînes de radio communautaires telles que les radios de Benkan et Kati sur des sujets relatifs à la prévention du paludisme, les mesures d’urgence, les progrès de la recherche du vaccin anti-paludique, la prévention du le paludisme dur le groupe cible mère et enfant et le rôle des journaliste dans la lutte contre le paludisme.

Un club de presse sur le paludisme a été organisé le 03 Janvier 2009 à Bamako auquel 4 journalistes de la presse écrite et 7 journalistes des radios communautaires du Mali ont pris part. Ils ont eu l’opportunité de discuter sur la situation du paludisme au Mali et la participation des journalistes dans la lutte contre le paludisme. Ceux-ci ont proposé l’élaboration d’un plan pour faire une campagne de sensibilisation sur le paludisme de grande envergure sur tout le territoire national si possible sur le paludisme.

Le projet a insisté dans ses interventions sur une communauté prioritaire, comme l’affirme Dr Tidianie Mogue : « c’est la population vulnérable constituée de femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans et sur lesquelles nous avons focalisés les échanges sur ce travail».

Dr Tidianie Mogue et son équipe ont pris part à la formation en ligne sur l’élaboration des stratégies de lutte contre le paludisme offerte par le Réseau Sida Afrique aux points focaux et aux organisations membres en 2008. Un module sur ce sujet a été remis à tous les participants en format électronique et a ainsi constitué l’un des principaux outils de travail des organisations de la société civile et des professionnels des média, ce même après la formation en ligne. Ainsi, des initiatives sont entreprises dans les pays. Pour le cas du Mali, Dr Tiadinie Mogue affirme que « nous utilisons les connaissances tirées du module du Réseau Sida Afrique sur l’élaboration des stratégies de lutte contre le paludisme pour le travail effectué avec les média ».

Entre autres activités, le Réseau Sida Afrique Mali a travaillé à mobiliser et discuter sur la méthodologie de prévention du paludisme sur le groupe cible mère et enfant avec les étudiants en médecine et les infirmiers en organisant une conférence à l’Ecole des techniciens en santé le 13 Décembre 2008. L’équipe du projet au Mali a également facilité la mise en place du cercle pays du Mouvement Populaire pour la Santé (PHM) au Mali, qui mène actuellement une évaluation sur le droit à la santé, et inclure également des données et enquêtes sur le paludisme.
Par ailleurs, Dr Tidianie Mogue a contribué à la rédaction du guide de ressources francophones sur le paludisme en ligne, qui fournit des informations sur les articles de fonds, les programmes régionaux, les organisations et autres documents utiles en collaboration avec les membres du Réseau Sida Afrique du Cameroun, du Congo et du Togo.

En tant que point focal, elle a pris part aux réunions en ligne et face-à-face sur ce projet régional. Cela lui a permis d’utiliser plusieurs de communication en ligne pour échanger et orienter les actions ; tels que Yahoo Messenger, Skype, le courrier électronique, et également des outils comme le blogue sur le paludisme http://malariaafrica.wordpress.com/
A cet effet, elle souhaiterait que « même après la réalisation de ce projet régional, il faudrait mettre à jour un blogue sur le paludisme afin de permettre un meilleur suivi et une évaluation de ce qui a été réalisé. Ainsi, le Réseau aura d'avantage d'informations sur le paludisme à diffuser sur la liste de discussion en ligne.»

Assurément, cela a été avantageux pour son équipe de participer ce un projet régional car « l'union fait la force dira t-on. C'est plus crédible et mieux suivi par les partenaires. Cela permet une nette évaluation de ce que l'on fait et de pouvoir apprendre de ce que les autres font. C'est un système complémentaire », affirme t-elle. Le Réseau Sida Afrique Mali est donc prêt pour la prochaine étape du projet.

Sylvie Niombo

Concours sur le paludisme pour une soixante d'élèves à Brazzaville




Plus de soixante élèves âgés de 6 à 14 ans ont pris part à un concours sur le paludisme à l’école La Petite Tina au quartier Nkombo, à Brazzaville au Congo ce samedi 25 Avril 2009 à l’occasion de la journée mondiale du paludisme. Ce concours a été organisé par AZUR Développement et l’Association des Jeunes pour le Travail et le Développement (AJDT) dans l’objectif de sensibiliser les jeunes sur les moyens de prévention contre le paludisme.

Dans son mot d’ouverture le Président de l’AJDT, Sylvain Edoungatso a insisté sur la participation de tous à la prévention contre le paludisme. Quant à la Directrice exécutive d’AZUR Développement, Sylvie Niombo a parlé de la gratuité des médicaments anti-paludiques pour les enfants de 0 à 15 ans offerte par le Gouvernement du Congo, et a invité les jeunes à utiliser les moustiquaires imprégnées qu’ils recevront en prix lors de ce concours.

Organisée sous le slogan « vaincre le paludisme : le compte à rebours est lancé » du Partenariat pour faire reculer le paludisme (Roll Back Malaria), cette journée mondiale du paludisme a été riche en échanges pour les jeunes qui ont été édifiés par Jeanne Madzouka, du Réseau Espace pour la recherche et le développement, lors de la présentation de son thème sur les moyens de lutte contre le paludisme. Ils ont également abordé les questions d’assainissement du milieu et du traitement du paludisme sur lesquelles les jeunes demandaient davantage d’informations. Il faudrait relever que les élèves étaient assez informés sur le paludisme et que cette présentation leur a servi d’en apprendre davantage.

Les jeunes ont répondu avec satisfaction sur les symptômes du paludisme et sur l’importance de la moustiquaire imprégnée avant d’exprimer leur créativité lors d’une épreuve de rédaction sur comment éviter le paludisme et d’Arts plastiques sur le moustique. Ce concours a suscité beaucoup d’engouement de la part d’autres élèves qui voulaient y prendre part.

Des prix divers comprenant des moustiquaires imprégnées, du matériel scolaire et autres ont été remis aux heureux gagnants du concours et à tous les élèves y ayant pris part. Les livres distribués à cet effet ont été offerts gracieusement par les élèves du Lycée Français de Los Angeles avec l’assistance de leur enseignante Céline Schneider.

Le concours s’est terminé sur une note d’engagement des élèves, du personnel enseignant et des associations présentes telles que le CJID, pour la continuation des activités de sensibilisation sur la prévention du paludisme.

Sylvie Niombo

vendredi 24 avril 2009

Guide de ressources francophones sur le paludisme

Ce Samedi 25 Avril 2009, le Réseau Sida Afrique va lancer un Guide de ressources francophones en ligne sur le paludisme pour les acteurs de la lutte en Afrique francophone.

Ce guide inclut des informations sur les articles de fonds sur le paludisme, les organisations internationales et de la société civile, les programmes régionaux, les sites internet et blogues sur le paludisme, les centres de recherche, programmes éducatifs et autres informations utiles. Il va permettre aux organisations de la société civile et aux journalistes d’avoir davantage accès à des ressources sur le paludisme en Afrique et dans le monde en langue française.

Ce guide est une collaboration entre les membres du Réseau Sida Afrique du Cameroun, Congo, Mali et Togo.

Il sera mis en ligne bientôt sur ce blogue.

Cameroun: bloguer sur le paludisme

Irène Sidonie Ndjabun blogue et publie des articles sur le paludisme au Cameroun pendant ce mois d’avril. Sur son blogue, elle parle de la réhabilitation des pulvérisations intra domiciliaires d’insecticides dans la lutte contre le paludisme par le Ministère de la Santé publique, et également des sociétés qui vendent des produits issus de fabricants douteux.

Pour lire les articles sur son blogue allez à http://www.jumelles-blog.africaciel.com/

Journée mondiale du paludisme 2009

Les membres du Réseau Sida Afrique mènent les activités suivantes à l’occasion du 25 Avril 2009, journée mondiale du paludisme.

Burkina Faso :

SOS Jeunesse et Défis, Ouagadougou

En prélude de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, le consortium SOS/jeunesse et Défis et Convention pour la Culture de la Paix organise un atelier national de concertation avec les acteurs de la société civile et des partenaires au développement afin de réfléchir sur une synergie d’action pour une meilleure riposte sur la lutte contre le paludisme au Burkina Faso. L’atelier va permettre de mettre en place une coalition burkinabé de lutte contre le paludisme et d’adopter une charte de la société civile afin de booster le plaidoyer sur le paludisme. La société civile de part l’adoption de cette charte marque son engament à accompagner les acteurs gouvernementaux sur la lutte contre le paludisme au Burkina.

Un cross populaire qui va mobiliser 400 personnes va parcourir 4 kilomètres avec des messages de plaidoyer et d’engament en faveur du paludisme et va aboutir au lieu de la cérémonie officielle de la célébration nationale et remettre le message de la société civile sur le paludisme au Ministre de la santé pour le gouvernement. Ainsi, donc les acteurs associatifs marquent leurs engagements en matière de lutte contre le paludisme au Burkina.

Cameroun :

Yaoundé : Irène Sidonie Ndjabun blogue et publie des articles sur le paludisme pendant ce mois d’avril. Elle publiera plusieurs articles sur son blogue sur les moustiquaires, la réponse nationale au paludisme, et les actions internationales. Les articles sont disponibles sur le blogue http://www.jumelles-blog.africaciel.com/

Congo :

ARIPS, Pointe-noire et Kouilou
ARIPS va continuer les actions entreprises depuis la journée mondiale de la santé pendant laquelle des moustiquaires impregnées ont été distribuées à la communauté de Matombi dans le Kouilou. Les responsables de 20 associations effectueront pendant la journée mondiale du paludisme une descente aux communautés de Matombi pour les sensibiliser sur le paludisme, voir comment les moustiquaires sont utilisées et animer des séances sur l'assainissement pour la lutte contre le paludisme

AZUR Développement et AJDT, Brazzaville

Concours sur le paludisme avec les élèves de l’école primaire et secondaire de l’Association des Jeunes pour le Développement et le Travail (AJDT) au quartier Nkombo, avec des exposés sur le paludisme et des prix de moustiquaires imprégnées à gagner.


RDC
Dans le cadre de cette journée mondiale du paludisme, l'Action contre les violations des droits des personnes vulnérables (ACVDP) mène une enquête auprès des bénéficiaires (200 ménages du quartier Kingabwa) des moustiquaires imprégnées que l'ACVDP avait distribué au mois de novembre 2008 à Kinshasa, dans l'objectif de se rendre compte du nombre de personnes ont souffert du paludisme après cette distribution.

ILDI/Réseau Sida Afrique

Pendant la journée mondiale de lutte contre le Paludime , Initiative Locale pour le Developpement Integré ( ILDI) organise une émission de 75 minutes sur la chaîne Antenne A le mardi 28 avril 2009 à 19h00.

Dans le cadre du projet de mobilisation des parlementaires engagés dans la lutte contre le Paludisme, ILDI et le Réseau Sida Afrique organisent la journée d'échange sur le Paludisme avec les parlementaires le 29 avril 2009. Y seront présents, les députés nationaux, provinciaux et sénateurs.Salutations cordiales

Tchad

Au Tchad, à travers l’organisation AJPE, une campagne de lutte contre les MST/VIH, Paludisme et les maladies d'origine hydrique tout au long de la line du pipe line Tchad-Cameroun se tient du 1er au 25 avril 09. L’AJPE a collecté des fonds locaux pour le lancement de cette opération.
Pour plus d’informations, contactez-nous à reseausida@yahoo.fr

mardi 13 janvier 2009

Prévention du VIH/SIDA en milieu scolaire à Djolu en RDCongo :

La Coordination Nationale de l’Initiative Locale pour le Développement
Intégré (ILDI), vient de bénéficier de l’Antenne provinciale du Fonds des
Nations Unies pour la population, UNFPA, un lot composer de dix cartons soit
72000 préservatifs masculins, deux cartons soit 1000 préservatifs féminins et
Cent Ovrettes pour la sensibilisation des adolescents et jeunes en milieu
scolaire et extra scolaires à territoire de Djolu, district de la Tshuapa,
province de l’Equateur, RDCongo.

Ce lot sera reparti entre ILDI et Filles & Fils en Danger (FFD), une organisation sœur basée à Djolu qui fait de la promotion des droits de l’enfant et jeune sa mission première. Vingt écoles secondaires, six équipes de football, quatre marchés municipaux et six centres de santé ont étés ciblés pour la distribution.

Dans cette partie du pays, la population n’est pas informée des moyens de
prévention du VIH/SIDA. La première séance de sensibilisation organisée par
l’ONG ILDI remonte en juillet 2005 avec la facilitation des Medecins Sans
Frontières. Elle avait réuni environ 50 personnes dans la cité de Djolu.
L’utilisation des objets tranchants, les rapports sexuels non protégés, les
transfusions sanguines non sécurisées sont courant dans la région. Les
personnes vivants avec le VIH identifiées par les Médecin chez de zone de
Djolu ne savent pas où elles peuvent se procurer les anti rétroviraux. Aucun
médecin n’a encore bénéficié d’une formation de prescripteur.

Les zones de santé de Lingomo et de Djolu n’étant pas éligibles au Fonds
Mondial de Lutte contre le sida, le Paludisme et la Tuberculose La
possibilité d’ouvrir un Centre de Dépistage communautaire par l’ONG
s’éloigne à l’horizon surtout que le Gouvernement n’a pas encore alloué de moyens conséquents y faire face.

Plusieurs orphelins n’ont pas accès à l’école et ont de sérieuses
difficultés pour se nourrir faute de moyens.

C’est ainsi que ILDI lance un appel aux personnes de bonne volonté de
pouvoir l’aider à trouver des moyens conséquents pour l’ouverture d’un
centre de Dépistage Volontaire dans la région. Les dernières informations
recueillies auprès bureau central de la zone de santé de Djolu font état de
l’augmentation sensible des nouveaux cas d’infections à VIH.

Jean Marie BOLIKA
Coordonnateur National Initiative Locale pour le
Développement Intégré (ILDI)
Ecrivant de Djolu

Le 2è Forum inter pays de la société civile s'est tenu au Benin

Le Forum Inter Pays Africains de la Société Civile pour la lutte contre le SIDA s’est tenu du 17 au 31 Août 2008 au Bénin sur le thème : « Oeuvrons en synergie dans nos actions de lutte contre le SIDA pour une performance dans nos communautés africaines ». Avec pour slogan, « dites aux autres ce que vous faites pour la lutte contre le VIH / SIDA » ; ce 2è forum poursuivait les objectifs suivants :

1- créer un cadre d’échanges d’expériences et de partage des connaissances pour une performance dans nos actions et

2- mettre en place une plateforme agissante des acteurs sociaux multisectoriels oeuvrant pour la lutte contre le SIDA.

Ce forum est une initiative de l’ONG ARIPS en collaboration avec le Réseau Sida Afrique et d’autres partenaires. La première édition s’était déroulée à Pointe-noire, au Congo en 2007.

Les participants venaient de 7 pays, dont le Congo, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo, le Bénin et la République centrafricaine.

La lutte contre le SIDA a pris une dimension multisectorielle, nous conduisant dans la multidisciplinarité au sein des communautés. Chaque secteur a un domaine d’intervention avec des stratégies appropriées. Ce qui a amené les participants à une ramification des actions pour une réponse effective dans la lutte contre le SIDA. Ainsi, les participants ont résolu d’organiser une semaine de la société civile ; à la dernière semaine du mois de février de chaque année.

Les activités sectorielles seront donc menées du 22 au 28 Février 2009 tel que suit.

1er jour : Groupements religieux, les leaders communautaires.
2ème jour : secteur d’éducation scolaire
3ème jour : Secteur de développement
4ème jour : Groupements Féminins
5ème jour : Secteur économique
6ème jour : Secteur Santé
7ème jour : Secteur information.

Chaque plateforme pourra mobiliser des ressources financières, matérielles et humaines dans sa localité pour la concrétisation de ce plan.

Concernant l’organisation, un cercle de coordination sera retenu dans chaque localité. Les initiatives sur la mobilisation des partenaires au développement, des secteurs privés, des élus locaux sont encouragées.

Par ailleurs, les participants au 2è Forum ont été informés que la participation à la 3ème édition du Forum Inter Pays de la Société Civile pour la Lutte Contre le SIDA n’engage que les membres des ONG et associations qui se prononceront pour Bangui en République Centrafricaine au mois d’Août 2009.

Ensemble pour une seule cause.

Pour avoir plus d’informations, veuillez contacter ARIPS à aripsforum@yahoo.fr

Régine Goma
Ecrivant de Porto Novo