dimanche 26 octobre 2008

Dure réalité pour les personnes infectées par le VIH au Togo

Selon les estimations de l’ONUSIDA, en fin 2007, le nombre de personnes vivant avec le VIH est de 33,2 millions dont 22,5 millions en Afrique subsaharienne et 2,5 millions de nouveaux cas d’infection chez les adultes et chez les jeunes. La prévalence du VIH/SIDA est relativement élevée dans les pays du corridor Les résultats issus des recherches comportementales et de prévalence sur le VIH/SIDA en Afrique de l’ouest indiquent qu’un des facteurs importants dans la propagation du virus du SIDA est la migration des populations.

Depuis la suspension de la subvention du Fonds Mondial, Round 2, le Togo répond difficilement aux attentes de traitement et de soins de toutes les PVVIH (anciennes et nouvelles). Des difficultés réelles se posent également pour le diagnostic et le traitement des infections opportunistes. De même, le suivi clinique des effets secondaires des ARV n’est pas organisé. Et enfin la prise en charge effective des OEV. En somme, on est encore bien loin de l’accès universel surtout en terme de traitement, soins et soutien aux PVVIH par faute de moyen financier.

En effet, à ce jour le nombre de personnes vivant avec le VIH/Sida nécessitant des traitements ARV est d’environ 25.000 mais 7.822 PVVIH en ont accès.

Cette situation vraiment inquiétante, a amené le RAS+TOGO à organiser une journée de réflexion sur le thème de la mobilisation des ressources pour permettre un plus grand accès des PVVIH aux traitements et aux soins ce mercredi 15octobre 2008 au Ministère de l’environnement et des ressource forestières à Lomé.
L’objectif de la journée est de développer des stratégies de plaidoyer pour assurer l’amélioration de la prise en charge des PVVIH et des OEV le long du Corridor Abidjan-Lagos.

La journée a débuté à 9 heures 30 min avec le mot de bienvenu du président de RAS+TOGO, Mr DOKLA Augustin suivi d’un exposé de l’assistant médical de EVT Mr AKUETE Aristide. Mr AKUETE a fait dans son exposé l’analyse de la situation au Togo. Selon ce dernier les Associations et ONG constituent des acteurs incontournables de la lutte contre le VIH. Environ 70% des PVVIH prises en charge sur tous les plans, les sont dans des structures à base à communautaire.
- Nombre des PVVIH nécessitant les ARV sont au nombre de 25 000
- Nombre de patients actuels qui bénéficient d’un traitement ARV est d’environ 8000
- 5000 PVVIH éligibles sont en attente (adultes et enfants)


Il a terminé son intervention par cette question : « le problème brûlant de l’heure, est celui du non recrutement des nouveaux patients éligibles aux
ARV, problème qui perdure depuis environ 4 mois! Quelles solutions?
Oui depuis mars 2008 les nouveaux patients ont du mal à avoir accès leur traitement ARV au Togo. Le comité thérapeutique mis en place par les autorités est devenu un bureau d’enregistrement des ordonnances. Pourtant la constitution togolaise de 1992 révisée en 2002 souligne que l’accès aux soins de santé est un droit pour les citoyens togolais ».

La loi no2005-012 portant protection des personnes en matière du VIH/SIDA a été promulguée le 14 décembre 2005.
Force est de constater que les nouveaux PVVIH éligibles aux ARV n’ont pas accès à ce traitement.

425 ordonnances ok du comité thérapeutique datant de 1 à 4 mois ont été enregistrées au cours de cette journée. Ce sont les ordonnances de nouveaux malades du VIH/SIDA qui sont en attente d’être servies par la CAMEG faute des ARV disponible.

Telle est au Togo la situation des PVVIH/SIDA. Une situation qui doit interpeller tous les acteurs de lutte contre le VIH/SIDA.

Raphael Essou

vendredi 29 août 2008

les lois de protection des PVVIH discriminent elles de fait?

Chers tous,

Nous vous prions de trouver ci-dessous la reaction d'une membre de OSI Bouake sur les documents publies sur le site du Reseau Sida Afrique sur les droits des PVVIH en Afrique. Nous vous remercions egalement pour vos eventuelles reactions et posteront cela sur le blogue du Reseau.
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Voir aussi sur ce lien http://osi.bouake.free.fr/spip.php?article970

Ces documents conduisent à poser quelques questions : les lois dites de protection des pvvih discriminent de fait les pvvih des autres citoyens malades ou non. Il semblerait plus pertinent que les atteintes aux droits des pvvih conduisent à réformer un système juridique national défaillant de façon plus générale, pour que les droits des citoyens séropositifs soient protégés au sein d’un groupe plus large.



Par ailleurs, pourquoi faudrait-il un dispositif législatif spécifique pour protéger les veuves pvvih et les orphelins du sida de la spoliation des biens de leur défunt mari/père ? Pourquoi ne pas promouvoir les droits des veuves en général, des orphelins en général, améliorer la protection juridique de toutes les femmes, garantir l’accès de tous les jeunes à la contraception et aux informations sur la sexualité, etc.

Le sida en temps que révélateur social, pointe les failles des systèmes politiques et, à ce titre, la réponse juridique ne doit jamais être spécifique mais toujours inscrite dans le droit commun, que ce soit en termes de protection ou de pénalisation. La crise sociale produite par le VIH constitue l’occasion pour les sociétés qui y sont confrontées, de se réformer dans leur ensemble et d’améliorer la protection de tous les citoyens.


A ce titre, il faut remarquer que ces lois qui se prétendent anti-discrimination (quel paradoxe !) sont souvent l’occasion pour le législateur d’assortir les "droits des séropositifs" de "devoirs des séropositifs". De fait, les lois de protection se révèlent bien souvent être des lois de pénalisation qui taisent leur nom.


Donner un statut d’exception aux pvvih, positif ou négatif, du simple fait d’être porteur du VIH constitue une discrimination. Et au final, attirer l’attention sur une catégorie de la population pour la protéger davantage que d’autres catégories voisines exposées, risque de susciter une marginalisation et faire le lit des discriminations futures.



SD

jeudi 28 août 2008

Droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA

Nous vous informons que des infromations sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans quelques pays africains sont accesibles sur le site internet du Reseau Sida Afrique.

Priere de visiter cete page http://reseausida.org/droitsdespvvih.php

Il s'y trouve egalement des communications qui ont ete faites lors de l'atelier regional sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA a Brazzaville, Congo au mois de mai 2008.

N'hesitez pas a nous contacter pour plus d'informations a info@azurdev.org

dimanche 24 août 2008

Premier club de presse sur le paludisme organisé à Brazzaville

L'association AZUR développement et le réseau Sida Afrique ont organisé conjointement le 9 août à Brazzaville, le premier club de presse sous le thème « Qu'est-ce que le paludisme ? » Avec pour but d'informer et former davantage sur cette maladie, cette conférence de presse a été une occasion de découvertes pour certains et a contribué à effacer les préjugés entretenus autour de la maladie.

Cette rencontre fait suite à un atelier de formation sur les axes stratégiques de lutte contre le paludisme, organisé le 24 juillet dernier au siège de l'association et animé par l'ONG Médecins d'Afrique, dans le cadre du projet de plaidoyer contre le paludisme lancé depuis novembre 2007. Elle a été animée par le docteur Jean-Claude Batia, du Programme national de lutte contre le paludisme, devant les journalistes et les membres des organisations de la protection de l'environnement, de la santé et de lutte contre le VIH/sida.

Lire la suite de l'article dans les Dépêches de Brazzaville

Nancy France Loutoumba

RDC: la loi sur la protection des personnes vivant avec le VIH/SIDA promulguée

Le Président de la République a promulgué la loi portant protection des droits des personnes vivant avec le VIH et des personnes affectées le 22 juillet 2008 à Kinshasa, en RDC. L’Etat a ainsi la responsabilité de protéger tous les citoyens congolais et de garantir le droit à la santé pour tous.

Le VIH/SIDA est aujourd'hui une pandémie et un véritable problème de santé publique. Selon le Rapport annuel sur l'épidémiologie à VIH/SIDA en 2006, la situation épidémiologique du VIH/SIDA est catastrophique avec une prévalence nationale moyenne de 4,1%. Depuis la notification des premiers cas de SIDA en 1983, le Gouvernement de la RDC a procédé à l'installation des structures de lutte contre le VIH/SIDA à savoir, le Bureau Central de Coordination de lutte contre le SIDA, en sigle BCC/SIDA en 1987, le Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS) en 1987 et le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida (PNMLS) en 2004.


Cette loi vient combler les préoccupations et le vide juridique en matière de législation spécifique anti-discriminatoire dans le domaine du VIH/SIDA. Les personnes vivant avec le VIH/SIDA dont les droits sont lésés dans leurs droits et sont abandonnés à eux-mêmes. Les textes juridiques antérieurs ne permettaient pas de garantir effectivement les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA et leurs familles.

Initialement, adoptée par l'Assemblée Nationale et le Sénat, la loi portant protection des droits des personnes vivant avec le VIH et des personnes affectées a doc été promulguée le par le Président de la République. Cette loi dispose sur la protection des personnes vivant avec le VIH/SIDA en milieu sanitaire, éducationnel, carcéral, religieux et professionnel. Elle adresse les questions de dépistage du VIH et de la confidentialité des résultats et prévoit des réparations et pénalités pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA victimes de la violation de leurs droits ainsi que ceux qui contreviennent à leurs obligations.

Cependant, il y a lieu de s’interroger si cette loi sera appliquée, car la RDC, comme certains pays africains, souffre du mal la non application stricte des textes de lois en vigueur.

C'est ainsi que nous exhortons la société civile à utiliser à bon escient de outil de travail afin de faire pression sur le Gouvernement, couplée d’un véritable travail de plaidoyer et une sensibilisation accrue des personnes vivant avec le VIH/SIDA sur leurs droits et devoirs.

Patrick dâ-Musa Kingulu
Secrétaire Exécutif
ONG "PLANETE 21"

mercredi 20 août 2008

Stop tabou sur la sexualité, l'émission radio qui dit ce que personne n'ose dire à Pointe-noire

En réalité la lutte contre le SIDA sans associer les médias est une lutte vouée à beaucoup d'échecs, car ce qui est dit par les médias est toujours considéré comme vrai et éducatif; l'essentiel que cela reflète une cohésion avec la réalité sur le terrain.

Il faut également ajouter que, la sexualité est à la base à plus de 90% de la contamination du VIH; c'est pour autant dire que si nous ne parlons pas de la sexualité dans nos campagnes de lutte contre le SIDA, rien ne pourra également marcher.

Mais, étant donné que la sexualité est toujours taboue dans la société africaine, les résultats sont là, dans ce sens où l'Afrique berceau de l'humanité dit-on , devient réservoir du VIH/SIDA à cause de nos coutumes, à respecter mais sans pour autant mettre la vie des humains en danger. Pourquoi continuer à sauvegarder un tabou qui ne nous apporte que le négatif ?

Il est temps de briser ce tabou sexuel avec courage mais dans le respect pour prétendre lutter véritablement contre le SIDA et d'autres maux sexuels associés. C'est en ce sens que nous Club des Jeunes pour l'Education Sexuelle et à la Santé "CJESS" avons pensé depuis 2004 briser le tabou sexuel pour lutter avec efficacité les maux sexuels et le VIH/SIDA; notre slogan est "lutte- courage- respect.
Dans ce même sens, nous nous sommes dit que les médias étaient des partenaires efficaces et incontournables dans la lutte contre le SIDA. Nous avons donc mis en place une émission intitulée "VERITE EN PLUS" c’est-à-dire qu'au-delà de la vérité que vous connaissez ou vous avez; il existe un plus, c'est dans la sexualité. Cette émission passe sur les ondes depuis 2004, elle a pour slogan "stop au tabou". Dans cette émission nous parlons de la sexualité sans tabou; et personne n'est épargné dans cette émission puisque, dans ce domaine sexuel chacun se retrouve; que tu sois Africain ou Européen, adolescent ou vieillard; vous aurez le même langage dans la sexualité; elle a un langage particulier. Ce n'est ni une façon d'encourager la débauche ni la dépravation des moeurs, mais une façon d'encourager l'humain à avoir un comportement sexuel responsable; chaque domaine nécessite une éducation et une instruction de base. Si la famille qui est la base de l'éducation ne fait rien, l'église ne fait pas cas, l'Etat n'ose pas en parler; les associations ont le devoir de faire quelque chose de particulier dans ce sens.

Nous vous rappelons qu’au cours de cette émission qui dure une(1) heure du temps; nous recevons plus de 300 messages SMS et appels des personnes qui nous posent des multiples questions dans tous les secteurs de la sexualité; préoccupations posées, qui, non résolues, sont à la base de la transmission du VIH, à la croissance des violences sexuelles, à la prostitution, aux séparations, aux grossesses indésirables, aux avortements provoqués, à la frigidité, à l'impuissance sexuelle, ...Ces mêmes messages nous confirment le changement positif des mentalités des populations en écoutant cette émission face à certains comportements irresponsables vis à vis du sexe. Et donc à Pointe-Noire, nous sommes devenus des repères car nous recevons des appels à n'importe quel moment de la journée pour résoudre tel ou tel problème sexuel même au téléphone. D’où les numéros 00242533-30-01/ 00242955-00-72 sont devenus comme les numéros des sapeurs pompiers en cas d'incendie ou de la police en cas de braquages.

Il faut donc dire que, cette émission a donné des bons fruits et nous profitons de solliciter des appuis multiformes des amis qui peuvent et veulent nous encourager à faire plus dans ce secteur. Utiliser nos médias constitue une règle de base pour la réussite de la lutte contre le SIDA ou même le paludisme. Donc, j'encourage nos amis du Togo qui veulent déjà mettre en place une émission de sexualité sans tabou à le faire sans honte. Je sais que pour un début, avec les coutumes togolaises cela sera un peu difficile, mais ils vont s'en sortir sans problème. Je suis prêt à partager mon expérience avec eux dans tous les sens car chez nous, nous sommes très avancé parce que je fais déjà ces émissions en pleine air avec des foules et des foules. Je vais les produire dans les églises, les camps militaires sinon partout où le besoin se fait ressentir.

Chaque mercredi à partir de 20h00, c'est devenu un rendez-vous à ne pas manquer pour les populations de Pointe-noire et du Cabinda voire même du Gabon puisque les messages SMS nous parviennent. Le feedback est très intéressant entre nous (émission) et les populations qui ont, pour une fois trouvé une source d'enrichissement en connaissances. Pour tous les amis qui veulent m'écrire pour partager avec moi, voici mon adresse électronique hermanmalanda@yahoo.fr.

Davy Herman Malanda
Journaliste

dimanche 17 août 2008

Les média et les associations plaident pour la lutte contre le paludisme au Niger

Le 31 juillet 2008, s’est tenue à Niamey au bureau de liaison de l’ONG « Arc-En-Ciel », la réunion de mensuelle d’évaluation de la campagne médiatique et Système d’alerte sur le paludisme au Niger. Elle a regroupé les journalistes membres du Club de presse sur le paludisme, un représentant de la direction nationale de l’Hygiène publique, et des membres de l’ONG « Arc--En -Ciel ».

Lors de cette réunion, les journalistes et animateurs radios ont discuté de la production selon un timing adopté en commun accord.

L’ONG « Arc--En -Ciel » participe au projet régional de campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme du Réseau Sida Afrique, financé par Malaria Consortium. Lors de cette réunion, quelques activités réalisées ont été revues.

Un article a paru sur les colonnes du journal AS-SALAM N° 111 JRAJAB 1429 de juillet 2008 sur les causes pathologiques du paludisme, sa manifestation et l’importance de l’utilisation de la moustiquaire imprégnée.

Un débat radiophonique a été organisé sur les ondes de la radio Alternatives sur les causes du paludisme, sa transmission, le cas des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes qui paient chaque année un lourd tribut avec des taux de décès élevés. Ce débat a été animé par Mr Souley Amadou du Programme national de lutte contre le paludisme au Niger le 16 juillet.

Les participants ont retenu l’insalubrité et le paludisme dans les villes et villages du Niger : Rôles et responsabilités des municipalités dans la lutte contre le paludisme, comme thème pour le mois d’août. Les journalistes se sont engagés à travailler sur ce thème, et ils prévoient inviter la direction de l’hygiène publique pour une émission radio et des articles dans les journaux.

Rapport rendu par Moussa Kossomi, Coordonnateur
Arc-en-Ciel

dimanche 6 juillet 2008

Les politiques PTME ont-elles échouées?

Nous pensons effectivement que l'échec des politiques de PTME PLUS sont responsables du drame qui se noue sous nos yeux pour de nombreux enfants du continents.

Dans nos travaux de terrain, nous sommes témoins d'un grand nombre de bébés qui naissent séronégatifs bien qu'ils soient de mamans elles positives. Lorsque le travail d'information et de soutien tant sur le plan thérapeutique que communautaire est efficace, nous réussissons à inverser la tendance.

Nous pouvons effectivement rêver d'une génération...sans SIDA dans un avenir très proche; mais il faut une incroyable synergie d'effort et une armée d'acteurs réellement dévolus, une forte volonté politique et bien sûr de nombreuses ressources financières et techniques.

Il y a urgence, car les combats d'aujourd'hui préfigurent les enjeux de demain. Pour le SIDA, DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI.

Patrice.

mercredi 2 juillet 2008

Des jeunes oubliés dans le combat contre le SIDA à Pointe-Noire

Après une enquête mené par le CJES-SR auprès des jeunes travaillant dans le secteur des petits métiers (coiffure, couture, broderie, menuiserie, maçonnerie, soudure,...); 90% de ces jeunes ne connaissent pas comment se protéger rigoureusement contre les MST et le VIH/SIDA; ceci malgré tout le bruit que l'Etat et les ONG de lutte contre ces pandémies font pour essayer de ramener les populations vers un comportement sexuel responsable.

Il sied également de signaler que même les jeunes scolarisés ont les mêmes problèmes, car chez eux, ils pensent encore qu’un jeune qui vient de commencer avec l'activité sexuelle est à l'abri de la maladie ; car pour lui c'est un début et donc le préservatif n'est pas son problème. Le tabou sexuel existant toujours dans notre société quelque soit le secteur, la lutte contre le SIDA à ce moment rencontre des embûches.

Pour cela nous devons changer de stratégie de lutte contre le SIDA pour chaque jour qui passe, en fonction de la réalité de chaque milieu afin de toucher le maximum des jeunes. A Pointe-Noire c'est comme si plus qu'on parle du SIDA plus l'activité sexuelle des jeunes s'intensifie et plus on a tendance à aller vers une destruction de la couche juvénile.

Mes chers amis, ne travaillant plus trop longtemps dans les bureaux, mettons nous plus sur le terrain afin de toucher du doigt la réalité et de mettre en application sévère des nouvelles stratégies de lutte contre la pandémie que nous sommes entrain d'élaborer au cours de multiples séminaires que nous prenons part.

Nous devons d'une manière ou d'une autre intéressé tous les secteurs de la population afin qu'ils s'investissent dans l'élaboration des nouvelles stratégies de lutte contre le SIDA.

"Faites-nous savoir les nouvelles stratégies de votre secteur pour la lutte contre la stigmatisation, la discrimination, l'exclusion des PVVIH et la pandémie du SIDA" tel est le thème de débat que nous, CJES-SR (Club des Jeunes pour l'Education Sexuelle et à la Santé Reproductive ) membre du Réseau Sida Afrique basé à Pointe-Noire pense organiser dans un bref délai.

Cette activité pourra rassembler tous acteurs de lutte contre le SIDA, les milieux éducatifs, les chefs des quartiers, tous les départements,... Faute des moyens aujourd'hui nous ne pouvons pas vous inviter à cette activité.

Mais, nous sommes entrain de tout mettre en place afin de cette activité se réalise avant la fin du mois de Juillet car la situation est très préoccupante, il faut vite agir. Nous sommes entrain de sensibiliser les populations par le biais de notre émission Radio intitulée: VERITE EN PLUS qui passe chaque mercredi de 20h à21h (sa ligne éditoriale est d’éduquer sexuellement les populations pour un comportement sexuel responsable, afin de se prévenir contre les MST, le VIH/ SIDA et promouvoir la santé de la reproduction.

Nous attendons de vous toutes les contributions possibles afin de réussir cette activité.

Bon travail à tous et surtout plus de courage.

Davy Herman MALANDA

samedi 28 juin 2008

PHM GABON: Pour que le droit à la santé ne soit plus un simple slogan

ans son préambule, la Constitution Gabonaise du 26 Mars 1991 « Affirme solennellement son attachement aux droits de l’Homme et aux libertés fondamentales tels qu’ils résultent de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 et de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, consacrés par la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples de 1981, et par la Charte nationale des libertés de 1990 (L. 1/97 du 22 avril 1997)… » et formule dans son article premier un certain nombre de droits sociaux et parmi eux :

Le droit à la sécurité sociale : Alinéa 8 de l’article premier de la constitution

« 8°) L’Etat, selon ses possibilités, garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère, aux handicapés, aux vieux travailleurs et aux personnes âgées, la protection de la santé, la sécurité sociale, un environnement naturel préservé, le repos et les loisirs… » ;

Force est de constater que ces engagements ne sont presque jamais respectés.

Un droit ne se négocie pas, un droit, c'est simplement un acquis dont nous devrions jouir.

A nous de nous organiser donc pour jouir de nos droits. Voilà l'esprit qui anime notre mouvement.

Des populations sensibilisées sur le SIDA à Kindu en RDC

L’organisation dénommée les Amis de Desmond Tutu a sensibilisé les populations de Kindu dans la province du Maniema, en RDC.

Cette pandémie n'est bien connue aux populations vivant hors de la ville et les villages environnants ainsi nous sommes descendus pour parler aux populations sur les modes de transmission, les conséquences dans la société, les modes préventions... et c’était à nyoka, kailo, kalima kama II, avec plus de 1500 personnes ayant suivies ces informations.

Et nous avons distribué plus 5000 préservatifs achetés par nos moyens de bord, mais la population nous a demandé:
-les projections de ces films éducatifs sur le sida
-l'implantation de centres de dépistage volontaire
-la scolarisation de plus 65 enfants présentés par la population
-l'organisation des émissions à la radio
-la distribution des documents relatifs au sida
-la prise en charge psychosociale de personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Par rapport à tous ces problèmes rencontrés, nous demandons aux organisations membres ou non du réseau de nous venir en aide sous toute forme.

Kindu est le chef lieu de la province du Maniema et on se déplace à pieds si on pouvait avoir :
-un vélo pour le transport nos matériels de sensibilisation
-de bandes cassette vidéo pour projection
-un téléviseur
-de condoms
-la documentation

Nous sommes une organisation de droit congolais dénommée " LES AMIS DE DESMOND TUTU" travaillant pour la lutte contre le sida, le paludisme, et autres maladies ravageant l'humanité et surtout nos populations.

Merci

Urbain Kapoko

Le Sida, une maladie du développement qui touche plus les femmes

Le sida est aujourd'hui considéré comme une maladie du développement ou du moins du " développement qui ne se fait pas ". En Afrique, cette expression " maladie du développement ", indique que le drame du sida est directement relié à nombre de problèmes ou phénomènes propres à l'Afrique contemporaine. Parmi ces problèmes, on peut citer la crise socio-économique qui secoue les Etats africains, entraînant une fragmentation sociale et par conséquent la vulnérabilité des populations, notamment les femmes.

Le VIH/SIDA et la pauvreté sont liés et dans quels sens ?



Si l’espoir est permis pour une survie de l’humanité, force est de constater malheureusement que dans l’action sociale l’infection à VIH constitue toujours un dilemme des pauvres qui peinent à survivre pour pouvoir se prendre en charge face à une maladie qui semble être l’apanage de personnes aisées. De plus le regard social sur le malade, s’il s’est amélioré, ne manque jamais de le stigmatiser si ce n’est pas la surinfection qui guète les infections.



Aujourd’hui le VIH/SIDA infecte autant les riches que les pauvres. » Mais, « la pauvreté est un facteur de causalité de la prostitution et de la migration, deux phénomènes fortement reliés à l’expansion du VIH/SIDA en Afrique. »

Les ménages pauvres sont affectés par la réduction des revenus de la PVVIH lorsqu’elle est atteinte ; par la hausse considérable des dépenses médicales de la PVVIH et, malheureusement, par les dépenses funéraires lors du décès de la PVVIH , ceci en dépit de la solidarité commentaire et une certaine capacité de résistance de ces ménages. »



Alors, il y a vraiment un lien entre VIH/SIDA et pauvreté et lutter contre la pauvreté, c’est renforcer la lutte contre le VIH/Sida. Seulement ; cette lutte devra s’insérer dans un cadre stratégique de lutte contre le VIH/SIDA et dans le cadre macroéconomique du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté en tenant compte des actions suivantes :



§ accélérer la croissance et la fonder sur l’équité ;

§ garantir l’accès des femmes aux services sociaux de base ;

§ élargir les opportunités en matière d’emploi et d’activités génératrices de revenus pour les femmes ;

§ promouvoir la bonne gouvernance.



D’autre part, il faut développer une approche genre dans la prévention du SIDA en soutenant qu’il faut mettre un accent particulier sur les hommes pour diverses raisons.

Car :

§ la participation des hommes est nécessaire pour permettre aux femmes de se protéger elles-mêmes de l’infection à VIH ;

§ le changement passe d’abord par une modification de la façon dont les garçons sont élevés ;

§ encourager l’utilisation des préservatifs est l’un des meilleurs moyens d’intervention. Les besoins des hommes en santé de la sexualité et de la reproduction sont importants, et on n’y a guère prêté attention jusqu’à présent ;

§ les hommes et les femmes gagnent à une communication ouverte, qui peut les aider à devenir des partenaires égaux, soucieux de sécurité ;

§ les hommes ont beaucoup à offrir en qualité de pères, de maris, de frères, de fils et d’amis et doivent assumer un rôle plus grand dans les soins apportés aux membres de leur famille qui ont le SIDA ;



En conlusion, il faut faire des hommes, les véritables partenaires du changement.



Rodrigue AKOLLY

Président du réseau RAJAS

Lomé - TOGO

TEL: +228 930 63 74

dimanche 8 juin 2008

Femmes, VIH/SIDA et pauvreté

Le VIH/SIDA est un problème avant tout social.

Dans un contexte de pauvreté, d’exploitation sexuelle et de pression exercée par les groupes de pairs, il est difficile de modifier ces pratiques sexuelles. Les personnes démunies sont dominées par les circonstances et le hasard. C’est le contexte social qui détermine le comportement individuel et non pas inversement. Ceci apparaît clairement dans le cadre des relations entre les sexes.

Comme les sociétés rendent légitime la subordination de l’homme par la femme, celles-ci ne parviennent pas à créer un rôle de partenaire assuré dans la négociation du moment, de l’endroit et de la manière des relations sexuelles. Sans aucun doute la persistance de la domination silencieuse des femmes par les hommes est une cause sociale fondamentale de la rapidité de la propagation du VIH/SIDA en Afrique Subsaharienne.

Je m’explique : les inégalités entre les sexes et la pauvreté sont deux éléments clés qui alimentent mondialement cette pandémie.
Commençons par les méthodes A (abstinence) B (fidélité) C (préservatif). Et par la suite D (décès) si ces consignes ne sont pas suivies ; et vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous! Ce message est d’une grande simplicité mais il y a tant de femmes ici chez nous qui n’ont jamais eu le luxe d’un choix qu’il s’agisse d’A, B ou C. Beaucoup de jeunes femmes, par ex, ont été entraînées par force dans des relations sexuelles sur lesquelles elles ne peuvent exercer aucun contrôle.

Raison : encouragées par des parents à sortir avec des personnes plus jeunes pr rapporter de l’argent à la maison, envoyées en qualité de domestique au foyer d’un parent plus aisé où leur tâches comportent des relations sexuelles sécrètes dont elles n’osent se plaindre. Elles découvrent parfois que la seule façon pour elles d’obtenir de bonnes notes à l’école est d’avoir les rapports avec leur professeur.

D’autres encore qui se sont enfuies des foyers désunies vivent parfois dans la rue comme petite amie des chefs de bandes, la seule façon pour elles de se protéger des viols en série et de pouvoir se nourrir chaque jour. Beaucoup de filles ont été vendues comme esclaves sexuelles par des parents confiants. Toutes ces hypothèses n’ont rien d’une invention et ne dites pas non plus qu’elles pouvaient trouver d’autres solutions. Il existe bien des milliers de filles et de femmes pour qui elles sont bien réelles.

La fidélité est un autre problème : Des milliers de femmes ont été infectées par le VIH en dépit du fait que leur mari était leur seul partenaire sexuel. Quand à l’usage de négocier l’usage du préservatif dans un mariage polygamique, peu de femmes osent la mettre en pratique par crainte de se faire battre ou jeter dehors. C’est souvent à la clinique prénatale que les femmes apprennent qu’elles sont séropositives. Elles doivent ensuite faire face aux accusations qu’elles sont la source de l’introduction de ce « mal épouvantable » dans la relation. La mise en quarantaine et la perte de l’emploi en sont les conséquences.

Ces femmes perdent aussi leur foyers, leurs terres, leurs biens et mm leurs enfants. Et même les femmes moins durement traitées doivent souvent abandonner leur emploi renumeré pour prendre soin de maris et enfants malades ainsi que des orphelins de leurs familles. Les cultures sont négligées à ce moment et les filles sont retirées de l’école pour aider, avec pour résultat l’effondrement de toute l’économie du ménage.

Dans ce contexte, la formule A B C est une moquerie cruelle de l’incapacité pour les femmes d’avoir leur mot à dire dans le domaine de leurs droits sexuels juridiques ou financiers.

Tidianie, Mali

vendredi 2 mai 2008

Sida en RDC : Tenue en juin du premier Forum des médias sur le virus

La plateforme dénommée Front Média SIDA organisera en juin prochain à Kinshasa, avec la collaboration du Programme Multisectoriel de lutte contre le SIDA (PNMLS) le 1er Forum national des médias sur le VIH/sida.

D'après un communiqué du secrétariat exécutif de ladite plateforme, publié dimanche à Kinshasa, ce Forum vise à mobiliser, à sensibiliser et à organiser les professionnels des médias congolais en un véritable front contre le sida, une pandémie constituant l'une des principales causes de la mortalité en RDC.

La rencontre, note le communiqué, débouchera sur l'élaboration d'une charte nationale des médias sur le sida et la pertinence de leur engagement à lutter contre ce fléau.

Cette initiative s'inscrit dans la droite ligne d'élaboration d'une planification stratégique de lutte contre le sida en RDC, souligne le communiqué, ajoutant que la Front Média SIDA entend, par cette action, jouer un rôle de plaidoyer auprès des institutions nationales, des décideurs, des bailleurs et des partenaires pour créer un environnement favorable et à mobiliser ainsi des ressources internes et externes en fonction du respect des engagements pris par les uns et les autres.

Créée en août 2007 à Kinshasa par deux associations des professionnels congolais des médias engagée dans la lutte contre le sida, à savoir l'Association des communicateurs en santé (ACSA) et le Réseau des communicateurs et journalistes pour la population et le développement (RCP), le Front Média SIDA avait organisé en novembre 2007 à Kinshasa, avec l'appui du PNMLS et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l'atelier national des médias en appui aux activités du programme d'actions prioritaire du gouvernement sur le VIH/sida.

Il n'existe pas jusqu'ici des statistiques fiables sur les ravages que fait le sida en RDC, à cause notamment des divers facteurs socio-économiques ainsi que psychologiques et culturels.

Journée mondiale de lutte contre le paludisme au Mali

Le Mali a célébré la 8è Journée africaine et la 1ère journée mondiale de lutte contre le paludisme, le 25 avril 2008. Cette cérémonie qui s'est déroulée au Centre international de conférences, sous la présidence du président de la République , marquait aussi le lancement de la campagne de sensibilisation des populations en faveur de la lutte contre le paludisme au Mali. Selon le ministre, le thème retenu cette année, à savoir « le paludisme, une maladie sans frontières » et comme slogan pour l'Afrique « Tous unis contre le paludisme ! », nous interpelle fortement. Car nombreux sont les hommes et les femmes qui considèrent la lutte contre le paludisme comme l'affaire exclusive des services de santé.

Le paludisme, affecte plus de 100 pays dans le monde. Il constitue la première cause de mortalité et de morbidité, notamment en Afrique, où plus d'un million de décès sont enregistrés chaque année du fait de cette maladie. Il coûte au continent noir 12 milliards de dollars et ralentit de 1,3% par an la croissance économique de ce continent. Et le Mali compte parmi les pays les plus endémiques du paludisme en Afrique. En effet, dans les structures sanitaires de notre pays, plus de 900 mille cas cliniques sont enregistrés tous les ans. Le paludisme représente plus de 36% des motifs de consultation et cause près de 105 mille décès par an, soit environ 12 décès toutes les heures. Il représente également la première cause de décès des enfants de moins de cinq ans. « Au regard de ces constats, il apparaît alors urgent à travers des stratégies novatrices de repositionner la lutte contre le paludisme pour contribuer au bien être des individus et des communautés, notamment les femmes et les enfants », souligne le ministre de la santé Oumar Ibrahim Touré en situant l'édition 2008 dans la consolidation de l'ensemble des acquis.

La célébration de la journée de lutte contre le paludisme vise principalement à sensibiliser les populations sur l'importance du sujet et faire le plaidoyer auprès de l'ensemble des acteurs pour un engagement plus accru en faveur de la lutte contre le paludisme, explique-t-il. Il a évoqué la disponibilité du nouveau traitement avec les Combinaisons Thérapeutiques à base d'Arthémisinine appelées CTA sur l'étendue du territoire national. « Aujourd'hui, ces médicaments sont gratuits pour les couches les plus vulnérables que constituent les enfants de moins de cinq ans, tout comme la prise en charge et la prévention du paludisme chez les femmes enceintes le sont dans notre pays », a-t-il poursuivi.

Il a invité l'ensemble des acteurs à s'engager véritablement. « Car la lutte contre le paludisme permet non seule ment d'améliorer la santé et la survie de la mère et de l'enfant, mais contribue aussi à l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement », a conclu le ministre de la Santé Oumar Ibrahim Touré.

D'autres intervenants comme le représentant de l'OMS qui a lu un discours, et le groupe Nyogolon dans un sketch ont mis l'accent sur la sensibilisation. Une prestation du chanteur Abdoulaye Diabaté a per mis de joindre l'utile à l'agréable

T. M

samedi 29 mars 2008

A qui revient la faute? Culture, tradition et VIH

Voici des réactions des membres du Réseau Sida Afrique sur le sujet.

Je vais vous raconter une petite anecdote : On a eu un patient, un commerçant très riche, qui est décédé après quelques mois d’hospitalisation. Sa femme a fait sa sérologie après les funérailles qui est revenue positive.

Et c’est à elle que le mari a légué tous ses biens. La semaine suivante elle est revenue avec le petit frère de son mari pour qu’on lui parle de sa maladie mais celui-ci refusait d’y croire parce qu’il voulait absolument épouser la femme et garder les biens de son frère.

Malgré tout ce qu’on a dit il est reparti avec elle et elle a été une perdue de vue pendant des mois. Elle est revenue plus tard avec un petit bébé de 2 mois qu’elle avait commencé à allaiter. Tout ce qu’on a pu faire c’est faire le dépistage du jeune frère et mettre la famille sous ARV.

Vous pensez que la faute revient à qui ??? Est-ce qu’on a échoué quelque part ?

Le dépistage est le premier pas dans le cadre de la

Voici des réactions des membres du Réseau Sida Afrique sur le sujet.


En effet voici bientôt vingt ans que je vis avec le
VIH car ayant fait mon test de dépistage le 4 Avril
1998 au Laboratoire National de Santé Public de
Brazzaville. Ce m'a sauvé la vie c'est que j'ai connu
à temps mon statut sérologique d'ou je tiens à
souligner ici l'importance du dépistage. Dans d'autres
termes je serais peut-être à un mettre sous terre si
j'étais resté ignorant de ma sérologie VIH.

Je serai surpris par la maladie et j'aurais peut-être en bon
africain respectant ses coutumes accuser mes oncles et
tantes de vouloir me ''bouffer'' alors que j'étais
séropositif sans le savoir. Maintenant voici vingt ans
que je vis comme au quotidien avec le virus du Sida.
J'ai de la chance c'est vrai mais je suis encore en
vie c'est parce que j'ai connu ma nouvelle sérologie
positive à temps.

Je vous dirai encore que je ne suis
pas encore Sous traitement ARV et je tiens encore le
coup pour combien de temps encore je ne le sais mais
je reste convaincu que la recherche et la science
évoluent et que des nouveaux médicaments qui guériront
le sida seront découverts dans un proche avenir.
tiens donc à souligner ici l'importance du dépistage .
je viens d'écrire un livre sur ma vie avec le VIH qui
pourra apparaître en Mars 2008.

Réduire cette stigmatisation et la discrimination

Voici des réactions des membres du Réseau Sida Afrique sur le sujet.

La stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH/SIDA semblent également alimenter cette peur. Pourquoi y a-t-il peu d’actions qui tentent de réduire cette stigmatisation et la discrimination ?

Cela pourrait-il amener davantage de personnes à se faire dépister sans craindre le regard des autres ? la grande partie de la population assimile SIDA et mort ou comme malédiction, dans les régions les filles disent que c’est juste une invention pour les empêcher d’avoir des enfants.

Dans nos capitales les PVVIH ont appris à s’exprimer ouvertement et cette discrimination tends à disparaître. Par contre dans les régions et les villages la sensibilisation est encore faible et ceux qui ont entendu parler de la maladie l’évite comme la peste et ne veulent même pas entendre le mot discrimination parce que la maladie représente le mauvais sort, la malédiction, le diable.
Pourquoi se faire dépister ? Je pense que plusieurs raisons ont été données, mais Pourquoi avoir peur du dépistage ?

• La peur de connaître sa sérologie plusieurs personnes préfère vivre dans l’ignorance.
• La peur d’être chassé et rejeté par ceux qu’on aime et montré du doigt dans la rue.
• L’ignorance : Plus du tiers de la population africaine ne ignore tout de la maladie parce que l’information n’est pas arrivée à leur niveau. Je pense qu’on doit revoir les campagnes de sensibilisation et les méthodes d’approche. La population cible n’est pas touchée.

Peut-on parler de fidélité comme un moyen efficace de prévention dans les cas de polygamie?

Voici des réactions des membres du Réseau Sida Afrique sur le sujet.

Dans la polygamie on ne sait pas qui apporte la maladie dans le couple. Un homme qui a 4 femmes est ce qu’il n’a pas de maîtresses ? Et ses 4 femmes n’ont – elles pas des amants ? Tant qu’il y aura la polygamie la fidélité comme moyen de prévention n’aura pas sa place. Malheureusement dans nos traditions la femme est toujours lésée au second plan on ne pense à elle que lorsque la situation est grave.

Même si c’est l’homme qui l’a contaminé c’est elle qui subit la discrimination, qui est rejetée par la famille et le monsieur peut prendre une autre femme sans aucun souci

Pourquoi avons-nous peur du test de dépistage du VIH ? De quoi avons-nous peur?

Voici des réactions des membres du Réseau Sida Afrique sur le sujet.

Pour certains c’est après le résultat de leur test qu’ils ont dépéri et qu’ils ont manifesté tous les signes de la maladie. Pour ce les gens préfèrent rester dans l’ignorance et ne connaître leur statut que lorsqu’ils vont être au stade SIDA qui arrive à ce moment plus lentement.

Qu’on ne se voile pas la face la grande partie de notre population est sous informé sur le VIH car les informations et les sensibilisations se limitent dans les grandes villes. C’est vrai qu’il y a des affiches mais combien de personnes savent lire ?

Et les émissions radiophoniques est ce que nos mamans quand elles sont dans leur champ les écoutent ? Je pense qu’il faudrait que l’on revoie les méthodes de sensibilisations. A ce niveau s’il faut parler de dépistage sûr que personne ne pourra le faire parce qu’elles ne sont pas informées sur la maladie.

mardi 25 mars 2008

Des centres pour faire le monitoring des médias sur le VIH/SIDA

Du 17 au 21 mars 2008, il s'est tenu à Bujumbura, capitale de la
République Burundaise, un atelier régional portant sur le "Monitoring des
médias dans les pays des Grands Lacs dns le domaine du VIH/SIDA", à
l'initiative de l'Institut Panos Paris, avec l'appui de l'Ong néerlandaise
Cordaid.

Animé par un Consultant international originaire du Sénegal,Monsieur
Tidiane Tassé, cet atelier qui éta une suite du module de mars 2007 à
Kigali au Rwanda, a connu la participation des Consultants locaux, des
Coordonnateurs ainsi que quelques Observateurs analystes des Centres de
Monitoring des Médias des instances de régulation de la presse de la
République Démocratique du Congo, du Rwanda et du Burundi.Le Centre de
Monitoring de l'Observatoire des Médias de l'Afrique Centrale(OMAC) qui est
basé à Bujumbura y était également représenté par son Coordonnateur et
deux Observateurs analystes.

ayant reçu mandat d'assurer quotidiennement le suivi et l'analyse des
contenus des médias (presse écrite et audiovisuelle), les Centres de
Monitoring des médias ont notamment pour missions: d'évaluer le niveau de
neutralité, d'impartialité et d'égalité d'accès des partis politiques
et autres courants de pensée aux médias publics; d'apprécier le respect
des principes de pluralisme et d'équilibre de l'information des partis
poltiques et de la socèté civile par les médias privés; de certifier la
conformité des médias publics et privés aux textex légaux, aux règles
d'éthique et de déontologie, à leurs cahiers de charges ainsi qu'à
leurs programmes; de relever le volume horaire consacré aux programmes et
aux publications; de relever à travers les médias les différents
domaines de la publicité, le volume horaire et espaces y consacrés par les
médias et enfin; d'apprécier le ton et le taux de couverture médiatique
des thèmes
spécifiques comme le Vih/Sida, l'enfance, les droits de l'homme, le
genre, la justice, l'agriculture, la santé, l'éducation, la sécurité...

S'il est admis que les participants à l'atelier de Bujumbura s'activent
actuellement à préparer un travail de Monitoring qui sera axé sur un
thème précis, ce qui ne les a pas empêché, au cours du séminaire, de
faire une Récommandation relative à la création du "Réseau des Centres de
Monitoring des Médias Africains".

Ce réseau aura pour objectifs:renforcer les techniques d'observation et
d'analyse des contenus des médias africains de manière responsable et
professionnelle en période ordinaire et électorale; favoriser
l'éclosion de l'échange d'informations et d'expériences entre Centres de
Monitoring; renforcer les compétences des observateurs analystes; améliorer la
qualité de production des rapports de monitoring des médias; oeuvere
en faveur de la présence des délegués des centres de monitoring dans les
instances africines etb internationales où sont débatuues les
questions ayant trait aux médias; solliciter l'appui des bailleurs des fonds
intervenants dans le secteur des médias pour l'augmentation des capacités
du personnel des centres; amener, grâce aux rapports publics produits
par les centres de monitoring, la presse et les professionnels des
médias à jouer un rôle d'information utile, en offrant une couverture
médiatique beaucoup plus
responsable et complète sur tous les aspects de la vie.

Cette initiative heureuse a été chaleuresement saluée par tous les
participants, par le Représentatnt de l'Institut Panos Paris au Burundi
ainsi que par le Directeur de Cabinet de Madame le Ministre de
l'Information, Affaires Sociales et des Relations avec le Parlement.

de l'avis de tous les séminaristes, le "Réseau des centres de
Monitoring des Médias Africains" qui est déjà constitué des point focaux en
République Démocratique du Congo, au Rwanda et au Burundi reste ouvert à
tous les Centre de Monitoring des Médias de tout le continent africain.

Un appel a été lancé par les représentants de ces trois pays des Grands
Lacs à tous l'Union Africaine,aux différents Gouvernements, aux
agences des nations Unies, aux Ong internationales intervenant dans le
secteur de la presse, aux missions diplomatiques,aux instances de régulation
des médias ainsi qu'à toutes les personnes de bonne volonté de soutenir
ce réseau;

BANZA TIEFOLO
Point focal du Réseau en RDC
Coordonnateur du Centre de Monitoring
des Médias à la Haute Autorité des Médias

dimanche 23 mars 2008

l'annonce de la séropositivité à l'enfant: qui, quand, pourquoi et comment?

La question de la prise en charge du sida pédiatrique est restée pendant plusieurs décennies reléguées au second plan.

L'Unicef reconnaît que les enfants restent la face cachée du sida et particulièrement en Afrique subsaharienne.

La question de la prise en charge thérapeutique du sida pédiatrique est liée à l'annonce de la séropositivité à l'enfant. Pour des raisons d'observance comme le souligne si bien l'auteur de l'article "alerte VIH Pédiatrique" qui a suscité ma réaction, mais aussi pour d'autres raisons.

Il est évident qu'il n' y a pas assez de documentation sur la question de l'annonce de la séropositivité à l'enfant dans les pays francophones d'Afrique. Mais la question est depuis deux ans au centre des interventions du projet grandir de SIDACTION France. Nous avons co-organisé (Grandir, ID et Serment Merveil) en 2006 en France, un atelier satellite à la conférence "enfance et sida" sur le thème " l'annonce de la séropositivité à l'enfant: qui, quand, pourquoi et comment?".

Dans le but d'échanger avec les praticiens, nous avons également co-organisé dans le cadre du projet Grandir un skills building session à Toronto sur la même problématique.
Depuis lors, quelques outils sont disponibles au projet Grandir de Sidaction France et nous avons sur la base de l'expérience pilote de l'ONG SERMENT MERVEIL du Congo Brazzaville, mis en place un protocole de l'annonce de la séropositivité à l'enfant.
Ce protocole qui est mis en oeuvre à Brazzaville, nous donne des très bons résultats.

Le faible pourcentage de connaissance du diagnostic par les EVVIH au Cameroun (KIDSAID) ne nous surprend pas d'autant plus que les parents sont souvent réservés pour aborder cette question avec les enfants. Ils s'opposent même à cela lorsque la proposition vient des équipes soignantes/ communautaires. A cela s'ajoute l'inexpérience des professionnels sur la question.

Si vous le souhaitez, nos amis du Cameroun peuvent nous contacter pour des échanges techniques sur la question.

Cordialement


Julien MAKAYA
Psychologue Clinicien
Expert en Counseling VIH
Secrétaire Général de Serment Merveil

Alerte pédiatrique: annonce du statut sérologique aux enfants sous ARV

Au Cameroun en fin 2007, seulement 1 536 enfants de moins de 15 ans étaient sous traitement dans les 176 centres de traitement agréés et unités de prise en charge des cas de VIH/SIDA du pays d'après le rapport de progrès N° 8 du CNLS, représentant 15,4% des 9 953 enfants infectés éligibles au traitement ARV.

L'ambition du Cameroun était certes de mettre sous traitement 4 000 enfants en fin 2007 ; mais force est de noter tout de même une dynamique et des avancées notables : la croissance du nombre d'enfants mis sous traitement est spectaculaire, la courbe est presque verticale.

Ce souci de faire du chiffre masque d'autres réalités qui renvoient aux notions qualitatives, à la prise en charge globale et notamment la compréhension et l'adhésion aux traitements afin d'améliorer l'observance.

Plus de 80% d'enfants sous traitement et suivis par l'équipe de volontaires communautaires de KidAIDS-Cameroon ignorent leur statut sérologique et la nature exacte des médicaments qu'ils prennent.

Proposer un traitement ARV aux enfants semble être simple ; mais l'observer requiert d'énormes efforts et de l'imagination pour les justifier dans le contexte d'ignorance du statut sérologique.

Parler du SIDA en famille est encore une gageure, les parents s'emmurent dans un silence préjudiciable à terme à la qualité de l'observance des traitements ARV par leurs enfants devenus adolescents.

P.D. Ndzié
CdP-KidAIDS

mercredi 12 mars 2008

Promotion et protection des droits des femmes vivant avec le VIH/SIDA

L’Association AZUR Développement a organisé un atelier de réflexion sur les droits des femmes vivant avec le VIH/SIDA et leurs familles, le Mardi 11 Mars 2008, dans la salle du Forum des Jeunes Entreprises du Congo.

Ayant réuni plus de quarante participants membres des organisations de lutte contre le Sida, de défense des droits de l’homme, des institutions publiques et privées, cet atelier fait suite à une étude faite par le groupe de travail relatif aux droits des femmes vivant avec le VIH/SIDA qui a présenté les résultats de son étude.

Après l’ouverture officielle par Madame la Secrétaire Exécutive du Conseil National de lutte Contre le Sida au Congo qui a loué l’initiative de l’Association AZUR développement et après avoir fait un rappel sur la féminisation du VIH/SIDA, les travaux qui ont suivi, ont permis de développer plusieurs thèmes, notamment :

Présentation de l’analyse sur la situation des droits des femmes vivant avec le VIH/SIDA et leurs familles;

Cette étude a fait ressortir l’absence d’un cadre légal qui protège spécifiquement les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA ; l’absence des centres de traitements des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans les milieux ruraux ; la non confidentialité des résultats qui porte atteinte au respect de la vie privée des femmes ; la discrimination par le personnel de santé ; la spoliation des droits successoraux de la femme pour cause de statut sérologique lié au VIH/SIDA ; le déni du droit à l’information sur le statut sérologique du conjoint pour cause de respect de l’obligation au secret médical ; l’absence d’une politique adéquate de prise en charge en milieu professionnel qui intègre la spécificité de la femme ; le refus du droit d’accès aux soins aux enfants vivants avec le VIH.

Tenant compte de ces problèmes, le groupe a fait des fait des recommandations sur le plaidoyer pour le vote de la loi sur les droits des PVVH mais aussi la formation des personnels de santé, faciliter l’accès des PVVH aux centres d’assistance juridiques.

Les droits du conjoint survivant et le VIH/SIDA
La présentatrice a fait une distinction entre des droits patrimoniaux, et des droits extrapatrimoniaux, et a également montré la nécessité d’un mariage légal pour bénéficier des droits reconnus par la loi congolaise au conjoint survivant.

La prise en charge juridique : quelle place dans la nouvelle stratégie de lutte contre le Sida ?
Le présentateur a souligne la nécessité d’une prise en charge après avoir présenté les résultats d’une étude réalisée dans ce domaine, par le vote de la loi relative aux droits des PVVH. Par ailleurs, il s’est posé la question de la criminalisation de la transmission volontaire du VIH, qui aura de réponse qu’après l’adoption de la loi y relative selon le principe pénal « pas d’infraction sans loi ».
Les questions du genre dans la lutte contre le VIH/SIDA

Les stratégies de lutte contre la discrimination et la stigmatisation à l’égard des PVVH
Sur ce point, il a été entendu de mettre les PVVH au centre de la prise des décisions les concernant, en les informant sur toutes ces questions. Soutenir les PVVH confrontées à la stigmatisation et de la discrimination. Etre également à l’écoute des PVVH.

Cet atelier a été aussi enrichissant en histoires vécues par les personnes vivant avec le VIH. Ainsi, une Dame PVVH expliquait qu’on lui interdisait de voir sa fille parce que ceux qui cohabitaient avec sa fille pensaient être infectés par le contact. Une autre a vu sa fille chassée de la maison parce qu’accusé d’avoir contaminé son mari.
Cette journée terminé par la validation des recommandations faites par le groupe de travail sur les droits des femmes vivant avec le VIH.
Les participants ont également souhaité un suivi efficace de cet atelier eu égard a l’importance des thèmes développés qui ont une influence sur la lutte contre la pandémie du SIDA.

lundi 10 mars 2008

Les jeunes déscolarisés de Voungou et loussala édifiés sur les IST et la Vulnérabilité face au VIH/SIDA.

L’Association AZUR Développement avec l’appui du Conseil national de Lutte contre le Sida au Congo travaillent sur la prévention contre le VIH/SIDA avec les jeunes déscolarisés des quartiers Voungou et Loussala à Pointe Noire.

Dans le cadre de ce projet, il a été organisé, le Dimanche 09 mars 2008, une communication sociale sur le VIH avec les jeunes déscolarisés de Loussala dans la salle de l’église catholique de Loussala.

Cette communication avec pour thème la vulnérabilité et les IST était faite par Vianney et Gervais avec l’appui d’un film sur le VIH/SIDA.

Les participants venus nombreux regardés le film, ont été édifiés sur les IST car au départ nombreux sont ceux qui ne savaient pas ce qu’on entend par IST.
Pour la plupart des jeunes, filles comme garçons, ils ont été très intéressés et ne se sont pas gênés de poser les questions sur les IST.

Cette activité fait suite à d’autres déjà organisées par AZUR Développement dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA.

vendredi 29 février 2008

Une jeune fille meurt à Makoua, les médicaments soit disant gratuits sont en train de pourrir à Brazzaville

Je travaille beaucoup à l'intérieur du pays (Congo Brazzaville) dans le cadre de mes tâches professionnelles dans une société de téléphonie mobile: alors, avant hier à 23H00, des parents d'une jeune fille me connaissant que j'interviens souvent dans les actions de lutte contre le VIH/SIDA, m'ont appellé au téléphone pour pauser le problème de leur fille âgée de 22 ans vivant avec le VIH/SIDA dont le test avait été réalisé à Brazzaville.

La jeune fille aujourd'hui développe toute la symptomatologie du SIDA et une réunion de famille avait été orgnaisée pour voir comment sauver la vie de la jeune puisqu'elle est alitée: amaigrissement, diarhée, dermatose généralisée.

La jeune fille habite le département de la cuvette, plus précisement à MAKOUA pour ceux qui connaisssent bien le nord du Congo à plus de 800 km de Brazzaville.

Problème: pas de centre de prise en charge, pas de centre de contrôle des CD4 ou la chage virale, pas de medécins pour le suivi, le seul medécin au courant de la question dit qu'il n'a rien pour ce cas car les autorités sanitaires du pays, quand bien même réssortissantes du coin et qui gèrent le secteur sanitaire, n'ont jamais ménées les actions sur le VIH/SIDA dans ce coin ... " il avait peur d'annoncer le statut sérologique de la jeune fille aux parents par peur qu'on lui accuse de sorcier et de faux medécins. Parlons des droits, mais aussi des dévoirs...

Alors quand nous voulons parler des droits des PVVIH, c'est vrai il faut l'accès aux soins, mais de grâce surtout plaidons d'abord pour la mise en place des structures de soins et de suivi dans les villages car la crise sanitaire du VIH/SIDA qui affecte notre pays, le Congo, est d'abord structurelle. Isolée à 800 km, la jeune fille congoalise, mère de demain peut être par grâce de Dieu, est en train de mourrir et les médicaments soit disant gratuits sont en train de pourrir à Brazzaville.

Tous les programmes, que ce soit pour l'accès aux soins ainsi que d'autres formes de lutte, sont axés vers les grandes villes. Nous reclamons l'accès aux soins avec quelles structures? et qui doit dispenser les soit disant soins à 800 km?

Patrice BATZ
Brazzaville Congo

samedi 16 février 2008

Le paludisme au Bénin, Mali et RDC: les enfants paient le lourd tribu

Plaider pour la lutte contre le paludisme nécessite une bonne connaissance de la situation sur le terrain. C’est ce à quoi les organisations membres du Réseau Sida Afrique au Bénin, en République Démocratique du Congo (RDC) et au Mali se sont engagées à faire.

Selon les données déjà collectées, en RDC, il y a environ 2.500 000 décès par an sans compter les cas de décès qui surviennent à domicile. Au Bénin, le paludisme constitue la première raison de consultation (37% chez les adultes et 41% chez les enfants de moins de cinq (05) ans). Plus de 1086 410 cas sont enregistrés par an et les enfants de moins de cinq ans payent le lourde tribu face à cette maladie en raison de leur faible immunité avec plus de 55% de cas de décès sans compter les cas à domicile. Au Mali, il est noté que 850 723 cas de paludisme par année au niveau des formations sanitaires ont été constatés sans compter là encore des cas à domicile.



Cependant si le nombre de cas est élevé, les moyens de lutte ne suivent toujours pas. Ainsi, la faiblesse des sommes allouées pour le traitement du paludisme ne permettra pas de changer le tableau actuel. Les organisations membres du Réseau Sida Afrique dans ces pays sont à pied d’œuvre pour finaliser la situation du paludisme, mais également travaillent en étroite collaboration avec les média pour sensibiliser les décideurs sur l’urgence et la nécessité des actions à mener.

Face à ces résultats alarmants, quelques recommandations ont été faites. Ainsi pour le Bénin, ces recommandations s’adressent à l’endroit du Gouvernement, des partenaires et de la société civile.
Au Gouvernement, il a été recommandé « de revoir à la hausse de l’enveloppe financière, faire une étude sur le déficit annuel de croissance imputable au paludisme entre autres ».
Aux partenaires, « il leur est demandé de renforcer les appuis financiers et techniques au gouvernements pour mieux lutter contre le paludisme ; de soutenir l’état dans l’élaboration et la mis en œuvre du plan national d’assainissement et d’appuyer et soutenir la participation de la société civile dans la lutte contre le paludisme ».
Quant à la société civile, elle est invitée à « s’impliquer davantage dans les activités de lutte contre le paludisme et de s’organiser en mettant sur pied un réseau ou coalition de lutte contre le paludisme ».

Cependant l’engagement de la société civile en RDC demeure faible « très peu d’acteurs de la société sont impliqués dans la lutte contre le Paludisme, à l’instar du VIH/SIDA, peu d’acteurs sont formés dans les actions de mobilisation sociale, et peu d’acteurs locaux sont bénéficiaires des fonds mobilisés par les bailleurs de fonds pour la lutte contre le Paludisme ».

Ces données qui sont collectées dans 7 autres pays constituent une base pour des actions de plaidoyer dans les différents pays africains. Plus d’informations sur ce projet sur ce site internet : http://www.reseausida.org/malaria.php

Des responsables d’associations africaines formés en ligne sur l’élaboration des stratégies de lutte contre le paludisme

Dans le cadre du projet campagne médiatique et système d’alerte sur le paludisme financé par Malaria Consortium, il a été prévu l’accompagnement des responsables des organisations membres du Réseau Sida Afrique. Ainsi, une formation en ligne qui se déroulera sous forme d’échanges d’expériences commencera le 18 février 2008 et sera facilitée par un expert de Médecins d’Afrique.. Cette formation durera deux mois et comprendra également des échanges sur les stratégies de mobilisation des ressources qui seront facilité par AZUR Développement.

La formation qui avait été prévue pour 10 points focaux au Bénin, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Côte d’Ivoire, Djibouti, Mali, République Démocratique du Congo et Togo, attire beaucoup plus de membres du Réseau Sida. Ainsi, 47 autres membres du Réseau dans 16 pays sollicitent cette formation qu’ils jugent indispensables pour travail sur le terrain dans leurs actions de lutte contre le paludisme. 30% des organisations qui prennent part à ces échanges sont déjà actives sur le terrain avec des projets comme la prévention du paludisme chez la femme enceinte et les enfants et d’autres sont impliqués dans la vulgarisation de la politique de lutte contre le paludisme dans leurs pays.

C’est une formation qui s’annonce enrichissante étant donné l’expérience des organisations dans la prévention contre le VIH/SIDA, expérience qu’elles se sont engagées à appliquer à la lutte contre le paludisme. Les attentes des participants sont au-delà de la formation, et les participants espèrent qu’un atelier régional pourra être organisé si les efforts de mobilisation de ressources s’avèrent fructueuses. Plus d’informations sur ce projet sur ce site internet : http://www.reseausida.org/malaria.php

Quels sont les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA?

Il se tient une discussion en ligne du 08 au 23 Février 2008 organisée par le Réseau Sida Afrique. En effet, dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA, le Réseau Sida Afrique voudrait examiner la question des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH), et aimerait avoir vos points de vues et propositions afin de cerner le problème et élaborer des stratégies pour la protection des droits des PVVH si l’on veut arriver au bout de notre lutte.

Au niveau international et national, la protection des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA s’avère importante eu égard aux nombreuses violations de leurs droits, lesquelles violations minent les efforts entrepris pour la lutte contre le SIDA.

Pourtant, l’article 1 de la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que tous les être humains naissent libres et égaux en dignité et en droits, et l’article 2 proscrit toute discrimination. Aujourd’hui, malgré l’existence des textes internationaux et nationaux protégeant les droits de l’homme, les personnes vivant avec le VIH doivent être protégés.

Les objectifs de cette discussion sont de déterminer les droits des personnes vivant avec le VIH les plus affectés ; de bâtir des stratégies de vulgarisation des droits des PVVH ; et d’élaborer des stratégies de protection des droits des PVVIH

La discussion est modérée par Paulin Kangni du Togo. Les personnes ressources sont Roméo Mbengou et Blanche Zissi du Congo Brazzaville.

vendredi 8 février 2008

Faire plus et mieux ensemble pour la protection des droits des PVVH

Nous sommes aujourd’hui dans un contexte où au niveau international et national la protection des droits des personnes vivant avec le VIH/sida est devenue une préoccupation générale pour tous nos pays. Ainsi, comme presque tous nos pays ont élaboré une loi portant protection des personnes en matière du VIH/SIDA. Mais malheureusement à quoi servent ces lois ? À nous de réfléchir aujourd’hui puisse que nous sommes suivi part nos partenaires et surtout le CNLS, nos propositions et points de vu seront les bienvenues.

L’objectif général pour cette discussion est de :
- Déterminer les droits des personnes vivant avec le VIH les plus affectés;
- bâtir des stratégies de vulgarisation des droits des PVVH ; et
- élaborer des stratégies de protection des droits des PVVIH

Durée de discussion : du 08 au 23 Février 2008. Et pour la 1ère semaine nous réfléchirons sur les questions ci-dessous

Semaine 1 : du 08 au 15 Février 2008


* Quels sont les droits des personnes vivant avec le VIH les plus affectés ?
* Qu’est ce qui expose les PVVIH à toutes ces violations ?