mardi 18 septembre 2012
TOGO : Journée Internationale de la Jeune Fille
samedi 28 juillet 2012
Atelier de renforcement de capacités du Royaume des Vierges en SSR/VIH
Au milieu, le Coordonnateur National Adjoint du CNLS - En manche longue jaune, Rodrigue Akolly |
jeudi 8 mars 2012
Bénin: Boni Yayi lance la campagne de vulgarisation de la loi protégeant les femmes
"J'invite tous les béninois, quelques soient leurs catégories sociales, à son appropriation", a-t-il déclaré. En effet, il a déploré que la femme béninoise, quelque que soit la catégorie sociale à laquelle elle appartient, vit constamment une tragédie qui la défigure, l'humilie et la traumatise. "Ces droits fondamentaux sont en permanence violés et ceci menace son épanouissement et son développement complet", a-t-il regretté. Pour le chef de l'Etat béninois, la violence à l'égard des femmes au Bénin est devenue si fréquente, si habituelle qu'on ne s'en émeut que lorsqu'un drame survient. "Sur environ 52 % de la population que constituent les femmes, 69 % ont déclaré avoir subi des violences au moins une fois dans leur vie. Ces souffrances subies sont les cries sur les femmes (72, 8 %) ; les menaces de divorce (32,8 %) ; le refus de manger ce que la femme a préparé (30,9%) ; les injures de la femme devant les étrangers (22,6 %) ; les violences sexuelles (28,5 %) et l'excision (15%)", a-t-il cité.
Face à ce tableau sombre, a-t-il indiqué, depuis plus de deux décennies, le gouvernement mène des actions pour éradiquer les violences faites aux femmes. "Mais le phénomène semble si profondément enraciné que les résultats escomptés sont à peine perceptibles. Alors pour prendre le taureau par les cornes, la loi portant prévention et répression des violences faites aux femmes a été votée et promulguée. Ces dispositions peuvent contribuer à atteindre l'épanouissement de la femme et à son développement", a-t-il estimé.
Source : http://www.afriquinfos.com/articles/2012/3/8/afrique-occidentale-198154.asp
mardi 21 février 2012
TOGO : 4ème édition des Trophées Vierges 2012 officiellement lancée
La matinée du vendredi 17 février 2012, dans la salle de conférence du SP/CNLS, a lieu le lancement officiel de la quatrième édition des trophées vierges 2012. C’était en présence du Directeur de la jeunesse, du coordonnateur adjoint du SP/CNLS-IST, du Directeur du CEL, de la Reine Trophées Vierges 2011, des membres du comité d’organisations, des représentants de la plate-forme citoyenne, des invités et de nombreux journalistes. Dans son allocution, Rodrigue Akolly, président du comité Trophées Vierges Togo a dévoilé et expliqué le thème retenu pour l’édition de cette année : « Fille vierge, jeune garçon emboîtes lui le pas ».
L’initiative de cette année se veut également d’encourager les jeunes garçons à la prtique de l’abstinence sexuelle jusqu’au mariage.
Selon Rodrigue Akoly, « aujourd’hui, la jeune fille est confrontée à plusieurs sortes de problèmes dont des grossesses précoces, des avortements clandestins et le VIH/sida. Et toutes ces choses sont dues aux activités sexuelles précoces, d’où la nécessité de conscientiser les jeunes. Nous avons voulu orienter nos actions dans le domaine de l’abstinence sexuelle et de la bonne fidélité, histoire de revaloriser la tradition qui consiste à encourager la jeune fille vierge à garder son statut jusqu’au mariage »
Tous les intervenants ont souligné la nécessité de faire reculer le VIH dans la population jeune en proposant des méthodes fiables et efficaces, et qui respectent l’intégrité du jeune. Les partenaires sont invités à accompagner Evénement par leur soutient sous diverse forme.
Notons que cet évènement vise à amener les jeunes filles et garçons, et surtout les parents à une plus grande responsabilité pour la construction d’une société avec des femmes et des hommes dignes, soucieux de conserver les bonnes mœurs et valeurs.
dimanche 11 décembre 2011
Congo Brazzaville Des petites subventions pour renforcer la protection des femmes vivant avec le VIH/SIDA en Afrique du Centre et de l’Ouest
mardi 30 août 2011
VIH/Sida au Togo : Mlle Marianne SONDOU, Reine Vierge Togo 2011
Financée par le Réseau Jésuite Africain pour la lutte contre le Sida (AJAN, basé au Kénya), la société NEACOM-PS, la Croix Rouge Togolaise et la microfinance FUCEC-TOGO et d'autres partenaires, la campagne nationale socioculturelle de promotion de la virginité de la jeune fille et de récompense des jeunes filles vierges au Togo en matière de lutte contre le VIH et le Sida, synonyme de la célébration de la fête de la virginité au Togo, a eu son apothéose le 29 juillet 2011 avec la compétition de 53 candidates dont 10 ont été présentées pour la phase finale.
Venues de toutes les régions du Togo, les 10 lauréates âgées de 18 à 23 ans révolues et dont une extrascolaire et les autres de niveau 1ère à BAC+3. ont été notées selon les critères suivants : démarche, sourire, élocution, culture, rythme de danse traditionnelle, et réaction du public. Elles ont eu à exécuter des danses du terroir, à nouer un pagne sur la tête, à plier une chemise ou un pagne, et à répondre chacune à une question tirée au choix. Ces questions de culture générale ont porté sur des thèmes relatifs aux IST/VIH/Sida, à la virginité, au comportement et au rôle que doit jouer une femme dans un foyer. Le cumule de toutes les sorties relatives aux différentes épreuves, est estimé à 75 points.
Au terme de la soirée, et après délibération du jury, composé des personnalités provenant du domaine de la psychologie, de l’enseignement, du Sida et de la jeunesse, l’une des candidates a été couronnée Reine Vierges 2011. Ce titre de Reine est décerné à la candidate qui possède les compétences et capacités requises, en tenant compte des critères retenus par le comité.
La Reine Vierge 2010, Mademoiselle Antoinette Medahanao, 25 ans, étudiante en 1ère année de Communication, a remis sa couronne à Mademoiselle Marianne SONDOU, Reine Vierge 2011.
Elue Reine Vierge 2011, Mademoiselle Marianne SONDOU est, à l’âge de 20 ans, étudiante en 3ème année de Géographie à l’Université de Kara. Elle obtint, un total de 59 points sur 75 lors des différentes épreuves. La nouvelle Reine Vierge porte sa couronne pour un mandat d’un an. Elle devient alors la nouvelle locataire du Royaume des Vierges du Togo.
mercredi 11 mai 2011
Des femmes leaders pour renforcer la lutte contre le VIH/SIDA
« Nous serons désormais capables de mener des activités dans nos associations, d’élaborer des projets pays ou locaux, savoir à quel bailleur de fonds s’adresser et de mobiliser des ressources financières », résume Célestine Bayidikila, présidente de l’association des Femmes pour le développement de la Bouenza, à Nkayi, participante à l’atelier régional leadership, droits humains et Vih/sida 18 au 21 Avril, 2011 au Congo ( Brazzaville), organisé par l’Association AZUR Développement en partenariat avec le Réseau Sida Afrique avec l’appui financier de la Fondation Nationale pour la Démocratie (NED), le PNUD et le Programme Concerté Pluri-Acteurs (PCPA).
Pour Philomène Moukendi, participante aussi à ce atelier, présidente de l’association des Anges du Ciel, point focal Réseau Sida Afrique, en RD Congo, estime que sa présence à cet atelier se justifie par le leadership de la femme, droits humains, le Vih/sida et la mobilisation des ressources qui l’ intéresse beaucoup parce que ce sont les domaines sur lesquelleselle travaille beaucoup.
« Ces thèmes, c’est parce qu’il y a plusieurs femmes qui sont intelligentes, qui ont des capacités, mais qui n’ont pas confiance en elles même, et qui ne savent pas faire quelque chose ou prendre une décision. De ce fait, les femmes se sentent parfois inférieures. L’objectif de cet atelier, c’est donc pour parler du leadership féminin afin de susciter le débat ou peut être réveiller des idées qui dorment encore », a tambouriné Philomène Moukendi.
La question du leadership touche aujourd’hui toutes les sensibilités surtout pour des femmes qui dirigent ou qui sont appelées à diriger une association ou une Organisation non gouvernementale (ONG). Mais si hier, certaines associations n’ont pas évolué, c’est parce que la notion du leadership n’était pas encore bien connue ou appliquée au niveau des organisations et/ou associations féminines. D’après Celestine Bayidikila, présidente de l’association des Femmes pour le Développement de la Bouenza, « à Nkayi, nous avons crée depuis février 2011 une association à Nkayi (dans le département de la Bouenza, au sud-est de Brazzaville) œuvrant dans la lutte contre le Vih/sida, mais nous ne savons pas comment diriger une association, mobiliser les fonds, élaborer des projets et nous ne savons pas à qui s’adresser ». La plupart des cas, certaines associations ne le sont que de nom.
Innover désormais le travail
C’est un atelier qui va apporter beaucoup de changements dans plusieurs organisations féminines. Chara Rebbeka Babela Loubienga, présidente de l’association Connaissance et Vie, une association du Congo-Brazzaville, créée depuis 2007, elle a eu à renforcer ses compétences de gestion, dans l’élaboration des projets, dans la mobilisation des ressources et dans l’évaluation d’une ONG.
Elle avait des lacunes en ce qui concerne la mobilisation des fonds, car nous ne savions pas tellement comment faire pour aborder les bailleurs de fonds. Et là nous venons d’apprendre comment monter un projet pour intéresser le médiateur, voire au niveau des ambassades pour avoir une crédibilité. « Nous pouvons dire que nous avons renforcé rnos connaissances et que nous allons faire la restitution auprès des autres qui n’ont pas pu participer à cet atelier pour qu’elles puissent aussi avoir l’information, la formation que nous avons reçue. Car l’association est travail d’équipe, où chacune doit mettre la main à la pâte. Le leader ne doit pas tout faire seul plutôt déléguer les tâches aux autres… », insiste Chara Rebbeka Babela Loubienga.
Jacqueline Essopi, présidente fondatrice de l’association Mères et Enfants Solidaires au Cameroun (Douala), une association qui œuvre dans la prise en charge des enfants et orphelins vulnérables (OEV), participante à l’atelier régional leadership, droits humains et Vih/sida du 18 au 21 Avril, 2011 au Congo ( Brazzaville), estime qu’elles vont accroître le nombre de bailleurs de fonds parce qu’elles savent maintenant comment mobiliser des ressources financières. « Tout ce que j’ai acquis ici comme connaissance va pouvoir me permettre désormais que moi-même je puisse monter mes projets et les soumettre aux bailleurs de fonds tant au niveau local que régional… », raconte Jacqueline Essopi.
Mobiliser des ressources
Selon Jacqueline Essopi, « être leader, c’est être compétente pour diriger un groupe en acquérant des connaissances sur la bonne gouvernance et le leadership et le montage des projets parce que c’est dans le montage de projet qu’on peut avoir des bailleurs de fonds pour bien mener nos activités et atteindre nos objectifs ».
Ce qui est vrai c’est que la mobilisation des fonds n’est pas une mince affaire. Il faut avoir des stratégies et surtout de l’expérience, voire être une association crédible.
Selon Hortense, présidente de l’association Espoir et Actions du Bénin, elle pense que cet atelier régional à refléter toutes les activités que nous menons au niveau de nos associations. Et la stratégie qui a conduit l’atelier était très bonne parce qu’il y a des ateliers qui ont des thèmes académiques où des participantes ne comprennent rien. Or ici, ce sont des expériences vécues.
«Concernant la mobilisation des moyens financiers par exemple, quand je vais rentrer au Bénin, je vais utiliser la stratégie que nous venons d’arrêter ici, celle qui consiste à faire ou à initier des projets à moindre coût. Ensuite, les soumettre auprès des partenaires qui peuvent financer ou bien les soumettre auprès des ambassades par pays. Cette stratégie me permettra de n’est plus m’insérer dans la politique du pays qui ne nous avantage pas », fait savoir Hortense, présidente de l’association Espoir et Actions du Bénin..
Jean Thibaut Ngoyi