lundi 24 décembre 2007

Echos du 1er forum des ONG du Togo

La salle Concorde de l’Hôtel 2 févier de Lomé au Togo a connu une ambiance toute particulière le 20 décembre 07 derniers, le Togo a connu son 1er forum des ONG/Associations placé sous le thème :
« Contribution de la société civile togolaise dans la marche vers l’accès universel, à la prévention et aux traitements et aux soins: quelle contribution ?».

Débuté vers 09 heures 30 par la cérémonie officielle d’ouverture qui a connu trois interventions à savoir :
- le mot de bienvenue du président du forum, Monsieur Tsolenyanu,
- le discours de Coordinateur national SP/CNLS-IST Mr Tagba A. Tchao ;
- l’honneur est venu au Dr Sadjoh, le représentant du Ministre d’Etat, Ministre de la santé de déclarer officiellement ouvert le premier forum.

Après ces interventions, les participants ont eu droit à trois témoignages des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) à visage découvert. S’en est suit la visite des stands et la prise des photos de famille, et puis le retrait des autorités.

Commencent alors les choses séreuses vers 10heures avec les présentations dans les panels ; au total 4 panels ont été présentés.
Le premier panel a porté sur la contribution des ONG dans la prévention du VIH au Togo avec pour objectif d’apprécier les actions prises par la société civile togolaise dans la prévention du VIH et les résultats obtenus, recenser les bonnes pratiques.

Ce panel a été dirigé par Monsieur Gouna-Tigo et Monsieur Afeli du FNUAP et a connu cinq exposés:

Parlant de la contribution des ONG/associations dans la prévention IST/VIH-SIDA en milieu scolaire, Monsieur Yina a essayé de tracer l’œuvre accomplie par les ONG dans ce milieu, les stratégies utilisées, les acquis et les contraintes sans oublier les partenaires. De son exposé, il en ressort que 160 clubs antisida ont été formés dont 90 équipés en matériel audiovisuel.

Stéphane Amétonou, Président de RAJES membre de comité de pilotage du forum a exposé sur la contribution des ONG/Associations dans la prévention en milieu extrascolaire. Tandis qu’Alice Parkoo a parlé de la contribution des ONG/associations dans la prévention de la mère à l’enfant.

Concernant contribution de la société civile en milieu prostitutionnel, Sodji de Famme a surtout mis l’accent sur la mobilité et l’humeur changeante de ce groupe cible et surtout le manque de financement de ce secteur. Simplice Anato de l’ONG Arc-en-ciel a développé la contribution des ONG chez les routiers.

Le deuxième panel a porté sur la contribution des ONG dans le traitement, soins et appui au Togo avec pour objectif d’apprécier les actions prises par la société civile togolaise dans le traitement, les soins et l’appui au Togo et les résultats. Ce panel a été présidé par le Professeur Petche et a été marqué par quatre interventions :
La contribution de la société civile dans la promotion des Droits Humains et le VIH/SIDA a été présentée par Madame Desouza. De son exposé, elle a cité que 93 ONG/Associations interviennent dans ce domaine au Togo.

Quant à la contribution de la société civile dans la prise en charge psychosociale, spirituelle, nutritionnelle et économique, elle a été présentée par Monsieur Alley. Au moins 35 ONG/Associations interviennent sur ce sujet au Togo.

L’a ccès aux soins et aux traitements et soutiens aux PVVIH y compris les enfants infectés a été présenté par Dr Messan-Assiakolly Ephrem de EVT. Monsieur Lakassa Essossimnam a présenté le VIH/SIDA et les tradithérapeutes au Togo. Il a surtout plaidé en faveur de la formation des traditherapeutes en matière de VIH/SIDA. Pour lui si les tradithérapeutes se disent guérisseurs du SIDA, c’est parce qu’ils n’ont pas de formation en la matière. Il a aussi présenté son plaidoyer pour des recherches sur des produits qu’ils utilisent. Il a terminé en demandant une collaboration entre la médecine moderne et la médecine traditionnelle.


Le troisième panel a parlé de la contribution des ONG dans la prise en charge des orphelins et enfants en situation difficile avec pour objectif d’évaluer l’apport de la société civile togolaise dans la prise en charge des orphelins et enfants en situation difficile et recenser les pratiques. Ce panel est présidé par le Représentant de l’UNICEF a Togo, le Docteur Ocloo et a été marqué par deux interventions.
La contribution des ONG dans la prise en charge psychosociale, économique et nutritionnelle des Orphelins Enfants Vulnérables (OEV) par Elisabeth Assima-Kpatcha Akapo. N’diaye Kengo a développé la contribution des ONG dans la prise en charge éducationnelle et professionnelle des OEV.

Le quatrième panel a abordé la question du partenariat avec la société civile togolaise. L’objectif était d’évaluer le niveau et la nature des relations entre les ONG et les autres parties prenantes dans la lutte contre le sida au Togo. Ce panel a connu quatre interventions et a été présidé par Monsieur Amoussou, le coordinateur adjoint du SP/CNLS-IST. Le partenariat entre la société civile et le secteur public a été abordé par par Simplice Anato. Félix Makayaba a parlé du partenariat entre la société civile et le secteur privé. La collaboration entre la société civile et les partenaires au développement par Anne Kpedji. Yao Nyaku a exposé sur la collaboration entre les organisations et la société civile.

En marge du forum, le coordinateur Paulin Kangni Messan-Kplaka, Monsieur Apedo de JMAH, Antoine Zekpa de CILSIDA et Raphael Assou-Alipoe d’AST se sont retrouvés pour réfléchir des actions communes à mener dans le cadre de Réseau Sida Afrique.

Comme au début, la cérémonie de fin du forum a connu trois interventions à savoir celui du Président du forum, du Représentant de l’ONUSIDA et le mot de clôture du coordinateur national adjoint du SP/CNLS-IST.

Raphael Asso-Alipoe

samedi 22 décembre 2007

Renforcement des capacités des organisations de la société civile pour la défense et le plaidoyer pour l’application des droits des personnes vivant

Ce projet va outiller les organisations de lutte contre le SIDA dans la défense des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA et l’assistance juridique aux personnes vivant avec le VIH/SIDA en collaboration avec les organisations des droits de l’homme.

Le projet réalisera les activités suivantes (i) atelier régional de formation sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA (ii) Discussions et échanges sur internet sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA (iii) assistance juridique aux personnes vivant avec le VIH/SIDA et (iv) actions de plaidoyer pour la prise en charge juridique des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Les objectifs du projet sont:

• faire une analyse et des recommandations aux décideurs sur de la prise en charge juridique des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans les 11 pays ;
• développer les aptitudes de 30 organisations de lutte contre le SIDA et des droits de l’homme à défendre les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA ; et
• mener des actions de plaidoyer pour l’adoption et/ou l’application des textes juridiques protégeant les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Pour plus d'informations, écrivez-nous à info@azurdev.org

La société civile togolaise dans la marche vers l’accès universel : quelle contribution ?

La société civile togolaise dans la marche vers l’accès universel


Le collectif des ONG du Togo a organisé cette année 2007 le premier forum des ONG et Associations du Togo qui ont pour mission la lutte contre le Sida. Cette rencontre a lieu le 20 décembre 2007 à l’hôtel 2 Février à Lomé. Par ce premier forum qui a pour thème : « La société civile togolaise dans la marche vers l’accès universel : quelle contribution ? », le collectif des ONG entend saisir l’occasion pour renforcer les efforts de coordination de la société civile, renforcer sa contribution et ses relations avec le CNLS et les partenaires pour la période 2007-2010.

Face à la prévalence du VIH au Togo qui est estimé à 3,2% depuis 2006 dans la population sexuellement active, la riposte national au VIH et au SIDA est organisée autour du secrétariat permanent du Conseil National de Lutte Contre le Sida (CNLS) qui en coordonne l’application des directives nationales en la matière.

La contribution des ONG et Associations du Togo dans cette riposte couvre tous les domaines et constitue parfois l’essentiel des interventions.

En exemple, près de 70% des malades du SIDA sont suivis dans les structures des ONG. L’encadrement des orphelins est presque entièrement pris en charge par les ONG et associations, de même que par les organisations confessionnelles.

Près de 200 ONG et Associations sont impliquées dans la lutte contre le SIDA au Togo et sont regroupées en une douzaine de réseaux dont certains sont des prolongements de réseaux internationaux. Elles bénéficient toutes de financements d’origines diverses.

Ce forum a pour but d’évaluer la contribution affective des ONG du Togo dans les interventions de prévention, de traitement, de soins et de prise en charge des OEV de 2004 à 2007.

Le premier forum des ONG, une initiative commune à tous les Réseaux d’ONG de lutte contre le SIDA, permettra de rendre visibles, les efforts de la société civile dans la lutte contre le SIDA, mais aussi leurs espérances.

Quatre (4) Panels ont été présentés pendant le forum :

PANEL 1 :
Thème : La contribution de la société civile dans la prévention du VIH au Togo.

Modérateur : (Représentants) CNLS-IST, UNFPA, PSI
- prévention du VIH en milieu scolaire : (présenté par les réseaux : UONGTO et RAOSEC)
- prévention du VIH en milieu Extra scolaire : ( présenté par les Réseaux : RASJED et RAJAS)
- prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME) : présenté par les Réseaux RAS+ et FORUM SIDA)
- prévention en milieu prostitutionnel : ( RAJES et FAMME)


PANEL 2 :
Thème : La contribution de la société civile dans l’accès aux soins, traitements et soutiens des PVVIH.

Modérateur : Professeur Mireille DAVID, Professeur PITCHE

- Promotion et protection des droits humains : (présenté par les réseaux : WILDAF et RAS+Togo)
- Prise en charge Psychosociale et nutritionnelle : présenté par les réseaux : RAS+ Togo et OCDI
- Accès aux soins et traitements des PVVIH : (RAS+Togo et OCDI.

PANEL 3 :
Thème : La contribution de la société civile dans la prise en charge des orphelins et autres enfants rendu vulnérables pour cause du SIDA.

Modérateur : UNICEF, PLAN TOGO, TOCASHO

- prise en charge psychosociale et économique : (présenté par les réseaux RAS+Togo et RESPOEV Togo)
- prise en charge éducationnelle : (présenté par TOCASHO et SWAA)


PANEL 4 :
Thème : Partenariat de la société civile avec les autres secteurs ( secteur public, privé et les partenaires en développement)

Modérateur : PNUD, ONUSIDA, UONGTO

- Partenariat entre la société civile et le secteur public : présenté par les réseaux : forum sida et RASJED)
- Partenariat entre la société civile et le secteur privé : par RAJES et UONGTO
- Partenariat entre la société civile et les partenaires en développement : par FONGTO et TOCASHO.

Source: Paulin Kangni

mardi 18 décembre 2007

rapport de l'Association Jeunes Missionnaires d’Aide Humanitaire, 1er Décembre 2007

Dans le cadre de la célébration de la journée du 1er décembre 2007 marquant la 20e édition de la Journée Mondiale du SIDA,l’association JMAH ( Jeunes Missionnaires d’Aide Humanitaire ) a mené une activité de sensibilisation sur le VIH/SIDA.
La cible choisie à sensibiliser était les BEER BAR ce qui veut dire les tenancier de ces BARS et les habitués communément appelé Clients.

Après analyse et sondage nous avions élaboré une nouvelle stratégie celle de porter les messages de sensibilisation vers les Beer BAR, qui représentent aujourd’hui dans notre capital les lieux de vagabondage sexuelle mais marginalisés.

Il faut noter que la capitale du TOGO aujourd’hui est bourrée de ces Buvettes qui animent le jour comme la nuit ; ce qui multiplie les actes de vagabondages sexuelles et comme nous le savions tous, sous l’effet de l’alcool il est très difficile de proposer les préservatifs à son partenaires.
Souvent ces lieux sont munies automatiquement des chambres de passages, motel, etc
Quelques tenanciers travaillent en synergie avec les travailleuses de sexe en vue d’attirer beaucoup plus de clients.

Ce qui nous amène à comprendre aussi que ces BEER BAR constituent en parti les lieux favorisant la contamination à l’infection à VIH.
Ainsi toute la nuit du 1er Décembre passée, l’Association a travaillé en collaboration avec les tenanciers de quelques BAR très reconnues de la capitale à savoir BAR TEXACO ,ABLODE, SHENGUEN, PANINI, LIMOUSINE.

L’objectif avec cette stratégie est de limiter ces vagabondages sur ces BARS, inciter les gens vers le test de dépistage et les aider à prendre conscience vis-à-vis de l’existence de ce fléau qui mine notre société. C’est aussi le lieu de faire comprendre aux tenanciers et les clients leurs responsabilités et de leadership de leurs vies face à la pandémie.

Nous avions élaboré un plan d’action, premièrement celui d’habiller spécialement les serveuses des BAR des T-Shirt de sensibilisation, secondo , distribuer les dépliants contenant les messages de sensibilisation sur le VIH et IST ce qui entraîne des discussions, échanges tête à tête entre les clients et nos missionnaires formés spécialement pour l’activité et finalement distribution de préservatifs masculin et féminin.

A la fin de l’activité 5000 préservatifs 30 T-shirts et plusieurs dépliants ont été distribué, donc environ 1500 personnes ont été sensibilisé dont au moins la moitié a été poussé, incité vers le test de dépistage.

En conclusion nous avons remarqué combien les gens ont aimé cette approche en vue de leurs apporter ce message de leadership face au VIH et par surprise l’engouement de la population cible d’accepter prendre les préservatifs ce qui n’est pas le cas il y a 2 ans où les populations par honte ou par dégoût n’acceptent jamais prendre les préservatifs même en distribution.
Vu le déroulement de l’activité JMAH compte aujourd’hui à étendre cette activité vers les autres BARS de la capitale de LOME – TOGO

JMAH TOGO

lundi 10 décembre 2007

Une marche dite de Vérité pour la lutte contre le VIH/SIDA

Dans le cadre des activités marquant la 20e édition de la Journée

Mondiale du Sida le CILSIDA en collaboration avec l’AST, a
organisé, avec l’appui financier de l’UNICEF-TOGO une marche dite

« marche de vérité » dans la zone portuaire. C’est une marche qui
a regroupé les confessions religieuses, les membres de CILSIDA et
d’AST, les membres d’associations de RAJAS/TG, les membres du
groupe de soutien de l’aire de santé d’Adamavo et a commencé à
8heures00 à la nouvelle station de Kagomé ; elle a sillonné les
différentes artères de Kagomé et d’Adamavo pour aboutir devant la

maison de chef Adamavo II à 9heures 30 où l’attendaient les
autorités traditionnelles et une foule immense. Soit une heure
trente de marche sur 6km environ. Prenant la parole le premier Mr
ZEPKA Antoine président de CILSIDA a souhaité la bienvenue aux
autorités et aux participants à la marche. Fut le tour du
représentant de l’UNICEF en la personne de Dr OCLOO John de prendre la parole pour
inviter les jeunes et les adolescents présents à plus de
leaderships au plan individuel, dans les foyers, les écoles, les
églises ou la communauté et dans leurs entreprises pour lutter
efficacement contre ce fléau qui est le VIH/SIDA qui dissémine la
jeunesse. Il a aussi tracé les grandes lignes de la campagne
nationale « enfants et sida »
Vint ensuite le moment le plus émouvant la présentation des
motions des enfants lues par Mlle ADAMA Kaka âgée de 10 ans dont
voici la teneur :
Honorable chef Assou Adamavo II,
Monsieur le représentant de la représentante de l’UNICEF-TOGO,
Mesdames, Messieurs,
Chers parents,
Chers participants,
L’honneur est pour moi de prendre la parole au nom de tous enfants

de la zone portuaire pour vous souhaiter la bienvenue.
L’heure est grave et est très important que vous soyez tous impliqués dans cette lutte pour les enfants.

Apres vingt ans d’épidémie, vous continuez par nous ignorer or nous sommes toujours victimes de ce mal du siècle qui gangrène toutes les couches sociales.
Très chers parents, faites votre test de dépistage sans oublier de le faire également à vos enfants ainsi assurer leur avenir.
Je plaide aujourd ‘hui en cette 20e journée mondiale du sida en
faveur de tous les Orphelins et autres Enfants Vulnérables de la
zone portuaire auprès de tous les organismes et en particulier
l’UNICEF (Fonds des Nations pour l’Enfance) qui ne ménage aucun effort pour nous les enfants.

Vint ensuite la motion des femmes lues par Mlle TEKO AHATEFU
Julienne. Dans sa motion elle a noté la féminisation de la pandémie du VIH/SIDA avec une séroprévalence très élevée dans les tranches d’âge de 15-24ans dans les villes grandes comme Lomé. Elle a aussi mentionné le non respect des droits à l’égard des femmes, la responsabilité de l’infection VIH dans la famille qui repose sur le sexe féminin, la stigmatisation et la discrimination qui en découlent. Elle n’a pas passé sous silence la difficulté d’accès au service de prévention, aux soins et aux traitements en particulier pour les femmes et les enfants. Elle a terminé en lançant un vibrant appel à ses consœurs pour une plus de responsabilité dans
leur vie quotidienne ; seul moyen d’apporter une solution à la
problématique dans les foyers.

Enfin c’est le tour du chef ADAMAVO II de prononcer son discours.Dans son intervention il a invité sa population a cessé la
stigmatisation et la discrimination à l’égard des PVVIH. Les manifestations ont pris fin à 10heures 30 dans une ambiance de fête. Les participants à cette journée sont estimés à 500.

Le 2 décembre 2007 la place publique d’Afanoukopé a connu une
autre ambiance le gala de foot antisida. A cette 20ème journée mondiale du sida, l’association AST (Action

Santé pour Tous) en collaboration avec l’association CILSIDA (Club
Initié pour la Lutte contre le SIDA), a organisé, avec l’appui
technique du SP/CNLS-IST et de la société FAN MILK un gala de
football antisida pour les jeunes des localités Adamavo et Baguida
le dimanche 2 décembre 2007 sur le terrain derrière la station de
taxi d’Afanoukopé.
Réalisation
Déjà à 14H30, toutes les huit équipes se sont présentées sur le
terrain. Après les formalités, le président de l’AST ASSOU-ALIPOE
Raphael après avoir remercié les partenaires et tous les
participants à cette festivité a invité tous les jeunes à plus de
responsabilité et de leadership dans leur vie quotidienne. Le coup
d’envoi a été donné par Mr Antoine ZEKPA président de CILSIDA.
- Le premier match avait opposé CILSIDA et TRINITE F.C
avec la victoire de CILSIDA FC sur la marque de un but à zéros.
- Le second match: Akéklé d’Adamavo(0) tir (1) vs Calcio

d’Adamavo(0) tir(0)
- Le troisième match : Jeunesse Vivante d’Afanoukopé (0)

tir (1) vs La Ducesse d’Afanoukopé (0) tir(0)
- Le quatrième match : Adamavo FC (0) tir (1) vs Brillant

FC d’Afanoukopé(0) tir(0)
- 1ère demie finale : CILSIDA FC(3) vs Adamavo FC (0)
- 2ème demie finale : Akéklé (0) tir (1) vs Jeunesse
Vivante (0) tir(0)
- Finale : Akéklé(0) tir (3) vs CILSIDA FC(0) tir (2)
Chacune des huit équipes a reçu 5 t-shirts + 2 lots de produits
fan Milk + 10 dépliants + des préservatifs. Il est à rappeler que
les matchs ont été diffusés par Calixte et Hounkpati et arbitrés
par GUNN Eric et Kodjo BEBEWOU. Les spectateurs à cette activité
étaient de 200 jeunes et adolescents.
Au cours des rencontres, des jeux questions ont été réalisés
permettant au publique de gagner des t-shirts, des produits fan Milk

comme fan MAXI et Tampico, des dépliants, puces et des
préservatifs. Les questions portaient sur la définition d’AST, de
CILSIDA, du SIDA, de PTME, sur la méthode préventive du VIH/SIDA,
les moyens de transmission, les avantages de dépistage volontaire
surtout pour les femmes enceintes.
La festivité a pris fin vers 18heures 30 dans ambiance de fête
avec la consommation des produits fan Milk.
Les cahiers fan maxi sont octroyés à cinq enfants orphelins et
vulnérables de Sida pour leur permettre de mieux poursuivre leur
année scolaire en cour.
Conclusion
Nos remerciements les plus sincères vont à l’UNICEF-TOGO, au
SP/CNLS-IST, à la société FAN MILK, aux RSA, aux membres de l’AST et

de CILSIDA et à tous ceux qui de près ou de loin n’ont ménagé aucun

effort pour la réussite de la marche et de ce gala de foot
antisida. Nous réitérons notre engament de lutte contre l’infection

VIH et demandons aux partenaires de nous apporter leur appui de
n’importe quelle manière.

ASSOU-ALIPOE K.E.Raphael
Présient de l'AST
BP: 13533 Lomé
Cel: 00228 905 62 74
Web: www.e-monsite.com/asttogo

samedi 1 décembre 2007

La polygamie, motif du refus de se faire dépister

Pourquoi avons-nous peur ? De quoi avons-nous peur?
Pour certains c’est après le résultat de leur test qu’ils ont dépéri et qu’ils ont manifesté tous les signes de la maladie. Pour ce les gens préfèrent rester dans l’ignorance et ne connaître leur statut que lorsqu’ils vont être au stade SIDA qui arrive à ce moment plus lentement.

Qu’on ne se voile pas la face la grande partie de notre population est sous informé sur le VIH car les informations et les sensibilisations se limitent dans les grandes villes. C’est vrai qu’il y a des affiches mais combien de personnes savent lire ? Et les émissions radiophoniques est ce que nos mamans quand elles sont dans leur champ les écoutent ? Je pense qu’il faudrait que l’on revoie les méthodes de sensibilisations. A ce niveau s’il faut parler de dépistage sûr que personne ne pourra le faire parce qu’ils ne sont pas informés sur la maladie.

Comme l’on sait dans certains pays comme le Congo Brazzaville, la polygamie est légalisée – un homme a droit officiellement d’épouser 4 femmes ?
Peut-on parler de fidélité comme un moyen efficace de prévention ? Dans ce cas, l’époux pourra t-il vraiment faire le test de dépistage avec ses quatre épouses s’il en a quatre ?
Dans la polygamie on ne sait pas qui apporte la maladie dans le couple. Un homme qui a 4 femmes est- ce qu’il n’a pas de maîtresses ? Et ses 4 femmes n’ont – elles pas des amants ? Tant qu’il y aura la polygamie la fidélité comme moyen de prévention n’aura pas sa place. Malheureusement dans nos traditions la femme est toujours lésée au second plan on ne pense à elle que lorsque la situation est grave. Même si c’est l’homme qui l’a contaminé c’est elle qui subit la discrimination, qui est rejetée par la famille et le monsieur peut prendre une autre femme sans aucun souci.

La stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH/SIDA semblent également alimenter cette peur. Pourquoi y a-t-il peu d’actions qui tentent de réduire cette stigmatisation et la discrimination ? Cela pourrait-il amener davantage de personnes à se faire dépister sans craindre le regard des autres ? La grande partie de la population assimile SIDA et mort ou comme malédiction, dans les régions les filles disent que c’est juste une invention des blancs pour les empêcher d’avoir des enfants. Dans nos capitales les PV-VIH ont appris à s’exprimer ouvertement et cette discrimination tends à disparaître. Par contre dans les régions et les villages la sensibilisation est encore faible et ceux qui ont entendu parler de la maladie l’évite comme la peste et ne veulent même pas entendre le mot discrimination parce que la maladie représente le mauvais sort, la malédiction, le diable.
Pourquoi se faire dépister ? Je pense que plusieurs raisons ont été données. Mais Pourquoi avoir peur du dépistage ?
• La peur de connaître sa sérologie plusieurs personnes préfère vivre dans l’ignorance.
• La peur d’être chassé et rejeté par ceux qu’on aime et montré du doigt dans la rue.
• L’ignorance : Plus du tiers de la population africaine ne ignore tout de la maladie parce que l’information n’est pas arrivée à leur niveau. Je pense qu’on doit revoir les campagnes de sensibilisation et les méthodes d’approche. La population cible n’est pas touchée. Nos gouvernements se servent tous de cette maladie pour se mettre de l’argent dans les poches. Bientôt la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Ce sera des conférences, et bien d’autres meetings. Après c’est un budget exorbitant qu’on va nous sortir comme bilan alors que cet argent aurait pu servir à nourrir juste ces personnes malades pendant une année.

Pour finir je vais vous raconter une petite anecdote : On a eu un patient , un commerçant très riche, qui est décédé après quelques mois d’hospitalisation. Sa femme a fait sa sérologie après les funérailles qui est revenue positive. Et c’est à elle que le mari a légué tous ses biens. La semaine suivante elle est revenue avec le petit frère de son mari pour qu’on lui parle de sa maladie mais celui-ci refusait d’y croire parce qu’il voulait absolument épouser la femme et garder les biens de son frère. Malgré tout ce qu’on a dit il est reparti avec elle et elle a été une perdue de vue pendant des mois. Elle est revenue plus tard avec un petit bébé de 2 mois qu’elle avait commencé à allaiter. Tout ce qu’on a pu faire c’est faire le dépistage du jeune frère et mettre la famille sous ARV.
Vous pensez que la faute revient à qui ??? Est-ce qu’on a échoué quelque part ?

Diane M.

Des actions pour encourager le dépistage volontaire

Parlant du dépistage volontaire, je dois dans un premier temps
souligner que c'est un acte indispensable, utile à tous pour notre survie. Toutefois,
cet acte n'est pas simple à poser, tant les conséquences sociales qu'il
engendre peuvent expliquer "la peur de se faire dépister". Nombreuses sont les personnes qui aimeraient connaître leur statut sérologique, mais elles
ont peur parce qu'en réalité, c'est le seul acte qui est encore gratuit et
volontaire. Ils craignent alors que cet acte ne soit le dernier posé
volontairement. Et le dernier que les pouvoirs publics nous offrent
encore gratuitement. Je sais que je pourrais choquer certains, ce n'est point mon objectif, au contraire, je souhaite faire ressortir un certain nombre d'aspects qui peuvent nous permettre de mieux comprendre l'attitude de la majorité des personnes qui ont peur de se faire dépister.

A ce jour, c’est un nombre assez insignifiant qui accepte de faire le test et ce malgré les campagnes médiatiques. Cela traduit à mon avis un véritable malaise dans la société, Dans mon expérience en matière de lutte contre le VIH SIDA, j’ai pu réaliser que la stigmatisation et la discrimination sont malheureusement les aspects que les populations assimilent le mieux.

A titre de rappel, je suis Inspecteur du Travail à Franceville, dans le
Sud du Gabon. Combien de cas de licenciements liés à la stigmatisation
ai-je déjà traité, suis-je en train de traiter et que je devrais continuer à traiter? Je ne saurais le dire. Vous en vivez également dans chacune de
vos famille car la stigmatisation, ce n'est pas qu'en milieu professionnel.
Que font nos Etats pour protéger les PVVIH contre la violation du secret
médical, du droit au travail, de la liberté de circulation... Presque rien. Les malades sont donc à la merci de tous. C'est la risée de tout le monde.

Tout le monde vous montre du doigt, on vous chasse de votre travail,
vous devenez la peste, vos amis vous abandonnent.
Dans la majorité des cas, il n'existe même pas de dispositions légales
pour y faire face, et lorsqu'elles existent, elles sont soit inefficaces,
soit non appliquées.

Après le dépistage, et si on est séropositif, quelles garanties réelles
nos gouvernants nous offrent-ils? presque rien. Il existe beaucoup de
publicité sur les médicaments génériques, ou encore sur la facilitation de
l'accès au traitement. Le sida est un bizness qui rapporte, d'ou des ministères entièrement consacrés à sa lutte , mais dont les actions sont plus folkloriques efficaces.

Pour ceux qui ont pu le vérifier auprès des PVVIH ce ne sont que de
simples slogans. Pour ceux qui vivent au Gabon, il suffit de se rendre au
Centre Hospitalier de Libreville, au service concerné, vous constaterez le
chemin de croix des malades. Tout est payant. Tout est question de relation.
Les médecins sont censés recevoir sur rendez-vous, mais en réalité, ils
n'ont presque jamais le temps, ils sont dans leurs cliniques privées. Voilà pourquoi les gens ont peur.

Faut-il pour autant encourager cette peur, je pense que non. Il faut
changer de méthode de lutte. "Tenir nos promesses" ne doit plus être un simple slogan. Je pense qu'il faut sensibiliser , c'est important. Je pense
également qu'il faut réprimer. Cela aussi devient indispensable. Il
faut punir tous ceux qui favorisent la stigmatisation et la discrimination. Et pour cela, nous devons aussi amener l'Etat à tenir ses engagements en
matière de santé en général, en matières de droits humains, et vis à vis des PVVIH
.
Nous devons nous organiser pour faire pression sur l'Etat afin que ce
dernier fasse des lois qui protègent les PVVIH et surtout en veillant
à leur stricte application.

Thanguy NZUE OBAME
Incubateur Coopgabon.net
Profil sur www.coopgabon.net/thanguy
Phone (241) 06 20 12 14/ (241)07 50 44 81
Fax (241) 77 40 04
B.P. 13434 Libreville-GABON

Le dépistage volontaire,utile mais les refusent pourquoi?

Pourquoi faire le test de dépistage ?
Le test de dépistage est volontaire, anonyme, et présente plusieurs avantages :
Pour les PVVIH

- La PTME pour la femme enceinte. Au notre caravane de dépiste dans la zone à l’intention des confessions religieuses nous avons découvert une femme enceinte de neuf à qui nous avions fait bénéficié le programme de PTME. Cette femme vient d’accoucher il y a deux semaines ; elle a donné naissance à un garçon qui vient dans le programme de prise en pédiatrique. Il faillait la joie de cette femme qui est une PVVIH asymptomatique. Elle essaie de nous appeler chaque semaine pour remercier. Même son mari qui aujourd’hui séronégatif est aussi très content de nous car il dit qu’on vient de sauver sa famille. Il faut noter ce monsieur est devenu psychologue pour sa femme ce qui a facilité notre travail post test.

- Prise en charge adéquate pour les PVVIH asymptomatique c'est-à-dire les PVVIH qui s’ignore. C’est justement le cas d’une famille de notre caravane ; le père séropositif avec CD4 à107cel/Ul, la mère positive avec CD4 197cel/Ul, la sœur du papa positive CD457cel/Ul et le fils cadet de 4ans positifCD4 452cel/Ul. Toute cette famille bénéficie aujourd’hui d’une prise en charge médicale et psychosociale appropriée.

Pour les séronégatifs
- Soulagement : il faut voir la joie qui anime les gens lorsqu’on leur annonce le résultat négatif.
- Adoption de comportements sexuels à moindre risque.
- Influence sur le partenaire qui peut accepter de faire le test impliquant la prévention de la nouvelle infection.
Pour la communauté

- Application de façon effective des mesures préventives (sensibilisation, dépistage, puis prise en charge).
- La prise en charge approprie entraine : la réduction du taux de mortalité, du coût des soins de santé et des funérailles.
Pourquoi certain refuse de faire le test ?
Pour certain c’est d’être victime de la stigmatisation et la discrimination comme beaucoup l’on dit.

Pour d’autre c’est la peur de faire face à un inconnu. C’est le cas d’un père qui grondait ces enfants qui sont venus faire leur test au cours de la caravane. Je me suis approché de lui pour le demander pourquoi il se comportait ainsi et il m’a répondu que la séropositivité de l’un de ses enfants augmentera ses ennuis financiers c’est il ne voudrait pas ces enfants fassent le test.

Pour d’autre encore surtout nous les hommes c’est la peur d’assumer la responsabilité de nos actes. On a peur que notre femme va découvrir notre infidélité au foyer. C’est justement l’exemple d’un monsieur de la caravane séropositif à qui j’ai demandé de me ramener sa femme pour le test. Sa réponse a été un refus catégorique. Il préfère se donner la mort que mettre sa femme au courant de son état sérologique. Actuellement je suis entrain de faire un travail psychologique chez ce monsieur.

Il faut noter certains responsables des petites églises qui se créent par ci, par là en Afrique décourage leurs fideles à connaitre leur statut sérologique. C’est le cas d’un responsable d’église qui m’a dit le sida est une punition de Dieu et ses fideles n’ont pas besoin de test. Il continue en disant qu’au sein de son église il ya 12 PVVIH il a prié et 8 ont retrouvé guérison. Voila un exemple de faux pasteur.
Comment l’information le CDV est- elle transmise aux populations togolaises ?
La promotion du CDV dans la communauté doit être régulière et bien menée afin d’encourager les personnes à faire le test de dépistage VIH et d’abandonner les comportements qui les exposent au VIH.
Au Togo cette promotion se fait à travers les média, les campagnes de masse, les jeux, les sketches.

AST "Action Santé pour Tous"

Depistage du VIH : de quoi avons nous peur?

Thème intéressant, je dois dire. Quelqu’un me disait avant de demander aux autres d’aller se faire dépister, il faut aller le faire soi-même. Cela laisse à réfléchir, car j’ai rencontré des pairs éducateurs qui refusent jusqu'alors de le faire.

La peur est une réaction naturelle en face d’une chose inconnue. Mais la peur du dépistage est alimentée comme certains l’ont dit par la stigmatisation et la discrimination auxquelles les personnes vivant avec le VIH/SIDA font face.

C’est ce que nous avons noté lors des activités de notre projet avec 100 PPVIH à Pointe-Noire. Les femmes surtout ont témoigné qu’une fois qu’elles ont annoncé leur statut sérologique, leurs conjoints ont détalé.
Il y a quelques mois, il y avait une information qui avait circulé au sujet d'un enfant séropositif de 5 ans que les grands hôpitaux de Chine ont refusé d'opérer par crainte de rendre les chirurgiens vulnérables à l'infection VIH. Un autre garçon atteint du SIDA que les médecins avaient refusé d'opérer était décédé.

Nous pensons que ce genre de comportement ne peut pas pousser les gens à se faire dépister volontairement.

Il faudrait faire quelque chose. J’ai passé en 2005 un mois, immergée dans un centre de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA à l’intérieur de l’Ouganda. J’ai également visité d’autres organisations de lutte contre le SIDA, et je peux vous dire que lorsque nous nous rendions sur le terrain dans les villages comme dans les centres urbains, les personnes vivant avec le VIH/SIDA étaient considérées comme tout le monde, il y avait pas de signe particulier de stigmatisation.

Le traitement était apporté dans les villages chez les malades alités chez eux et cela je l’ai vu et participé à plusieurs actions de proximité dans les villages. J’ai été invitée dans plusieurs familles, où des membres de la famille voulaient tous me raconter comment ils ont été infectés et comment ils luttaient. Et aussi, je dois dire que le climat de travail quotidien avec mes collègues séropositifs était normal.

C’est cela qui manque souvent dans nos pays, où une fois que vous annoncez votre séropositivité, les regards se braquent sur vous comme des projecteurs.

Le succès de certaines interventions en Ouganda réside dans le fait que la prise en charge psycho sociale est très forte. Il ne faudrait pas se limiter seulement à l'accès au traitement.

Je ne pense pas que beaucoup de personnes se sentiront en sécurité de faire le dépistage du VIH, si elles doivent passer le restant de leur vie à assumer les regards de ceux qui ne comprennent pas.

Il y a encore des choses à faire.

Voici quelques liens des témoignages de femmes à Pointe Noire :
Des femmes de courage abandonnées par leurs maris, par ce qu’elles sont séropositives.
http://azurweb.blogspot.com/2007/03/des-femmes-de-courage-abandonnes-par.html

Des femmes gardent leur séropositivité secrète par crainte d’être rejetées
http://azurweb.blogspot.com/2007/03/des-femmes-gardent-leur-sropositivit.html


Sylvie Niombo
Directrice d'AZUR Développement

séparation entre deux amoureux à cause d’un dépistage

En République de Djibouti, le recours au dépistage avant le mariage est un consensus entre le marié et la mariée. Personnellement, j’ai assisté à une séparation entre deux amoureux à cause d’un dépistage car le marié n’avait pas abordé ce sujet à sa future épouse et lorsqu’il a annoncé, la séparation fût la solution. Mais dans la plupart des cas, on assiste à ce que des futurs mariés se rendent dans les centres avant leurs mariages.

Si je prends un exemple qui a été une condition, en juin dernier, lors des festivités nationales qui ont marqué les 30 ans d’indépendance de Djibouti, un homme d’affaires émirati avait organisé un mariage de 30 hommes à 30 femmes et le dépistage de deux personnes étaient obligatoires dans la constitution du dossier de candidatures.

Il n’ y a aucun religieux qui encourage le dépistage systématique avant le mariage car l’Islam interdit totalement la fornication et il n’y a pas lieu de se dépister. Le rapport sexuel avant le mariage est une fornication et le Saint Coran dans un Verset d’Ayaat dit « Ne vous approchez pas de la fornication, c’est une mauvaise chose et un mauvais chemin »

Etant un acteur qui lutte contre le SIDA à Djibouti, j’encouragerai personnellement au recours du dépistage avant le mariage car c’est un moyen de plus pour éviter le pire entre les deux personnes et les deux mariés doivent aborder ensemble cette question avant.

KASSIM ABDILLAHI WAISS

PRESIDENT DU RESEAU E.D.D.A.

samedi 24 novembre 2007

Démystifier le dépistage volontaire: pourquoi se faire dépister?

Le dépistage est toujours un enjeu fondamental dans la lutte contre le SIDA. Dans la vie courante il arrive qu’on se pose la question de savoir si l’on est infecté ou non. La réponse à cette question se trouve à travers un test de dépistage qui peut confirmer qu'une infection est présente ou non. Que faire? Un entretien individuel avec un médecin, un centre de dépistage anonyme nous aide dans vos réflexions sur le pour et le contre d'un test de dépistage.
Pourquoi se faire dépister ?
On doit se faire dépister parce que nous pensons avoir vécu une situation présentant un risque de transmission.
Comme risques de transmission on peut citer :
- les rapports sexuels vaginaux et/ou anaux non protégés
- les rapports sexuels bucco-génitaux non protégés, quand du sperme ou du sang des règles pénètre dans la bouche et/ou est avalé
- l'utilisation commune de seringues et d'aiguilles usagées lors de l'usage de drogues intraveineuses et l’utilisation collective d’objets tranchants.
- en s’engageant dans une nouvelle relation de fidélité avec son/sa partenaire, en renonçant à l’utilisation de préservatif on doit s’assurer par le dépistage qu’on ne s’est pas infecté par le passé.
- Vous êtes enceinte et n'êtes pas sûre de ne pas vous être infectée par le passé. Vous souhaitez protéger votre enfant d'une transmission du VIH.
- Vous avez des symptômes qui pourraient être dus à une infection par le VIH et votre médecin désire en déterminer la cause.
Pourquoi certains refusent de se faire dépister ?
Certains refusent de se faire dépister parce qu’ils ont peur de :
- La stigmatisation
- La discrimination
- La non-confidencialité des résultats du test de dépistage par certains agents de santé indélicats
- Le développement par certaines personnes de fausses idées ; car disent-elles « on doit mourir de quelque chose un jour ».
Comment l’information sur les centres de dépistage volontaires est transmise aux populations au Bénin ?
L’information sur les centres de dépistage volontaire est transmise aux populations :
- Au cours des séances d’information d’éducation et de communication
- Par des annonces publicitaires mass médias: TV, radios communautaires etc.…
- A l’aide des supports de sensibilisation : Affiches de tout format, plaquettes, dépliants/prospectus, brochures, etc.….
- Au cours des Conférences, théâtres, sketchs. Etc.…..


MARTINS Christian

mardi 20 novembre 2007

Le Conseil du Fonds mondial fait pression pour lever les r estrictions de déplacement concernant les personnes viva nt avec le VIH

Le Conseil du Fonds mondial a approuvé deux décisions visant à assouplir les restrictions de déplacement pour les personnes vivant avec le VIH, au cours de la Seizième réunion du Conseil, qui s’est tenue les 12 et 13 novembre à Kunming, en Chine. Dans la première décision, il est stipulé que l’organisation ne tiendra plus de réunions du Conseil ou du Comité dans des pays restreignant l’entrée à court terme de personnes vivant avec le VIH/SIDA et/ou exigeant que les visiteurs potentiels déclarent leur séropositivité sur les formulaires de demande de visa ou autre documentation requise pour entrer dans le pays. Dans la deuxième décision, on demande à l’ONUSIDA d’être le premier à constituer un détachement spécial avec pour objectif d’éliminer les politiques et pratiques restreignant les déplacements pour les personnes séropositives. Actuellement, 60 pays, y compris la Chine, sont dotés de lois qui restreignent l’entrée des personnes vivant avec le VIH. Avant la réunion du Conseil en Chine, le Fonds mondial a été en mesure de négocier favorablement avec les hauts responsables chinois sur la question, qui ont promis un changement prochain de la législation. Le Président du Fonds mondial, Rajat Gupta, la vice-Présidente Elizabeth Mataka et le Directeur exécutif, le Dr Michel Kazatchkine, ont déclaré dans un communiqué à propos de cette décision : « Avec la construction de ce partenariat public-privé, le Fonds mondial considère la participation égale et à part entière des personnes vivant avec les maladies à tous les niveaux du modèle d’entreprise du Fonds mondial comme un élément clé de la réalisation de ses objectifs ». « Les restrictions de déplacement liées au VIH n’ont pas de valeur en santé publique, au contraire elles stigmatisent et sapent les droits fondamentaux des personnes vivant avec le VIH. Le Fonds mondial apporte tout son soutien aux preuves scientifiques actuelles, aux « meilleures pratiques » de santé publique et aux principes humanitaires liés à la question ».



KASSIM ABDILLAHI WAISS

PRESIDENT DU RESEAU E.D.D.A.

dimanche 18 novembre 2007

Un atelier de renforcement de capacité pour les acteurs de lutte contre le SIDA au Togo

Un atelier de renforcement de capacités s’est tenu du 06 au 09 Novembre dernier à l’école des sage femmes (ENSF) de Lomé au Togo pour les associations membres du Réseau des associations de jeunes et adolescents en lutte contre le VIH/SIDA au Togo (RAJAS/TG) et les réseaux partenaires (TOCAHSO, RASJED, RAJAPE, RESPOEV, RAJES).

Les différents modules de formation étaient :

- concept de planification et résultats/ approche genre ;
- quelle coordination pour les associations des jeunes au Togo ;
-le rôle des associations de jeunes dans la Prévention de la Transmission Mère Enfant (PTME) et la Prise en Charge pédiatrique ;
- contenu de la campagne « les enfants et le SIDA» ;
-le rôle des associations de jeunes dans la protection et soutien aux enfants affectés ;
- présentation du guide méthodologue de pair éducateur
- approche jeunes / jeunes (expérience des USP, Amies des jeunes) et calcul du degré vulnérabilité personnel
- concept du Réseau (textes et fonctionnement d’un Réseau)

Le Docteur Ocloo, Administrateur VIH à l’UNICEF Togo a fait une brève présentation de l’UNICEF, son historique, son mandat, ses principes directeurs, son action et son plan stratégique. Il a aussi présenté le contenu de la campagne « les enfants et le SIDA » lancée par UNICEF en octobre 2005 et par l’UNICEF Togo en décembre 2005.

La coordination des associations de jeunes au Togo a été présentée par Mr Amoussou, le coordinateur adjoint du SP/CNLS/VIH-SIDA. Il a aussi présenté la loi portant protection des personnes en matière du VIH/ SIDA au Togo.

Le rôle des associations de jeunes dans la Prévention de la Transmission Mère Enfant (PTME) et la Prise en Charge pédiatrique a été présenté par le représentant du PNLS en la personne de Mr Adjari. Aucours de son exposé, il est ressorti que le Togo dispose de 34 centres PTME (7 autres centres PTME verront jour bientôt) et de 26 centres de prises en charge pédiatrique. La prévalence du VIH chez les femmes enceintes est de 4,2% ; les femmes enceintes infectées attendues en 2007 sont de 10329 ; 95% des enfants infectés l’ont été par le biais de leurs mères.

Mr Anato Simplice de l’Arc-en-ciel a fait la présentation du guide méthodologique de pair éducation. L’approche jeunes par les jeunes et le calcul du degré de vulnérabilité personnel a été fait par Mr Zekpa Antoine, responsable de l’USP, Amies des jeunes de Adamavo et CILSIDA. La protection de l’enfant a été présentée par une chargée de protection de l’enfant à l’UNICEF. Tandis que Mr Akakpo Justin a entretenu les participants sur le concept du réseau.

Les participants, environ une quarante sortent bien outillés de cet atelier pour apporter des solutions à la problématique du VIH/SIDA au Togo.
Cet atelier a été organisé par RAJAS-TG duquel AST est membre, avec l’appui financier de l’UNICEF Togo.

Raphaël Assou-Alipoe
Président AST

jeudi 8 novembre 2007

Quels liens entre les pratiques traditionnelles et le VIH/SIDA?

Un atelier régional qui regroupera plus de 80 participants se tiendra au Kempinski Palace du 8 au 11 novembre. Il s'agit pour les Oulémas comme pour les responsables politiques de la région de réfléchir ensemble sur les liens entre le VIH/SIDA et les pratiques traditionnelles, le but étant de permettre aux citoyens et citoyennes arabomusulmans de bâtir un avenir meilleur.

Le ministère de la Santé, à travers le secrétariat exécutif du CILSPT, illustre encore ce mois-ci combien la République de Djibouti a investi la dynamique régionale.
En effet, à un mois de la célébration de la Semaine Nationale, manifestation d'envergure désormais incontournable de la lutte contre le VIH, les équipes du ministère et du SE n'ont pas voulu ménager leurs efforts en soutenant la tenue d'un atelier régional organisé en collaboration avec le PNUDIHARPAS en cofinancement avec I'AFD du 8 au 11 novembre au Kempinski. Cet atelier qui accueillera plus de 80 participants venus d'une douzaine de pays se consacrera a I'analyse des liens entre les pratiques traditionnelles et le VIH sida.

En rassemblant majoritairement des membres actifs de la société civile du monde arabo-islamique venus d'aires géographiques aussi différentes que I'Algérie, Bahreïn, le Soudan, le Yémen ou la Somalie pour ne citer qu'eux, il permettra de renforcer les capacités de leadership pour un impact a long terme. En effet, les participants qui seront regroupés pour quatre longues journées continues de travail s'engageront dans une revue des connaissances scientifiques sur les pratiques traditionnelles qui violent les droits humains et favorisent la diffusion du VIH, y compris les MGF et examineront des moyens d'implémenter des réponses sans pour autant négliger de valoriser également les pratiques traditionnelles qui ont également démontré leurs bienfaits. La délégation djiboutienne sera dignement représentée par une vingtaine de représentants des différents secteurs (ministériels à travers notamment la Justice, les Biens " wakfs" ou la Promotion de la Femme mais aussi communautaires avec des ONG des cinq régions accordant la priorité aux femmes). Elle aura la responsabilité de se faire le relais des propositions au sein de notre société et le débat promet d'être riche !

mercredi 7 novembre 2007

Monitoring des média congolais sur la couverture médiatique du VIH/SIDA

INFO PLUS un récent membre du Réseau Sida Afrique en RDC et également membre de GEMSA, a participé en collaboration avec l'Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM) et Medias Watch de l'Ile Maurice, au Monitoring des médias congolais (presse écrite et audiovisuelle).

Le monitoring a couvert la période du 23 octobre au 4 novembre 2007 dans le but d’apprécier le taux de couverture médiatique sur le VIH/SIDA.

Ce monitoring qui a été fait dans le cadre des pays membres de la SADC sera publié au début de l'année 2008.
Les modérateurs du Réseau Sida Afrique ont souhaité qu’INFO PLUS partage la méthodologie utilisée pour le monitoring afin que de telles initiatives soient répliqués dans d’autres pays.

BANZA TIEFOLO
Président INFO PLUS

mardi 6 novembre 2007

La pornographie sur Internet et ses conséquences

Le contenu pornographique sur Internet ne peut nous laisser indifférents tenant compte de ses nombreuses conséquences sur les jeunes.
Nous pensons que le contenu pornographique sur Internet a des graves conséquences notamment, la dépravation de la jeunesse. Nombreux des jeunes âgés de 10 à 18 ans ne vont sur Internet que pour visiter les sites pornographiques laissant de côté les sites de formations et d’informations utiles pour leur épanouissement social et même intellectuel.

En effet, Selon un article publié le 7 Septembre 2007, « près de 80% de jeunes congolais qui fréquentent les cybercafés, à Brazzaville, ne visites que les sites pornographiques ». C’est dire que ces sites sont beaucoup consultés malgré l’interdiction par les propriétaires des cybers. Et toujours selon cet article « les personnes âgés de 20 à 40 ans vont sur Internet pour chercher l’âme sœur, notamment sur les sites de tchatche » ; ce que l’article qualifie du « cyber analphabétisme ».
Le fait pour les jeunes de visiter les sites pornographiques a pour conséquence immédiate la sexualité précoce, mais aussi les viols, grossesses précoces, des avortements entraînant parfois à la mort ou des infections diverses, des maladies sexuellement transmissibles et aussi les mauvais résultats scolaires. L’autre conséquence c’est la mauvaise conception de l’Internet car, beaucoup considèrent l’Internet comme un simple moyen de distraction. Ce qui fait que nombreux ne profitent pas du bien fait de l’Internet.

L’apport des gouvernements est indispensable pour changer les choses. En fait, ceux-ci doivent légiférer sur la question s’ils veulent que les jeunes de leurs pays profitent des biens fait de l’Internet.

Le secteur privé doit multiplier des actions sur les formations relatives aux NTIC parce que cette parce que la consultation massive des sites pornographiques est due au fait que certaines personnes ne savent pas quoi regarder sur le Net.
Par ailleurs les acteurs de lutte contre le VIH/SIDA doivent également multiplier des actions en vue de ralentir la visitation des sites pornographiques parce que la sexualité précoce expose davantage les jeunes à la contamination dans la mesure où ils n’ont pas assez conscience de la maladies et ne peuvent exiger le préservatif.



Roméo Mbengou

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Forum inter pays de la société civile africaine pour la lutte contre le SIDA à Pointe-Noire

Ce forum a été reporté du 29 Novembre au 02 Décembre 2007 et se tiendra à Pointe-Noire en République du Congo. Le thème principal du forum est : « Ramifions-nous dans nos actions de lutte contre le SIDA pour une performance dans nos communautés.»

Près de 300 personnes se sont déjà inscrites. Ce forum vise à créer un plateau de ramification des interventions pour une riposte collective au sein des communautés dans la lutte contre le SIDA. Pour plus d’informations, contactez Régine Goma d’ARIPS à

aripsforum@yahoo.fr

RDC: atelier national des professionnels des médias sur le PAP/VIH/SIDA

2007Le Front Media Sida, une plateforme regroupant des professionnels des médias congolais engagés dans la lutte contre le sida, à savoir ACSA et RCP, organise du 8 au 10 novembre 2007 au Centre Catholique Nganda à Kinshasa, un atelier national des professionnels des médias sur le PAP/VIH/SIDA, programme d'actions prioritaires du gouvernement congolais.Cette activité bénéficie de l'appui financier du PNMLS, programme national multisectoriel de lutte contre le sida. L'atalier national s'inscrit dans le cadre de la campagne nationale de prévention contre le sida. En RDCongo, le Forum des Partenaires constitué du gouvernement, des agences de l'ONU, des ONGs nationales et internationales fonctionne comme un organe consultatif du CNMLS, conseil national multisectoriel de lutte contre le sida. Grâce à l'appui de l'ONUSIDA, le Front Media Sida est né pour renforcer le leadership des medias congolais dans la lutte contre le sida.
Cette plateforme est aussi ouverte aux organisations syndicales patronales du secteur de la presse écrite et de l'audiovisuel privés.

Médard Mbuyal Mangala
Secrétaire Exécutif Adjoint
Front Media Sida

lundi 5 novembre 2007

Les membres du Réseau Sida Afrique s’engagent dans la campagne sur le droit à la santé

Plus de 10 organisations membres du Réseau Sida Afrique au Congo, RDC, Gabon, Togo, Burkina Faso, Cameroun, Niger, entre autres ont adhéré depuis le mois d’octobre à la campagne sur le droit à la santé coordonnée par People Health Movement. Les équipes pays de cette campagne vont mener des évaluations sur le droit aux soins de santé dans leurs pays et organiser des activités de plaidoyer. Dans certains pays comme le Congo, la RDC et le Togo plusieurs membres du Réseau se sont mis ensemble pour mener les activités. Dans d’autres pays comme le Gabon, la campagne sera menée avec d’autres réseaux de lutte contre le SIDA. Pour plus d’informations sur la campagne, allez à http://www.phmovement.org/en/campaigns/righttohealth?

Les femmes demeurent les plus touchées par la pandémie au Togo

C’est ce qui ressort des données d’une caravane de dépistage volontaire dans la zone portuaire à l’intention des confessions religieuses et groupements de femmes et d’hommes au Togo commencée le 02 Septembre 2007 a pris fin ce 04 Novembre 2007. Lors de cette caravane, 1405 tests de dépistage ont été réalisés dont 77 sont positifs, 18 hommes
contre 59 femmes.

Cette caravane s’est tenu dans le cadre de la campagne « Unissons-nous pour les enfants contre le SIDA » qui
avait été lancée par l’UNICEF au Togo en décembre 2005 avec pour objectifs:
- la Prévention de la transmission Mère Enfant ;
- procurer un traitement pédiatrique ;
- prévenir l’infection chez les adolescents et les jeunes ; et
- protéger et soutenir les enfants affectés par le Sida.

L’Association Santé pour Tous, qui est membre du Réseau Sida Afrique, collabore avec CILSIDA, qui a bénéficié de l’appui financier de l’UNICEF pour exécuter le projet.

Qant à la caravane, les objectifs de poursuivis étaient de :
- renforcer les capacités de connaissances des fidèles de 18 confessions religieuses et 6 groupements de femmes et d’hommes sur les de la campagne ;
- renforcer les capacités des leaders religieux et des groupes de soutien sur la prise en charge psychosociale et spirituelle ;
- organiser des journées de dépistage volontaire, anonyme et gratuit dans les confessions religieuses et les groupements ;
- organiser des journées de réflexions des jeunes et adolescents sur la problématique vie spirituelle, vie professionnelle et vie familiale et le VIH ;
- organiser une marche pour bouter le VIH hors de la zone et une prise en charge psychosociale et spirituelle au niveau des confessions religieuses.

Ainsi pour atteindre ces objectifs, l’Association Santé pour Tous et CILSIDA ont organisé un atelier de renforcement des capacités des leaders religieux et membres du groupe de soutien à la prise en psychosociale spirituelle du 20 au 25 août 2007 au centre socioculturel ‘Afanoukopé pendant lequel 50 personnes ont été formées.

Un concours de concert spirituel a également été organisé avec les chorales des confessions religieuses centrées sur les messages de prévention du VIH/SIDA.

La caravane de dépistage, débutée le 02 Septembre sur la paroisse catholique Sainte Thérèse a sillonné les Eglises catholiques Sainte Lucie de Baguida, Notre dame de Trinité Afanoukopé, Saints Pierre et Paul Kagomé ;les Eglises Evangéliques Presbytériennes de Baguida, d’Adamavo ; Eglises Méthodistes de Baguida et d’Adamavo ;Eglise Evangélique la Grâce d’Adamavo ;Eglise Pentecôte de Kagomé ;Eglises des Assemblées de Dieu I et II d’ Adamavo et Assemblées de Dieu de kagomé ; Eglise Christianise Céleste de Elokopé- Baguida et 6 groupements de femmes et d‘hommes.

Il faudrait rappeller qu’au total 1405 personnes ont été dépistées volontairement. L’engouement et le désir des gens à connaître leur statut sérologique ont favorisé le succès de cette campagne.

Raphael Assou

Le contenu pornographique sur Internet déprave les jeunes

Le contenu pornographique sur Internet ne peut nous laisser indifférent tenant compte de ses conséquences sur les jeunes.

Nous pensons que le contenu pornographique sur Internet a des graves conséquences notamment, la dépravation de la jeunesse. Nombreux des jeunes âgés de 10 à 18 ans ne vont sur Internet que pour visiter les sites pornographiques laissant de côté les sites de formations et d’informations utiles.

En effet, Selon un article publié le 7 Septembre 2007, « près de 80% de jeunes congolais qui fréquentent les cybercafés, à Brazzaville, ne fréquentent que les sites pornographiques ». C’est dire que ces sites sont beaucoup consultés malgré l’interdiction par les propriétaires des cybers.

Et toujours selon cet article « les personnes âgés de 20 à 40 ans vont sur Internet pour chercher l’âme sœur, notamment sur les sites de tchatche ; ce que l’article qualifie du « cyber analphabétisme ».

Le fait pour les jeunes de visiter les sites pornographiques a pour conséquence immédiate la sexualité précoce, et aussi les viols, grossesses précoces, des avortements entraînant parfois à la mort ou des infections, des maladies sexuellement transmissibles et aussi les mauvais résultats scolaires. L’autre conséquence c’est la mauvaise conception de l’Internet. En effet, beaucoup considèrent l’Internet comme un simple moyen de distraction. Ce qui fait que nombreux ne profitent pas du bien fait de l’Internet.

L’apport des gouvernements est indispensable pour changer les choses. En fait, ceux-ci doivent légiférer sur la question s’ils veulent que les jeunes de leurs pays profitent des biens fait de l’Internet.

Le secteur privé doit multiplier des actions sur les formations relatives aux NTIC parce que cette parce que la consultation massive des sites pornographiques est due au fait que certaines personnes ne savent pas quoi regarder sur le Net.

Roméo Mbengou

AZUR Développement

Congo Brazzaville




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Les enfants ne vont au cybercafé que pour la porno

Bonjour les amis,


Pour moi la technologie de l’information nuit aux petits enfants ; Certains d’entre eux ne vont au cybercafé que pour la pornographie.

Le gouvernement a son tour doit légiférer cela par ce que pour le secteur privé, soit les responsables des ces maisons c’est juste du « business » et ils ne peuvent interdire les petits enfants d’accéder aux sites porno. D’autres essaient d’utiliser les cybercafés pour donner une bonne éducation aux enfants, mais les autres le font par simplement par pour « gagner leur pain quotidien ».


Philomene Kibangou

ONG Les Anges du Ciel

RDC



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Bonsoir chers collègues,

Nous sommes d’avis que l'Internet influe négativement sur l'éducation de nos enfants. La plupart d'entre eux viennent « chatter » ou regarder des images porno.

Très tôt ils sont tentés par l'aventure sexuelle. Des fois, ils s'évadent à longueur de journée avec des partenaires fictifs. La technologie de l'information au lieu de servir les enfants, elle les « désorientent ».

Les parents doivent s'intéresser de l'utilisation que font leurs jeunes enfants de l'outil internet. Au niveau des cybercafés, il faut mener des actions de sensibilisation pour convaincre les propriétaires de la responsabilité qu'ils portent dans l'éducation des enfants qui fréquentent leurs cybercafés.


Kossomi Moussa

ONG Arc-En-Ciel

Niger


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dimanche 4 novembre 2007

Djibouti : mobilisation communautaire face au fléau du millénaire

Les 15-34 ans constituent la tranche d'âge la plus exposée aux risques de contamination au VIH/SIDA. Parce qu'ils sont sexuellement actifs et cèdent parfois à la tentation sans la moindre protection d'usage. Les communicateurs du Secrétariat Exécutif en charge d'endiguer la prolifération de la pandémie ne cessent de le répéter à longueur d'années. La campagne de prévention commence à porter ses fruits auprès des jeunes d'Ambouli à Djibouti. Ces derniers, regroupés au sein de l'association pour la promotion des jeunes d'ambouli (APJA), veulent sensibiliser leurs congénères et les moins jeunes des deux sexes parmi leur voisinage.

Leurs contacts de proximité avec le public cible peuvent s'avérer déterminants en termes de communication. C'est pourquoi les adhérents et animateurs de l'APJA ont récemment bénéficié d'un soutien de la part du Secrétariat Exécutif. Le SE leur a remis la première tranche (472.500 FD) d'une enveloppe de 945.000 FD au titre du renforcement de capacités, le 2 octobre dernier. Les membres de l'APJA ont organisé le jeudi 18 octobre dernier une première journée d'information au profit des jeunes du quartier. L'initiative était placée sous l'encadrement des responsables de l'association pour le développement de l'équilibre et de la promotion familiale (ADEPF). Le chef du 3ème arrondissement, les notables du quartier, des pairs éducateurs et de nombreux parents ont aussi pris part à cette mobilisation communautaire face au fléau du millénaire. Les uns et les autres ont émis des messages alarmants face aux jeunes non scolarisés de ce quartier, un des groupes les plus vulnérables,sur les risques de contamination et conséquences terribles liés au vagabondage sexuel.

Selon le président de l'APJA, M.Mohamed Abdi Houssein, la première tranche de cette enveloppe devrait leur permettre de réaliser une série d'actions en vue de sensibiliser les jeunes sur ce point.

"Des séances de causerie, des tournois de foot, des projections de films, des sketchs, des conférences/débats, ainsi que la création d'un point de distribution de préservatifs sont prévus dans notre plan d'action", a-t-il précisé.

Persuadé que la sensibilisation demeure actuellement la seule arme susceptible de contrer la propagation du virus, M.Mohamed Abdi Houssein s’est dit optimiste quant aux retombées de cette louable initiative.

Créée en septembre 2005 par un groupe de jeunes dévoués à la cause de leurs prochains, l'association pour la promotion des jeunes d'Ambouli (APJA) est plus que jamais déterminée à s'impliquer face à ce fléau.

Idris Abdou

Source: Kassim Weah

Un fonds de prise en charge des OEV mis en place à Djibouti

La salle de réunion du ministère de la Promotion de la Femme a abrité hier un atelier d'information sur la situation des orphelins et enfants vulnérables (OEV). Organisé en collaboration avec l'Unicef et le Secrétariat Exécutif de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, cet atelier a vu la participation d'une vingtaine d'associations œuvrant dans le cadre de la prise en charge des enfants orphelins et enfants vulnérables.

Ainsi, après la campagne d'information et de sensibilisation menée dans les districts de l'Intérieur, le chargé du programme des OEV au ministère de la Promotion de la Femme, M.Ahmed Ali ne cache pas la difficulté de la tâche. Pour le responsable, il faut mener une sélection draconienne quant aux associations et ONG militant dans la prise en charge des OEV.

Pour lui, " il est important de sensibiliser les acteurs sur le terrain parce que dit-il, ils représentent de véritables courroies de transmission ".

A Djibouti, la situation des enfants rendus vulnérables par le VIH/Sida est préoccupante. En effet, selon les estimations fournies par l'Unicef et l'ONUSIDA, le nombre d'enfants devenus orphelins à cause du VIH s'élevait à 5000 en 2005. Ce nombre représente 15% du total des orphelins du pays qui sont estimés à 33.000.

Certes, les ONG et associations ont commencé des activités de prise en charge des orphelins du Sida. Toutefois ces activités demeurent timides et ne couvrent pas toute l'étendue du pays.

En outre, il importe de reconnaître que malgré les efforts conjugués des institutions et des organisations de la société civile pour contenir la propagation du VIH et garantir une prise en charge efficiente aussi bien sur le plan médical que psychosocial en faveur des personnes adultes infectées ou affectées par le VIH/Sida, une des conséquences prévisibles que constituent les enfants affectés par le Sida n'a pas reçu l'attention qu'elle méritait.

La situation des Orphelins et Enfants Vulnérables à Djibouti. Afin d'apporter des réponses adéquates à l'urgence de la situation, le gouvernement djiboutien vient de constituer un fonds (cent millions de francs Djibouti) pour la prise en charge des OEV et a diligenté une première analyse de situation sous l'autorité du ministère chargé de la promotion de la femme. Le processus d'analyse de situation a permis de dégager les domaines de vulnérabilités des OEV et l'élaboration et l'adoption d'une définition nationale du concept d'OEV en accord avec les

Idris Abdou

Source: message de Kassim Weah

recommandations de la communauté internationale.

lundi 29 octobre 2007

Djibouti : création du Fonds de Solidarité aux Orphelins et enfants affectées par le VIH/SIDA

Je voudrai vous informer que lors du dernier Conseil des Ministres du 18 octobre dernier, un Projet de Décret relatif aux statuts du Fonds de Solidarité aux orphelins et Enfants affectés par le VIH/SIDA. Le Conseil des Ministres en République de Djibouti est dirigé d’habitude par le Président de la République, Chef du Gouvernement, Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh.

Le projet de texte porte sur la création du Fonds de Solidarité aux Orphelins et enfants affectées par le VIH/SIDA placé sous la co-tutelle du ministère de la Santé et du ministère délégué chargé de la Promotion de la Femme et du Bien-être Familial.


Ce Fonds a pour objectif de promouvoir et soutenir, par une assistance financière et technique, des programmes d’actions initiés à la base par les Associations Nationales et des ONG dans le but de prévenir la transmission du VIH, de contribuer à la prise en charge médicale, psychosociale, et économique des enfants et familles infectées ou affectées par l’épidémie du VIH/SIDA.

Le Fonds vise également à encourager la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus alternatifs ou d’encadrement des Orphelins et à développer et renforcer les compétences financières des organisations engagées dans les activités de prise en charge des Orphelins et enfants affectés.


Il précise l’organisation et le fonctionnement du fonds qui est administré par un comité de gestion composé de représentants des différents ministères et organisations impliquées dans la lutte contre la pandémie du VIH/SIDA et la solidarité aux personnes vulnérables.


Le projet de décret prévoit également la mise en place d’un comité de sélection chargé de l’examen et de l’approbation des requêtes d’assistances soumises par les organisations et composé de représentants de l’Etat et de représentants des associations impliquées.


La mise en place du Fonds de Solidarité aux Orphelins et enfants affectées par le VIH/SIDA vise à renforcer les efforts déjà entrepris par le gouvernement afin de venir en aide à ces catégories de groupes très vulnérables.

L’adoption de ce projet de texte vise ainsi à réduire les impacts socio-sanitaires de l’épidémie et de prendre avec les secteurs associatif et privé, des initiatives innovatrices s’intégrant dans la protection et le renforcement des capacités des communautés à prendre en charge les Orphelins et enfants affectés.


Le Fonds de Solidarité doté d’un montant initial de 100 millions de Francs Djibouti (561 798 $ US) constitue une des réponses nationales pour faire face aux multiples et néfastes conséquences du VIH/SIDA.

KASSIM ABDILLAHI WAISS

PRESIDENT DU RESEAU E.D.D.A.

L'urgence d'un plan de communication sur le SIDA pour Djibouti

La salle de conférence du centre Kulaan à Djibouti a abrité du 21 au 24 octobre derniers, un atelier sur l'élaboration du plan stratégique de l'EIC (information, éducation, communication) dans le cadre de la lutte contre le SIDA. Cet atelier qui a été organisé par le programme de lutte contre le Sida du ministère de la Santé avec le soutien de l'UNICEF, a réuni quatre jours durant, des responsables de l'unité de communication du Secrétariat Exécutif, médecins, techniciens de santé et autres acteurs impliqués dans la lutte contre le VIH/Sida.

Animé par M. Alimasi, consultant international, l'objectif de cet atelier est d'inventorier ensemble les comportements actuels qui pourraient favoriser la propagation de la pandémie tout en identifiant les facteurs en cause, mais aussi identifier et proposer les mesures qui devront être prises pour renforcer le volet communication du programme de lutte contre le Sida.

Selon l'expert Alimasi, le Sida étant un problème lié aux comportements, la communication joue un rôle important dans la lutte contre ce fléau.

De son côté, dans un discours prononcé lors de la clôture de l'atelier, le secrétaire général du Ministère de la Santé, le Dr Salah Banoïta s'est dit satisfait du résultat de cette rencontre, affirmant que " les travaux de cet atelier ont été conduits dans le délai imparti et dans le respect de la méthodologie définie par l'expert ".

Avant de déclarer clos l'atelier, le secrétaire général a rappelé que la deuxième étape de ce processus consistera à la mise en œuvre de cette stratégie sur le terrain.

KASSIM ABDILLAHI WAISS

Kassin.abdillahi@ dpworld.com

mardi 23 octobre 2007

Le Web 2.0 soutient les causes des personnes marginalisées

Entrevue vidéo avec Dimitri Ange Niossobantou de l'ONG AZUR Développement, le membre Congolais d'APC et également membre du Réseau Sida Afrique. Il estime que le web 2. 0 est une technologie prometteuse pour défendre les causes des personnes marginalisées. Vous pouvez suivre la vidéo de cette interview en allant sur ce lien
http://www.youtube.com/watch?v=A8oRts3590A

Le réseautage des ONG de lutte contre le SIDA au Congo serait-il une affaire d’exclusion?

Le 19 Octobre 2007 s’est tenue à Brazzaville au Congo, l’assemblée générale du Forum des ONG de lutte contre le SIDA (FOSIC).

Il y a quelques années, une expérience de réseautage des acteurs de la société civile de lutte contre le SIDA a été un échec, notamment avec la chute du défunt réseau national des ONG de lutte contre le SIDA (RENOSI).

Etant donné qu’AZUR Développement était membre du défunt réseau national, donc le RENOSI, nous avons cru nous joindre aux autres pour l’assemblée du FOSIC. Cependant, c’est avec regret et questionnement que nous nous sommes demandés pourquoi cette assemblée a semblé être exclusive.

La représentante d’AZUR Développement dépêchée d’urgence à cette assemblée a purement et simplement été chassée de l’assemblée sans explication. Pour faciliter sa sortie, on lui a ouvert « gentiment » la porte lui expliquant qu’elle n’avait pas reçu mandat d’assister à cette assemblée.


Qui étaient donc les organisateurs ? Qui attribuait donc ce fameux mandat ? Sur quelles bases la liste des participants a-t-elle été dressée ? Quels sont les objectifs de ce nouveau forum ? Pourquoi y a t-il eu l’exclusion des autres organisations? Pourquoi, une explication claire ne nous a-t-elle pas été donnée ?


La lutte contre le SIDA au Congo Brazzaville serait-elle devenue l’apanage d’un groupe d’ONG/associations ? Quels sont les critères et pourquoi décourager les bonnes volontés ?

En tout cas, heureusement que le Réseau Sida Afrique est ouvert à tous, y compris aux membres du FOSIC! Nous sommes confiants que le Réseau Sida Afrique qui regroupe des organisations de lutte contre le SIDA et autres acteurs à la base demeure un espace d’échanges et de partage pour « booster » la pandémie hors d’Afrique. Ce modèle d’ouverture fait aujourd’hui la force du réseau qui a pour but unique d’accompagner les acteurs dans leurs efforts de lutte contre le VIH/SIDA.


Ne dit-on pas que l’Union fait la force !

Médecins d’Afrique appelle la société civile congolaise à accompagner le gouvernement pour l’accès aux soins de santé

L’ONG Médécins d’Afrique a organisé le 20 octobre 2007 à Brazzaville, au Congo une conférence à laquelle ont pris part des participants de la société civile, du Gouvernement et des organisations internationales. Au cours de cette conférence, le coordonnateur de cette ONG, Jean Théophile Banzouzi a déclaré : « la société civile doit accompagner le gouvernement et les organismes internationaux pour réduire la carence sanitaire et pour augmenter l’accès aux soins de santé, qui est de moins de 30% dans e pays ».


Il se pose des problèmes de structures adéquates, de la disponibilité du personnel de santé à l’intérieur du pays, au problème d’accès de la population à l’eau potable, entre autres.


Il est à noter que Médécins d’Afrique est une ONG d'Appui au développement socio sanitaire, est une plate-forme où se fédèrent les compétences de la communauté africaine et toutes les personnes de bonne volonté dans le domaine de la santé et des activités connexes. MDA oeuvre pour la promotion des soins de santé primaires en intervenant dans les domaines de compétence suivants :Constitution d'équipes de santé, Intervention d'urgence, Expertise en matière de santé, nutrition, urgence, plantes médicinales, études d'impacts sanitaires, Réseau de dispensaires et de mutuelles communautaires.

Ainsi, un appel est lancé aux organisations de la société civile congolaise pour aider le Gouvernement à améliorer cette situation.

Action Santé Togo veut dépister 1030 fidèles des confessions religieuses

Assou-Alipoe Raphaël est le Président de l’Association Action Santé Togo (AST) et assistant médical de profession. AST est basée à Baguida à 12km de Lomé au Togo. Il vient de rejoindre les 220 membres du Réseau Sida Afrique au mois d’octobre. Il nous parle ici des activités de lutte contre le SIDA réalisées par son organisation.

Action Santé Pour Tous a pour mission d’aider la population togolaise surtout la population rurale à avoir accès aux soins de santé primaire. Elle se veut d’assister les plus pauvres en leur donnant les moyens de se suffire eux mêmes. Prendre en charge les orphelins et enfants vulnérables, victimes de trafics et d, abus sexuel. L'aide d'urgence, la réhabilitation constituent des étapes vers l'objectif principal d'autosuffisance.

Le Togo connaît un niveau national d’infection à VIH apparemment stable (environ 4%), mais d’importante variations régionales. La prévalence du VIH chez les femmes enceintes varie de moins de 2% dans les dispensaires des régions du centre et de Kara, à plus de 7% dans les régions maritime, des plateaux et des savanes, ainsi que dans la capitale Lomé[1].


1- Qu'est ce qui vous a motivé à adhérer au réseau?

Nous avons été motivés par les échanges d'information au niveau du réseau.

2- Depuis quand êtes vous impliquez dans la lutte contre le VIH/SIDA?


Je me suis impliquée dans la lutte, depuis deux ans à la suite de la mort brutale de ma nièce décédée du VIH/SIDA. Elle m'a laissé un garçon de trois ans.

3- Quelles sont les activités que vous avez déjà réalisées dans la lutte contre le VIH?

Nous organisons la sensibilisation auprès des extrascolaires. AST collabore avec l’ONG CILSIDA qui a bénéficié un appui de l’UNICEF pour la campagne de dépistage volontaire et anonyme dans la zone portuaire. Nous avons eu à faire 987 tests, dont 62 étaient positifs pour 48 femmes et 15 hommes. Grâce à nos actions les jeunes désirent connaître leur statut sérologique.


4- Avez- vous quelque chose à dire au sujet du succès de ce projet? Qu'est ce qui selon vous motive les gens à se faire dépister?

C'est un projet qui s'inscrit dans la campagne les enfants et le
Sida lancé par l'UNICEF en décembre 2005. Ce projet de dépistage
volontaire et anonyme s’adresse aux confessions religieuses. Au cours de ce projet, nous aurons à sillonner 18 confessions religieuses, dépister 1030 fidèles, et également sensibiliser 10000 fidèles.
C'est une association CILSIDA qui a en fait bénéficié l'appui financier de l'UNICEF et l’Association Santé Togo l'aide dans la réalisation de ce projet. Le test de dépistage du VIH est gratuit et anonyme et un grand travail de terrain a été abattu par nos deux Associations.


5-
Quel pourrait être votre apport dans le Réseau Sida Afrique?

Nous pouvons échanger nos petites expériences avec les autres membres.

6- Qu'attendez-vous du Réseau Sida Afrique?

Tout ce qui peut nous aider à la réalisation de nos objectifs en faveur de la population.

Interview réalisée par Sylvie Niombo



[1] Site web de AST www.e-monsite.com/asttogo

mardi 9 octobre 2007

TIC et SIDA au Niger: les jeunes fréquentant les cybercafés sont sensibilisés sur le VIH/SIDA

Ahmed Hamou est Coordonnateur National du réseau des Jeunes « Initiative Jeunes et Société de l’Information » (IJSI) au Niger. Il a répondu aux questions de Sylvie Niombo sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) et les activités sur le VIH/SIDA.

Comment utilisez-vous les TIC (téléphone cellulaire, informatique, internet, supports numériques comme CDROM, média, …) dans la lutte contre le VIH/SIDA ?

Nous diffusons des messages de sensibilisation par ordinateur (sur l’interface du logiciel de gestion du cybercafé), des affiches des adresses des sites web sur le SIDA dans les centres d’accès internet. Nous mettons à la disposition des jeunes des CD sur le SIDA. Nous communiquons des adresses des sites web sur le SIDA lors des formations en internet (surtout lors des travaux pratiques).

Quels résultats avez-vous déjà obtenu lors de ces activités TIC et VIH/SIDA ?

Nous organisons des séances de sensibilisation de la population en général, des jeunes en particulier fréquentant les cybercafés des associations membres du réseau.


Quelle est la valeur ajoutée que les TIC apportent dans la lutte contre le SIDA ? Qu’est ce qui fait la différence ?


Nous partageons les expériences et échangeons d’informations entre des personnes de tout horizon sans se voir ou se connaître des fois. Des créations des centres d’informations sur les IST/Sida peuvent permettre aux femmes et aux hommes l’accès aux informations en ligne et dans les médias. Il est possible de monter des films selon la culture des populations et les diffuser dans les médias, voire dans les villages lointains appuyés par des animations.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez pour atteindre les femmes que vous ciblez dans vos activités TIC et VIH/SIDA?

En matière des TIC, il y a des problèmes religieux, les femmes mariées ne fréquentent pas les cybercafés. Les TIC ne sont pas assez évoluées au Niger, peu de ménages ont accès à ces outils. Les structures n’ont pas de moyens de faire la promotion des aspects TIC du SIDA à la Télé, car c’est trop cher. Les jeunes filles commencent à s’intéresser à ces outils, nous comptons progresser de ce côté.

Quelles recommandations faites-vous aux preneurs de décision pour maximiser la contribution des TIC dans la lutte contre le VIH/SIDA?

Nous recommandons qu’il y ait des initiatives de créations des centres d’informations sur le SIDA ayant une configuration semblable : cybercafé, bibliothèque numérique (ou des documents sur papier) cafétéria, salle d’animation, jardins, salle de formation en informatique et dépistage. Il faudrait maximiser les serveurs vocaux sur les VIH/SIDA et placer des écrans publics de sensibilisation sur le SIDA.