lundi 24 décembre 2007

Echos du 1er forum des ONG du Togo

La salle Concorde de l’Hôtel 2 févier de Lomé au Togo a connu une ambiance toute particulière le 20 décembre 07 derniers, le Togo a connu son 1er forum des ONG/Associations placé sous le thème :
« Contribution de la société civile togolaise dans la marche vers l’accès universel, à la prévention et aux traitements et aux soins: quelle contribution ?».

Débuté vers 09 heures 30 par la cérémonie officielle d’ouverture qui a connu trois interventions à savoir :
- le mot de bienvenue du président du forum, Monsieur Tsolenyanu,
- le discours de Coordinateur national SP/CNLS-IST Mr Tagba A. Tchao ;
- l’honneur est venu au Dr Sadjoh, le représentant du Ministre d’Etat, Ministre de la santé de déclarer officiellement ouvert le premier forum.

Après ces interventions, les participants ont eu droit à trois témoignages des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) à visage découvert. S’en est suit la visite des stands et la prise des photos de famille, et puis le retrait des autorités.

Commencent alors les choses séreuses vers 10heures avec les présentations dans les panels ; au total 4 panels ont été présentés.
Le premier panel a porté sur la contribution des ONG dans la prévention du VIH au Togo avec pour objectif d’apprécier les actions prises par la société civile togolaise dans la prévention du VIH et les résultats obtenus, recenser les bonnes pratiques.

Ce panel a été dirigé par Monsieur Gouna-Tigo et Monsieur Afeli du FNUAP et a connu cinq exposés:

Parlant de la contribution des ONG/associations dans la prévention IST/VIH-SIDA en milieu scolaire, Monsieur Yina a essayé de tracer l’œuvre accomplie par les ONG dans ce milieu, les stratégies utilisées, les acquis et les contraintes sans oublier les partenaires. De son exposé, il en ressort que 160 clubs antisida ont été formés dont 90 équipés en matériel audiovisuel.

Stéphane Amétonou, Président de RAJES membre de comité de pilotage du forum a exposé sur la contribution des ONG/Associations dans la prévention en milieu extrascolaire. Tandis qu’Alice Parkoo a parlé de la contribution des ONG/associations dans la prévention de la mère à l’enfant.

Concernant contribution de la société civile en milieu prostitutionnel, Sodji de Famme a surtout mis l’accent sur la mobilité et l’humeur changeante de ce groupe cible et surtout le manque de financement de ce secteur. Simplice Anato de l’ONG Arc-en-ciel a développé la contribution des ONG chez les routiers.

Le deuxième panel a porté sur la contribution des ONG dans le traitement, soins et appui au Togo avec pour objectif d’apprécier les actions prises par la société civile togolaise dans le traitement, les soins et l’appui au Togo et les résultats. Ce panel a été présidé par le Professeur Petche et a été marqué par quatre interventions :
La contribution de la société civile dans la promotion des Droits Humains et le VIH/SIDA a été présentée par Madame Desouza. De son exposé, elle a cité que 93 ONG/Associations interviennent dans ce domaine au Togo.

Quant à la contribution de la société civile dans la prise en charge psychosociale, spirituelle, nutritionnelle et économique, elle a été présentée par Monsieur Alley. Au moins 35 ONG/Associations interviennent sur ce sujet au Togo.

L’a ccès aux soins et aux traitements et soutiens aux PVVIH y compris les enfants infectés a été présenté par Dr Messan-Assiakolly Ephrem de EVT. Monsieur Lakassa Essossimnam a présenté le VIH/SIDA et les tradithérapeutes au Togo. Il a surtout plaidé en faveur de la formation des traditherapeutes en matière de VIH/SIDA. Pour lui si les tradithérapeutes se disent guérisseurs du SIDA, c’est parce qu’ils n’ont pas de formation en la matière. Il a aussi présenté son plaidoyer pour des recherches sur des produits qu’ils utilisent. Il a terminé en demandant une collaboration entre la médecine moderne et la médecine traditionnelle.


Le troisième panel a parlé de la contribution des ONG dans la prise en charge des orphelins et enfants en situation difficile avec pour objectif d’évaluer l’apport de la société civile togolaise dans la prise en charge des orphelins et enfants en situation difficile et recenser les pratiques. Ce panel est présidé par le Représentant de l’UNICEF a Togo, le Docteur Ocloo et a été marqué par deux interventions.
La contribution des ONG dans la prise en charge psychosociale, économique et nutritionnelle des Orphelins Enfants Vulnérables (OEV) par Elisabeth Assima-Kpatcha Akapo. N’diaye Kengo a développé la contribution des ONG dans la prise en charge éducationnelle et professionnelle des OEV.

Le quatrième panel a abordé la question du partenariat avec la société civile togolaise. L’objectif était d’évaluer le niveau et la nature des relations entre les ONG et les autres parties prenantes dans la lutte contre le sida au Togo. Ce panel a connu quatre interventions et a été présidé par Monsieur Amoussou, le coordinateur adjoint du SP/CNLS-IST. Le partenariat entre la société civile et le secteur public a été abordé par par Simplice Anato. Félix Makayaba a parlé du partenariat entre la société civile et le secteur privé. La collaboration entre la société civile et les partenaires au développement par Anne Kpedji. Yao Nyaku a exposé sur la collaboration entre les organisations et la société civile.

En marge du forum, le coordinateur Paulin Kangni Messan-Kplaka, Monsieur Apedo de JMAH, Antoine Zekpa de CILSIDA et Raphael Assou-Alipoe d’AST se sont retrouvés pour réfléchir des actions communes à mener dans le cadre de Réseau Sida Afrique.

Comme au début, la cérémonie de fin du forum a connu trois interventions à savoir celui du Président du forum, du Représentant de l’ONUSIDA et le mot de clôture du coordinateur national adjoint du SP/CNLS-IST.

Raphael Asso-Alipoe

samedi 22 décembre 2007

Renforcement des capacités des organisations de la société civile pour la défense et le plaidoyer pour l’application des droits des personnes vivant

Ce projet va outiller les organisations de lutte contre le SIDA dans la défense des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA et l’assistance juridique aux personnes vivant avec le VIH/SIDA en collaboration avec les organisations des droits de l’homme.

Le projet réalisera les activités suivantes (i) atelier régional de formation sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA (ii) Discussions et échanges sur internet sur les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA (iii) assistance juridique aux personnes vivant avec le VIH/SIDA et (iv) actions de plaidoyer pour la prise en charge juridique des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Les objectifs du projet sont:

• faire une analyse et des recommandations aux décideurs sur de la prise en charge juridique des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans les 11 pays ;
• développer les aptitudes de 30 organisations de lutte contre le SIDA et des droits de l’homme à défendre les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA ; et
• mener des actions de plaidoyer pour l’adoption et/ou l’application des textes juridiques protégeant les droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Pour plus d'informations, écrivez-nous à info@azurdev.org

La société civile togolaise dans la marche vers l’accès universel : quelle contribution ?

La société civile togolaise dans la marche vers l’accès universel


Le collectif des ONG du Togo a organisé cette année 2007 le premier forum des ONG et Associations du Togo qui ont pour mission la lutte contre le Sida. Cette rencontre a lieu le 20 décembre 2007 à l’hôtel 2 Février à Lomé. Par ce premier forum qui a pour thème : « La société civile togolaise dans la marche vers l’accès universel : quelle contribution ? », le collectif des ONG entend saisir l’occasion pour renforcer les efforts de coordination de la société civile, renforcer sa contribution et ses relations avec le CNLS et les partenaires pour la période 2007-2010.

Face à la prévalence du VIH au Togo qui est estimé à 3,2% depuis 2006 dans la population sexuellement active, la riposte national au VIH et au SIDA est organisée autour du secrétariat permanent du Conseil National de Lutte Contre le Sida (CNLS) qui en coordonne l’application des directives nationales en la matière.

La contribution des ONG et Associations du Togo dans cette riposte couvre tous les domaines et constitue parfois l’essentiel des interventions.

En exemple, près de 70% des malades du SIDA sont suivis dans les structures des ONG. L’encadrement des orphelins est presque entièrement pris en charge par les ONG et associations, de même que par les organisations confessionnelles.

Près de 200 ONG et Associations sont impliquées dans la lutte contre le SIDA au Togo et sont regroupées en une douzaine de réseaux dont certains sont des prolongements de réseaux internationaux. Elles bénéficient toutes de financements d’origines diverses.

Ce forum a pour but d’évaluer la contribution affective des ONG du Togo dans les interventions de prévention, de traitement, de soins et de prise en charge des OEV de 2004 à 2007.

Le premier forum des ONG, une initiative commune à tous les Réseaux d’ONG de lutte contre le SIDA, permettra de rendre visibles, les efforts de la société civile dans la lutte contre le SIDA, mais aussi leurs espérances.

Quatre (4) Panels ont été présentés pendant le forum :

PANEL 1 :
Thème : La contribution de la société civile dans la prévention du VIH au Togo.

Modérateur : (Représentants) CNLS-IST, UNFPA, PSI
- prévention du VIH en milieu scolaire : (présenté par les réseaux : UONGTO et RAOSEC)
- prévention du VIH en milieu Extra scolaire : ( présenté par les Réseaux : RASJED et RAJAS)
- prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME) : présenté par les Réseaux RAS+ et FORUM SIDA)
- prévention en milieu prostitutionnel : ( RAJES et FAMME)


PANEL 2 :
Thème : La contribution de la société civile dans l’accès aux soins, traitements et soutiens des PVVIH.

Modérateur : Professeur Mireille DAVID, Professeur PITCHE

- Promotion et protection des droits humains : (présenté par les réseaux : WILDAF et RAS+Togo)
- Prise en charge Psychosociale et nutritionnelle : présenté par les réseaux : RAS+ Togo et OCDI
- Accès aux soins et traitements des PVVIH : (RAS+Togo et OCDI.

PANEL 3 :
Thème : La contribution de la société civile dans la prise en charge des orphelins et autres enfants rendu vulnérables pour cause du SIDA.

Modérateur : UNICEF, PLAN TOGO, TOCASHO

- prise en charge psychosociale et économique : (présenté par les réseaux RAS+Togo et RESPOEV Togo)
- prise en charge éducationnelle : (présenté par TOCASHO et SWAA)


PANEL 4 :
Thème : Partenariat de la société civile avec les autres secteurs ( secteur public, privé et les partenaires en développement)

Modérateur : PNUD, ONUSIDA, UONGTO

- Partenariat entre la société civile et le secteur public : présenté par les réseaux : forum sida et RASJED)
- Partenariat entre la société civile et le secteur privé : par RAJES et UONGTO
- Partenariat entre la société civile et les partenaires en développement : par FONGTO et TOCASHO.

Source: Paulin Kangni

mardi 18 décembre 2007

rapport de l'Association Jeunes Missionnaires d’Aide Humanitaire, 1er Décembre 2007

Dans le cadre de la célébration de la journée du 1er décembre 2007 marquant la 20e édition de la Journée Mondiale du SIDA,l’association JMAH ( Jeunes Missionnaires d’Aide Humanitaire ) a mené une activité de sensibilisation sur le VIH/SIDA.
La cible choisie à sensibiliser était les BEER BAR ce qui veut dire les tenancier de ces BARS et les habitués communément appelé Clients.

Après analyse et sondage nous avions élaboré une nouvelle stratégie celle de porter les messages de sensibilisation vers les Beer BAR, qui représentent aujourd’hui dans notre capital les lieux de vagabondage sexuelle mais marginalisés.

Il faut noter que la capitale du TOGO aujourd’hui est bourrée de ces Buvettes qui animent le jour comme la nuit ; ce qui multiplie les actes de vagabondages sexuelles et comme nous le savions tous, sous l’effet de l’alcool il est très difficile de proposer les préservatifs à son partenaires.
Souvent ces lieux sont munies automatiquement des chambres de passages, motel, etc
Quelques tenanciers travaillent en synergie avec les travailleuses de sexe en vue d’attirer beaucoup plus de clients.

Ce qui nous amène à comprendre aussi que ces BEER BAR constituent en parti les lieux favorisant la contamination à l’infection à VIH.
Ainsi toute la nuit du 1er Décembre passée, l’Association a travaillé en collaboration avec les tenanciers de quelques BAR très reconnues de la capitale à savoir BAR TEXACO ,ABLODE, SHENGUEN, PANINI, LIMOUSINE.

L’objectif avec cette stratégie est de limiter ces vagabondages sur ces BARS, inciter les gens vers le test de dépistage et les aider à prendre conscience vis-à-vis de l’existence de ce fléau qui mine notre société. C’est aussi le lieu de faire comprendre aux tenanciers et les clients leurs responsabilités et de leadership de leurs vies face à la pandémie.

Nous avions élaboré un plan d’action, premièrement celui d’habiller spécialement les serveuses des BAR des T-Shirt de sensibilisation, secondo , distribuer les dépliants contenant les messages de sensibilisation sur le VIH et IST ce qui entraîne des discussions, échanges tête à tête entre les clients et nos missionnaires formés spécialement pour l’activité et finalement distribution de préservatifs masculin et féminin.

A la fin de l’activité 5000 préservatifs 30 T-shirts et plusieurs dépliants ont été distribué, donc environ 1500 personnes ont été sensibilisé dont au moins la moitié a été poussé, incité vers le test de dépistage.

En conclusion nous avons remarqué combien les gens ont aimé cette approche en vue de leurs apporter ce message de leadership face au VIH et par surprise l’engouement de la population cible d’accepter prendre les préservatifs ce qui n’est pas le cas il y a 2 ans où les populations par honte ou par dégoût n’acceptent jamais prendre les préservatifs même en distribution.
Vu le déroulement de l’activité JMAH compte aujourd’hui à étendre cette activité vers les autres BARS de la capitale de LOME – TOGO

JMAH TOGO

lundi 10 décembre 2007

Une marche dite de Vérité pour la lutte contre le VIH/SIDA

Dans le cadre des activités marquant la 20e édition de la Journée

Mondiale du Sida le CILSIDA en collaboration avec l’AST, a
organisé, avec l’appui financier de l’UNICEF-TOGO une marche dite

« marche de vérité » dans la zone portuaire. C’est une marche qui
a regroupé les confessions religieuses, les membres de CILSIDA et
d’AST, les membres d’associations de RAJAS/TG, les membres du
groupe de soutien de l’aire de santé d’Adamavo et a commencé à
8heures00 à la nouvelle station de Kagomé ; elle a sillonné les
différentes artères de Kagomé et d’Adamavo pour aboutir devant la

maison de chef Adamavo II à 9heures 30 où l’attendaient les
autorités traditionnelles et une foule immense. Soit une heure
trente de marche sur 6km environ. Prenant la parole le premier Mr
ZEPKA Antoine président de CILSIDA a souhaité la bienvenue aux
autorités et aux participants à la marche. Fut le tour du
représentant de l’UNICEF en la personne de Dr OCLOO John de prendre la parole pour
inviter les jeunes et les adolescents présents à plus de
leaderships au plan individuel, dans les foyers, les écoles, les
églises ou la communauté et dans leurs entreprises pour lutter
efficacement contre ce fléau qui est le VIH/SIDA qui dissémine la
jeunesse. Il a aussi tracé les grandes lignes de la campagne
nationale « enfants et sida »
Vint ensuite le moment le plus émouvant la présentation des
motions des enfants lues par Mlle ADAMA Kaka âgée de 10 ans dont
voici la teneur :
Honorable chef Assou Adamavo II,
Monsieur le représentant de la représentante de l’UNICEF-TOGO,
Mesdames, Messieurs,
Chers parents,
Chers participants,
L’honneur est pour moi de prendre la parole au nom de tous enfants

de la zone portuaire pour vous souhaiter la bienvenue.
L’heure est grave et est très important que vous soyez tous impliqués dans cette lutte pour les enfants.

Apres vingt ans d’épidémie, vous continuez par nous ignorer or nous sommes toujours victimes de ce mal du siècle qui gangrène toutes les couches sociales.
Très chers parents, faites votre test de dépistage sans oublier de le faire également à vos enfants ainsi assurer leur avenir.
Je plaide aujourd ‘hui en cette 20e journée mondiale du sida en
faveur de tous les Orphelins et autres Enfants Vulnérables de la
zone portuaire auprès de tous les organismes et en particulier
l’UNICEF (Fonds des Nations pour l’Enfance) qui ne ménage aucun effort pour nous les enfants.

Vint ensuite la motion des femmes lues par Mlle TEKO AHATEFU
Julienne. Dans sa motion elle a noté la féminisation de la pandémie du VIH/SIDA avec une séroprévalence très élevée dans les tranches d’âge de 15-24ans dans les villes grandes comme Lomé. Elle a aussi mentionné le non respect des droits à l’égard des femmes, la responsabilité de l’infection VIH dans la famille qui repose sur le sexe féminin, la stigmatisation et la discrimination qui en découlent. Elle n’a pas passé sous silence la difficulté d’accès au service de prévention, aux soins et aux traitements en particulier pour les femmes et les enfants. Elle a terminé en lançant un vibrant appel à ses consœurs pour une plus de responsabilité dans
leur vie quotidienne ; seul moyen d’apporter une solution à la
problématique dans les foyers.

Enfin c’est le tour du chef ADAMAVO II de prononcer son discours.Dans son intervention il a invité sa population a cessé la
stigmatisation et la discrimination à l’égard des PVVIH. Les manifestations ont pris fin à 10heures 30 dans une ambiance de fête. Les participants à cette journée sont estimés à 500.

Le 2 décembre 2007 la place publique d’Afanoukopé a connu une
autre ambiance le gala de foot antisida. A cette 20ème journée mondiale du sida, l’association AST (Action

Santé pour Tous) en collaboration avec l’association CILSIDA (Club
Initié pour la Lutte contre le SIDA), a organisé, avec l’appui
technique du SP/CNLS-IST et de la société FAN MILK un gala de
football antisida pour les jeunes des localités Adamavo et Baguida
le dimanche 2 décembre 2007 sur le terrain derrière la station de
taxi d’Afanoukopé.
Réalisation
Déjà à 14H30, toutes les huit équipes se sont présentées sur le
terrain. Après les formalités, le président de l’AST ASSOU-ALIPOE
Raphael après avoir remercié les partenaires et tous les
participants à cette festivité a invité tous les jeunes à plus de
responsabilité et de leadership dans leur vie quotidienne. Le coup
d’envoi a été donné par Mr Antoine ZEKPA président de CILSIDA.
- Le premier match avait opposé CILSIDA et TRINITE F.C
avec la victoire de CILSIDA FC sur la marque de un but à zéros.
- Le second match: Akéklé d’Adamavo(0) tir (1) vs Calcio

d’Adamavo(0) tir(0)
- Le troisième match : Jeunesse Vivante d’Afanoukopé (0)

tir (1) vs La Ducesse d’Afanoukopé (0) tir(0)
- Le quatrième match : Adamavo FC (0) tir (1) vs Brillant

FC d’Afanoukopé(0) tir(0)
- 1ère demie finale : CILSIDA FC(3) vs Adamavo FC (0)
- 2ème demie finale : Akéklé (0) tir (1) vs Jeunesse
Vivante (0) tir(0)
- Finale : Akéklé(0) tir (3) vs CILSIDA FC(0) tir (2)
Chacune des huit équipes a reçu 5 t-shirts + 2 lots de produits
fan Milk + 10 dépliants + des préservatifs. Il est à rappeler que
les matchs ont été diffusés par Calixte et Hounkpati et arbitrés
par GUNN Eric et Kodjo BEBEWOU. Les spectateurs à cette activité
étaient de 200 jeunes et adolescents.
Au cours des rencontres, des jeux questions ont été réalisés
permettant au publique de gagner des t-shirts, des produits fan Milk

comme fan MAXI et Tampico, des dépliants, puces et des
préservatifs. Les questions portaient sur la définition d’AST, de
CILSIDA, du SIDA, de PTME, sur la méthode préventive du VIH/SIDA,
les moyens de transmission, les avantages de dépistage volontaire
surtout pour les femmes enceintes.
La festivité a pris fin vers 18heures 30 dans ambiance de fête
avec la consommation des produits fan Milk.
Les cahiers fan maxi sont octroyés à cinq enfants orphelins et
vulnérables de Sida pour leur permettre de mieux poursuivre leur
année scolaire en cour.
Conclusion
Nos remerciements les plus sincères vont à l’UNICEF-TOGO, au
SP/CNLS-IST, à la société FAN MILK, aux RSA, aux membres de l’AST et

de CILSIDA et à tous ceux qui de près ou de loin n’ont ménagé aucun

effort pour la réussite de la marche et de ce gala de foot
antisida. Nous réitérons notre engament de lutte contre l’infection

VIH et demandons aux partenaires de nous apporter leur appui de
n’importe quelle manière.

ASSOU-ALIPOE K.E.Raphael
Présient de l'AST
BP: 13533 Lomé
Cel: 00228 905 62 74
Web: www.e-monsite.com/asttogo

samedi 1 décembre 2007

La polygamie, motif du refus de se faire dépister

Pourquoi avons-nous peur ? De quoi avons-nous peur?
Pour certains c’est après le résultat de leur test qu’ils ont dépéri et qu’ils ont manifesté tous les signes de la maladie. Pour ce les gens préfèrent rester dans l’ignorance et ne connaître leur statut que lorsqu’ils vont être au stade SIDA qui arrive à ce moment plus lentement.

Qu’on ne se voile pas la face la grande partie de notre population est sous informé sur le VIH car les informations et les sensibilisations se limitent dans les grandes villes. C’est vrai qu’il y a des affiches mais combien de personnes savent lire ? Et les émissions radiophoniques est ce que nos mamans quand elles sont dans leur champ les écoutent ? Je pense qu’il faudrait que l’on revoie les méthodes de sensibilisations. A ce niveau s’il faut parler de dépistage sûr que personne ne pourra le faire parce qu’ils ne sont pas informés sur la maladie.

Comme l’on sait dans certains pays comme le Congo Brazzaville, la polygamie est légalisée – un homme a droit officiellement d’épouser 4 femmes ?
Peut-on parler de fidélité comme un moyen efficace de prévention ? Dans ce cas, l’époux pourra t-il vraiment faire le test de dépistage avec ses quatre épouses s’il en a quatre ?
Dans la polygamie on ne sait pas qui apporte la maladie dans le couple. Un homme qui a 4 femmes est- ce qu’il n’a pas de maîtresses ? Et ses 4 femmes n’ont – elles pas des amants ? Tant qu’il y aura la polygamie la fidélité comme moyen de prévention n’aura pas sa place. Malheureusement dans nos traditions la femme est toujours lésée au second plan on ne pense à elle que lorsque la situation est grave. Même si c’est l’homme qui l’a contaminé c’est elle qui subit la discrimination, qui est rejetée par la famille et le monsieur peut prendre une autre femme sans aucun souci.

La stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH/SIDA semblent également alimenter cette peur. Pourquoi y a-t-il peu d’actions qui tentent de réduire cette stigmatisation et la discrimination ? Cela pourrait-il amener davantage de personnes à se faire dépister sans craindre le regard des autres ? La grande partie de la population assimile SIDA et mort ou comme malédiction, dans les régions les filles disent que c’est juste une invention des blancs pour les empêcher d’avoir des enfants. Dans nos capitales les PV-VIH ont appris à s’exprimer ouvertement et cette discrimination tends à disparaître. Par contre dans les régions et les villages la sensibilisation est encore faible et ceux qui ont entendu parler de la maladie l’évite comme la peste et ne veulent même pas entendre le mot discrimination parce que la maladie représente le mauvais sort, la malédiction, le diable.
Pourquoi se faire dépister ? Je pense que plusieurs raisons ont été données. Mais Pourquoi avoir peur du dépistage ?
• La peur de connaître sa sérologie plusieurs personnes préfère vivre dans l’ignorance.
• La peur d’être chassé et rejeté par ceux qu’on aime et montré du doigt dans la rue.
• L’ignorance : Plus du tiers de la population africaine ne ignore tout de la maladie parce que l’information n’est pas arrivée à leur niveau. Je pense qu’on doit revoir les campagnes de sensibilisation et les méthodes d’approche. La population cible n’est pas touchée. Nos gouvernements se servent tous de cette maladie pour se mettre de l’argent dans les poches. Bientôt la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Ce sera des conférences, et bien d’autres meetings. Après c’est un budget exorbitant qu’on va nous sortir comme bilan alors que cet argent aurait pu servir à nourrir juste ces personnes malades pendant une année.

Pour finir je vais vous raconter une petite anecdote : On a eu un patient , un commerçant très riche, qui est décédé après quelques mois d’hospitalisation. Sa femme a fait sa sérologie après les funérailles qui est revenue positive. Et c’est à elle que le mari a légué tous ses biens. La semaine suivante elle est revenue avec le petit frère de son mari pour qu’on lui parle de sa maladie mais celui-ci refusait d’y croire parce qu’il voulait absolument épouser la femme et garder les biens de son frère. Malgré tout ce qu’on a dit il est reparti avec elle et elle a été une perdue de vue pendant des mois. Elle est revenue plus tard avec un petit bébé de 2 mois qu’elle avait commencé à allaiter. Tout ce qu’on a pu faire c’est faire le dépistage du jeune frère et mettre la famille sous ARV.
Vous pensez que la faute revient à qui ??? Est-ce qu’on a échoué quelque part ?

Diane M.

Des actions pour encourager le dépistage volontaire

Parlant du dépistage volontaire, je dois dans un premier temps
souligner que c'est un acte indispensable, utile à tous pour notre survie. Toutefois,
cet acte n'est pas simple à poser, tant les conséquences sociales qu'il
engendre peuvent expliquer "la peur de se faire dépister". Nombreuses sont les personnes qui aimeraient connaître leur statut sérologique, mais elles
ont peur parce qu'en réalité, c'est le seul acte qui est encore gratuit et
volontaire. Ils craignent alors que cet acte ne soit le dernier posé
volontairement. Et le dernier que les pouvoirs publics nous offrent
encore gratuitement. Je sais que je pourrais choquer certains, ce n'est point mon objectif, au contraire, je souhaite faire ressortir un certain nombre d'aspects qui peuvent nous permettre de mieux comprendre l'attitude de la majorité des personnes qui ont peur de se faire dépister.

A ce jour, c’est un nombre assez insignifiant qui accepte de faire le test et ce malgré les campagnes médiatiques. Cela traduit à mon avis un véritable malaise dans la société, Dans mon expérience en matière de lutte contre le VIH SIDA, j’ai pu réaliser que la stigmatisation et la discrimination sont malheureusement les aspects que les populations assimilent le mieux.

A titre de rappel, je suis Inspecteur du Travail à Franceville, dans le
Sud du Gabon. Combien de cas de licenciements liés à la stigmatisation
ai-je déjà traité, suis-je en train de traiter et que je devrais continuer à traiter? Je ne saurais le dire. Vous en vivez également dans chacune de
vos famille car la stigmatisation, ce n'est pas qu'en milieu professionnel.
Que font nos Etats pour protéger les PVVIH contre la violation du secret
médical, du droit au travail, de la liberté de circulation... Presque rien. Les malades sont donc à la merci de tous. C'est la risée de tout le monde.

Tout le monde vous montre du doigt, on vous chasse de votre travail,
vous devenez la peste, vos amis vous abandonnent.
Dans la majorité des cas, il n'existe même pas de dispositions légales
pour y faire face, et lorsqu'elles existent, elles sont soit inefficaces,
soit non appliquées.

Après le dépistage, et si on est séropositif, quelles garanties réelles
nos gouvernants nous offrent-ils? presque rien. Il existe beaucoup de
publicité sur les médicaments génériques, ou encore sur la facilitation de
l'accès au traitement. Le sida est un bizness qui rapporte, d'ou des ministères entièrement consacrés à sa lutte , mais dont les actions sont plus folkloriques efficaces.

Pour ceux qui ont pu le vérifier auprès des PVVIH ce ne sont que de
simples slogans. Pour ceux qui vivent au Gabon, il suffit de se rendre au
Centre Hospitalier de Libreville, au service concerné, vous constaterez le
chemin de croix des malades. Tout est payant. Tout est question de relation.
Les médecins sont censés recevoir sur rendez-vous, mais en réalité, ils
n'ont presque jamais le temps, ils sont dans leurs cliniques privées. Voilà pourquoi les gens ont peur.

Faut-il pour autant encourager cette peur, je pense que non. Il faut
changer de méthode de lutte. "Tenir nos promesses" ne doit plus être un simple slogan. Je pense qu'il faut sensibiliser , c'est important. Je pense
également qu'il faut réprimer. Cela aussi devient indispensable. Il
faut punir tous ceux qui favorisent la stigmatisation et la discrimination. Et pour cela, nous devons aussi amener l'Etat à tenir ses engagements en
matière de santé en général, en matières de droits humains, et vis à vis des PVVIH
.
Nous devons nous organiser pour faire pression sur l'Etat afin que ce
dernier fasse des lois qui protègent les PVVIH et surtout en veillant
à leur stricte application.

Thanguy NZUE OBAME
Incubateur Coopgabon.net
Profil sur www.coopgabon.net/thanguy
Phone (241) 06 20 12 14/ (241)07 50 44 81
Fax (241) 77 40 04
B.P. 13434 Libreville-GABON

Le dépistage volontaire,utile mais les refusent pourquoi?

Pourquoi faire le test de dépistage ?
Le test de dépistage est volontaire, anonyme, et présente plusieurs avantages :
Pour les PVVIH

- La PTME pour la femme enceinte. Au notre caravane de dépiste dans la zone à l’intention des confessions religieuses nous avons découvert une femme enceinte de neuf à qui nous avions fait bénéficié le programme de PTME. Cette femme vient d’accoucher il y a deux semaines ; elle a donné naissance à un garçon qui vient dans le programme de prise en pédiatrique. Il faillait la joie de cette femme qui est une PVVIH asymptomatique. Elle essaie de nous appeler chaque semaine pour remercier. Même son mari qui aujourd’hui séronégatif est aussi très content de nous car il dit qu’on vient de sauver sa famille. Il faut noter ce monsieur est devenu psychologue pour sa femme ce qui a facilité notre travail post test.

- Prise en charge adéquate pour les PVVIH asymptomatique c'est-à-dire les PVVIH qui s’ignore. C’est justement le cas d’une famille de notre caravane ; le père séropositif avec CD4 à107cel/Ul, la mère positive avec CD4 197cel/Ul, la sœur du papa positive CD457cel/Ul et le fils cadet de 4ans positifCD4 452cel/Ul. Toute cette famille bénéficie aujourd’hui d’une prise en charge médicale et psychosociale appropriée.

Pour les séronégatifs
- Soulagement : il faut voir la joie qui anime les gens lorsqu’on leur annonce le résultat négatif.
- Adoption de comportements sexuels à moindre risque.
- Influence sur le partenaire qui peut accepter de faire le test impliquant la prévention de la nouvelle infection.
Pour la communauté

- Application de façon effective des mesures préventives (sensibilisation, dépistage, puis prise en charge).
- La prise en charge approprie entraine : la réduction du taux de mortalité, du coût des soins de santé et des funérailles.
Pourquoi certain refuse de faire le test ?
Pour certain c’est d’être victime de la stigmatisation et la discrimination comme beaucoup l’on dit.

Pour d’autre c’est la peur de faire face à un inconnu. C’est le cas d’un père qui grondait ces enfants qui sont venus faire leur test au cours de la caravane. Je me suis approché de lui pour le demander pourquoi il se comportait ainsi et il m’a répondu que la séropositivité de l’un de ses enfants augmentera ses ennuis financiers c’est il ne voudrait pas ces enfants fassent le test.

Pour d’autre encore surtout nous les hommes c’est la peur d’assumer la responsabilité de nos actes. On a peur que notre femme va découvrir notre infidélité au foyer. C’est justement l’exemple d’un monsieur de la caravane séropositif à qui j’ai demandé de me ramener sa femme pour le test. Sa réponse a été un refus catégorique. Il préfère se donner la mort que mettre sa femme au courant de son état sérologique. Actuellement je suis entrain de faire un travail psychologique chez ce monsieur.

Il faut noter certains responsables des petites églises qui se créent par ci, par là en Afrique décourage leurs fideles à connaitre leur statut sérologique. C’est le cas d’un responsable d’église qui m’a dit le sida est une punition de Dieu et ses fideles n’ont pas besoin de test. Il continue en disant qu’au sein de son église il ya 12 PVVIH il a prié et 8 ont retrouvé guérison. Voila un exemple de faux pasteur.
Comment l’information le CDV est- elle transmise aux populations togolaises ?
La promotion du CDV dans la communauté doit être régulière et bien menée afin d’encourager les personnes à faire le test de dépistage VIH et d’abandonner les comportements qui les exposent au VIH.
Au Togo cette promotion se fait à travers les média, les campagnes de masse, les jeux, les sketches.

AST "Action Santé pour Tous"

Depistage du VIH : de quoi avons nous peur?

Thème intéressant, je dois dire. Quelqu’un me disait avant de demander aux autres d’aller se faire dépister, il faut aller le faire soi-même. Cela laisse à réfléchir, car j’ai rencontré des pairs éducateurs qui refusent jusqu'alors de le faire.

La peur est une réaction naturelle en face d’une chose inconnue. Mais la peur du dépistage est alimentée comme certains l’ont dit par la stigmatisation et la discrimination auxquelles les personnes vivant avec le VIH/SIDA font face.

C’est ce que nous avons noté lors des activités de notre projet avec 100 PPVIH à Pointe-Noire. Les femmes surtout ont témoigné qu’une fois qu’elles ont annoncé leur statut sérologique, leurs conjoints ont détalé.
Il y a quelques mois, il y avait une information qui avait circulé au sujet d'un enfant séropositif de 5 ans que les grands hôpitaux de Chine ont refusé d'opérer par crainte de rendre les chirurgiens vulnérables à l'infection VIH. Un autre garçon atteint du SIDA que les médecins avaient refusé d'opérer était décédé.

Nous pensons que ce genre de comportement ne peut pas pousser les gens à se faire dépister volontairement.

Il faudrait faire quelque chose. J’ai passé en 2005 un mois, immergée dans un centre de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA à l’intérieur de l’Ouganda. J’ai également visité d’autres organisations de lutte contre le SIDA, et je peux vous dire que lorsque nous nous rendions sur le terrain dans les villages comme dans les centres urbains, les personnes vivant avec le VIH/SIDA étaient considérées comme tout le monde, il y avait pas de signe particulier de stigmatisation.

Le traitement était apporté dans les villages chez les malades alités chez eux et cela je l’ai vu et participé à plusieurs actions de proximité dans les villages. J’ai été invitée dans plusieurs familles, où des membres de la famille voulaient tous me raconter comment ils ont été infectés et comment ils luttaient. Et aussi, je dois dire que le climat de travail quotidien avec mes collègues séropositifs était normal.

C’est cela qui manque souvent dans nos pays, où une fois que vous annoncez votre séropositivité, les regards se braquent sur vous comme des projecteurs.

Le succès de certaines interventions en Ouganda réside dans le fait que la prise en charge psycho sociale est très forte. Il ne faudrait pas se limiter seulement à l'accès au traitement.

Je ne pense pas que beaucoup de personnes se sentiront en sécurité de faire le dépistage du VIH, si elles doivent passer le restant de leur vie à assumer les regards de ceux qui ne comprennent pas.

Il y a encore des choses à faire.

Voici quelques liens des témoignages de femmes à Pointe Noire :
Des femmes de courage abandonnées par leurs maris, par ce qu’elles sont séropositives.
http://azurweb.blogspot.com/2007/03/des-femmes-de-courage-abandonnes-par.html

Des femmes gardent leur séropositivité secrète par crainte d’être rejetées
http://azurweb.blogspot.com/2007/03/des-femmes-gardent-leur-sropositivit.html


Sylvie Niombo
Directrice d'AZUR Développement

séparation entre deux amoureux à cause d’un dépistage

En République de Djibouti, le recours au dépistage avant le mariage est un consensus entre le marié et la mariée. Personnellement, j’ai assisté à une séparation entre deux amoureux à cause d’un dépistage car le marié n’avait pas abordé ce sujet à sa future épouse et lorsqu’il a annoncé, la séparation fût la solution. Mais dans la plupart des cas, on assiste à ce que des futurs mariés se rendent dans les centres avant leurs mariages.

Si je prends un exemple qui a été une condition, en juin dernier, lors des festivités nationales qui ont marqué les 30 ans d’indépendance de Djibouti, un homme d’affaires émirati avait organisé un mariage de 30 hommes à 30 femmes et le dépistage de deux personnes étaient obligatoires dans la constitution du dossier de candidatures.

Il n’ y a aucun religieux qui encourage le dépistage systématique avant le mariage car l’Islam interdit totalement la fornication et il n’y a pas lieu de se dépister. Le rapport sexuel avant le mariage est une fornication et le Saint Coran dans un Verset d’Ayaat dit « Ne vous approchez pas de la fornication, c’est une mauvaise chose et un mauvais chemin »

Etant un acteur qui lutte contre le SIDA à Djibouti, j’encouragerai personnellement au recours du dépistage avant le mariage car c’est un moyen de plus pour éviter le pire entre les deux personnes et les deux mariés doivent aborder ensemble cette question avant.

KASSIM ABDILLAHI WAISS

PRESIDENT DU RESEAU E.D.D.A.